A propos des élections de la constituante en Tunisie : l’épouvantail islamiste
Lorsque l’on est démocrate, on accepte le résultat du suffrage populaire. On le respecte parce que l’on respecte son propre peuple. Les Tunisiens ont voté et tranché. Globalement, ils ont donné leurs voix aux mouvements qui se sont comportés honorablement sous la dictature […]
La Tunisie d’après le 23 octobre : Une alliance nouvelle du sabre et du goupillon !
Prologue : Dans un livre paru récemment, intitulé « Le 89 arabe », où l’allusion est claire aux moments historiques […]
Persepolis : la menace
Par Mehdi M’ribah Persepolis, diffusé sur nesma tv vendredi dernier (ndlr : le 7 Octobre 2011) était intéressant à plus […]
« Shughl, Hurriyya, Karâma wataniyya » à l’épreuve du chiffon vert en Tunisie
La révolution tunisienne qui est partie de Sidi Bouzid le 17 décembre 2010 et a atteint la capitale quelques jours avant la fuite du président Ben Ali le 14 janvier 2011 est porteuse d’un paradoxe aussi puissant qu’inquiétant. . […]
Parlons un peu d’une autre laïcité
La polémique autour de la laïcité de l’état et du premier article de la constitution bat son plein en Tunisie après la révolution. Une grande partie des tunisiens considèrent que la laïcité s’oppose à l’islam. Par conséquent, ils s’y opposent systématiquement et la considèrent souvent comme la cause des maux de la Tunisie à l‘époque de Bourguiba et de Ben Ali.
الحرية لا تتجزّأ: ملاحظات حول خطاب إذاعة الزيتونة
Coexister pour seul et unique « fond de commerce »
Les Tunisiens n’ont surement pas le droit de s’arrêter en si bon chemin. C’est leur responsabilité morale envers leur pays, et ils doivent scrupuleusement l’honorer. Voilà ce que chacun de nous devrait opposer aux agissements des fouteurs de trouble, aux réactions épidermiques et à la cacophonie de leurs compères, opportunistes notoires et révolutionnaires de la dernière heure toutes catégories confondus.
نحن مثقفون ولكننا أغبياء
Attention Rhinocéros
Par Hind Mandy- L’attaque du cinéma AfricArt le dimanche 26 juin 2011 est inqualifiable et l’agression de son directeur Habib Belhedi est un acte grave contre l’un des actants de la vie culturelle tunisienne des plus actifs. Ce qui aggrave ces actes c’est l’indifférence ambiante et l’impunité la plus totale dans laquelle ce déroule ce vandalisme et cette sauvagerie. Nous sommes en danger, nous commençons la mutation. Réactions éparses : quelques politiques condamnent timidement, d’autres accusent les organisateurs de provocation. Déjà en panne de praxis culturelle le ministère de tutelle regrette du bout des lèvres. Quelle hypocrisie générale !!!
Des barbes et des barbus
J’ai ouvert le pc, je me suis connectée, j’ai vu une vidéo, un homme, un barbu, se moquant de moi, oui de moi, me pointant du doigt, moi et mes semblables, pourquoi ? Quel est mon crime ? On me condamne parce que je travaille dans l’administration publique, on me dit qu’il faut que j’arrive au bout de mes huit heures journalières, on s’en fout de mon identité musulmane et fière, on me dit qu’il faut pas faire la prière au boulot, sous prétexte qu’il faut séparer le religieux du civil, on me dit que la religion c’est pour Dieu et la patrie pour tous
« Mon dieu je vous aime »
Par Wafa El Abed – Je ne connais pas Nadia el Fani, je n ai aucun rapport avec elle. Je suis musulmane pratiquante et très fière de l’être. Aujourd’hui, comme la majorité d’entre nous, je suis vexée, choquée, extenuée voire même anéantie par l’état de provocation qui perdure une fois que le calme règne, ce que j’estime planifié et prémédité.
Réflexions sur le film de Nadia El Fani
Par Wael.K – Le titre est plus que provocateur. La réalisatrice cherche bien à se faire insulter avec son air narquois (pour jouer la pauvre victime ensuite) ! Elle l’a avoué lors de son “show” sur Hannibal TV, elle provoque
هل يصح الحديث عن علمانية متطرفة في تونس ما بعد الثورة
Non musulmans, pas moins Tunisiens. L’affaire Nadia Al Fani
Par Ons Bouali – Un tube digestif, voilà à quoi ressemble le peuple tunisien dans un discours chiraquien. Tant qu’ils « se soignent, ont des écoles et mangent », il est vain pour les Tunisiens d’aspirer à davantage de liberté et de droits. […]
بين الدولة الائكية والدولة الدينية هناك إمكانية لدولة مدنية
3- Un projet de société = un Etat de droit, et non un droit d’entrée pour certains…
Où est le libre arbitre ? Est-on obligé de penser comme d’autres veulent nous l’imposer ? Est-on dans un nouvel Islam clérical où des Imams et des Cheikhs prétendent prêcher le vrai du faux, le juste du partial, le bon du mauvais, le musulman du non musulman…? Prendraient-ils leurs concitoyennes et concitoyens pour des objets téléguidés ? Se mettraient-ils à la place de leur divinité pour dicter la marche à suivre ? L’attitude à prendre ? Ne serait-ce pas blasphématoire ?
Rached Ghannouchi : Ou le paradoxe d’un homme qui a divisé le peuple malgré lui.
Par Oussama K. En consultant les sondages réalisés par GSM Tunisie à la fin du mois de Mars et qui concerne le paysage politique de la Tunisie post-révolution,[…]