Réponse du Théâtre National Tunisien aux articles de Thameur Mekki et Shiran Ben Abderrazak concernant la censure du titre arabe du spectacle “Fausse couche”.
Auto-censure au Théâtre National Tunisien : une capitulation si facile
Contesté par un groupe d’imams fondamentalistes, le titre en arabe du spectacle chorégraphique Alhakom Al-Takathor a été rapidement censuré par l’auteur de l’œuvre et son producteur, le Théâtre National Tunisien. Retour sur les péripéties d’une polémique où la liberté d’expression a été trahie par une institution de l’Etat.
Six ans après, la révolution, est-elle télévisée ?
Six ans nous séparent du 17 décembre 2010, jour du déclenchement du soulèvement populaire, présenté par la propagande officielle comme un fait divers. Aujourd’hui, la liberté d’expression est considérée comme l’un des rares acquis de la révolution. Sur les petits écrans, cet « acquis » peut-il avoir du sens alors que le pluralisme est affaibli, l’affairisme est généralisé et l’information indépendante est quasiment absente ?
Les connexions médiatiques de Chafik Jarraya
« La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics », indique le préambule de la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes communément appelée la Charte de Munich, principal document de référence en termes d’éthique journalistique. Mais en Tunisie, le copinage, synonyme de connivence affairiste, semble primer sur tout, au vu et au su de tout le monde. Le cas Chafik Jarraya en est la plus récente illustration. Eclairage.
Affaire Attessia : Le déficit de crédibilité précarise la liberté d’expression
Tout en confirmant avoir subie des pressions de l’exécutif, la chaîne dirigée par Moez Ben Gharbia a assuré, dans un communiqué publié aujourd’hui, qu’elle diffusera « en entier » l’interview avec l’ancien président Marzouki « au moment opportun ». Retour sur une affaire dévoilant une crise de confiance aigue entre hommes de médias, responsables politiques et pouvoir exécutif. Une situation engendrée par un déficit de crédibilité de ces acteurs clés du débat public.
Nuit de traque aux tagueurs au centre-ville de Tunis
La campagne #WeldekFiDarek a investi la rue, hier mardi, après avoir enflammé les réseaux sociaux dès samedi. La police a rapidement réagi en arrêtant Ghassen Bouazzi et Hamza Nasfi, deux jeunes militants de gauche convertis en tagueurs. Plus tard dans la nuit, Lina Ben Mhenni et Khalil Lahbibi, deux militants du collectif Manich Msamah ont été arrêtés aussi avec des affiches et de la colle comme pièces à conviction. Libérés le soir même, ils font tous l’objet de poursuites judiciaires.
Après une lenteur insupportable et non moins mystérieuse, retour à la normale sur le site de Nawaat
Durant ces derniers jours, les lecteurs qui nous consultent à partir de la Tunisie ont dû souffrir d’une lenteur insupportable. Il convient d’insister lourdement que cette lenteur ne provenait en aucun cas ni d’aucune façon de nos serveurs. Depuis les 12 années d’existence de Nawaat, nous sommes parvenus à forger une solide infrastructure que nous moniterons en permanence. Tous nos voyants étaient au vert. Pour écarter tout doute, nous avons procédé à un audit intégral de toute notre infrastructure matérielle et logicielle, mais en vain. Aucune anomalie détectée expliquant cette lenteur infernale qui frappait nos visiteurs depuis la Tunisie. Car, faut-il préciser qu’il n’y avait aucune lenteur pour ceux qui accédaient à Nawaat depuis l’Étranger…
Des groupes de défense de la liberté d’expression vivement préoccupés par les attaques perpétrées à l’encontre des médias indépendants en Algérie
Les organisations signataires exhortent les autorités algériennes à mettre un terme aux attaques de plus en plus fréquentes à l’encontre de journalistes et de médias critiques et à aligner la législation relative aux médias sur les garanties constitutionnelles et les obligations internationales de l’Algérie en matière de droits humains.
Témoignage : Agressions policières contre les journalistes sous le règne de l’impunité
Ce témoignage n’est ni personnel, ni l’expression d’un cas isolé. Il est emblématique des agressions et des bavures que subissent les journalistes au quotidien. Certains portent plaintes, d’autres préfèrent le silence à cause de l’intimidation. Aujourd’hui, 3 mai 2016, le harcèlement et les agressions contre des journalistes continuent dans une impunité totale. En dépit de plusieurs plaintes et d’innombrables communiqués de dénonciation, aucune mesure judiciaire n’a été menée à terme, aucun agresseur n’a comparu devant la justice pour rendre compte de ses agissements. Jusqu’à quand ?
Accord de libre échange, Radio nationale et liberté d’expression
Anis Morai, animateur et producteur à la Radio nationale et RTCI, a comparu devant le tribunal de première instance de Tunis, vendredi 1er avril, suite à une plainte pour diffamation déposée contre lui. Le journaliste accuse le plaignant de censure et de tentative d’intimidation en raison de sa critique à l’Accord de libre échange complet et approfondi (ALECA) que la Tunisie devrait signer, prochainement, avec l’Union Européenne. Un comité de soutien constitué des avocats Ghazi Mrabet, Mohamed Abbou, Donia Ben Osman, Akrem Barouni et Faouzia Bacha ont plaidé pour Anis Morai. Le tribunal a reporté son verdict au 15 avril 2016.
Art Is An Arm, contre la carte professionnelle
« Art is an Arm » est un groupe de musiciens autodidactes. Leurs instruments sur le dos, les jeunes artistes sillonnent les rues de Tunis et se produisent dans les stations de transports en commun pour défendre l’art de la rue.
Alerte rouge : Vers la création d’un super ministère arabe de l’information
L’événement sur lequel je souhaite attirer l’attention est la tenue d’une réunion (très peu médiatisée, comme quoi pour vivre heureux, vivons caché!) à Tunis le 15 janvier courant pour avaliser le projet de création d’un rapporteur chargé de la liberté d’information dans le monde arabe, rattaché à la Ligue des États arabes et qui serait annoncée, à Rabat le 3 mai prochain, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de l’information. Ce projet me paraît dangereux à plus d’un titre.
Klay BBJ, artiste enragé
Alors qu’il devait se rendre à Hammamet pour y jouer, Klay BBJ est interpellé par la police devant son domicile à Bab Menara, la nuit du 17 octobre 2015. Avec Sniper, lui aussi rappeur, ainsi qu’un autre jeune homme, ils sont amenés au poste de police de la Kasbah avant d’être placés au centre de détention de Bouchoucha. Selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Walid Louguini, cette arrestation répond à une demande du ministère public.
Nawaat dénonce le harcèlement de nos confrères Marocains par les autorités marocaines
Notre confrère Abdessamad Aït Aïcha de l’Association Marocaine pour le Journalisme d’Investigation (AMJI) devait être parmi nous, du 26 août au 07 septembre 2015, pour un stage au sein de notre média Nawaat. Or, le jour de son départ de l’aéroport de Casablanca, il a été empêché de prendre son vol pour Tunis, sans justification légale. Le harcèlement dont fait l’objet notre confrère M. Abdessamad Ait Aicha s’inscrit manifestement dans un mouvement plus large qui touchent nos confrères Marocains dont, récemment, la condamnation de Hicham Mansouri –lui aussi de l’AMJI – à une peine de 10 mois d’emprisonnement à l’issue d’un procès monté de toutes pièces.
Communiqué de Presse – Tunisie : Retirer ou amender la loi sur la sécurité
Les législateurs tunisiens doivent abandonner les dispositions problématiques d’une nouvelle loi sur la sécurité, ont indiqué aujourd’hui 13 organisations non gouvernementales dans une déclaration conjointe. Les dispositions du projet de loi, qui sont incompatibles avec les standards internationaux des droits humains et avec la Constitution tunisienne, pourraient incriminer le comportement des journalistes, des lanceurs d’alerte, des défenseurs des droits humains et de tout individu qui critique la police, et permettent également aux forces de sécurité d’utiliser la force létale lorsque celle-ci n’est pas strictement nécessaire pour protéger des vies humaines.
Tunisie: ARTICLE 19 appelle à la libération du blogueur Yassine Ayari
ARTICLE 19 dénonce la condamnation du blogueur Yassine Ayari à un an de prison ferme rendue hier par la justice militaire, en raison de la publication sur les réseaux sociaux de déclarations considérées comme diffamatoires à l’égard de l’armée nationale tunisienne.
ARTICLE 19 demande l’annulation de la condamnation ainsi que la libération immédiate du blogueur.
12 organisations non gouvernementales tunisiennes condamnent l’agression barbare contre le journal français “Charlie Hebdo”.
[…] Alors que toutes les organisations arabes et internationales des droits de l’homme attestent que la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord est devenue, ces dernières années, l’une des régions les plus dangereuses pour les journalistes et les professionnels des médias, il incombe à la société civile, en Tunisie et dans le reste des pays arabes, de s’engager d’urgence dans la lutte contre l’utilisation de l’islam comme prétexte pour attenter à la liberté d’expression et de critique, pour assassiner les défenseurs de la liberté d’opinion, tels que les martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, ou pour kidnapper des journalistes, comme Soufiene Chourabi et Nedhir ktari, détenus depuis quatre mois en Libye […]
Le communiqué maladroit du ministère des Affaires religieuses à propos du “massacre Charlie Hebdo”
À l’issue du massacre des journalistes de Charlie Hebdo ainsi que des agents des forces de l’ordre, mardi 7 janvier […]