La mer 15

Mer en péril: Attention excréments et déchets industriels

La bande côtière de la Tunisie s’étendant sur 1.300 km est l’une des premières richesses du pays. Une ressource mise en péril par la pollution. Chaque année, le ministère de la Santé publie une liste de plages interdites à la baignade. L’ONAS est pointée du doigt. Des analyses révèlent la présence  de germes fécaux à des concentrations importantes. Et le laisser-faire n’incite guère les unités industrielles à limiter leurs rejets polluants.

Tunisie : Poissons agressifs, signes d’un désastre écologique

Toute perturbation de l’environnement où vit un poisson peut provoquer des réactions dans son comportement. Il peut même changer physiquement. Le sar, menacé dans son habitat naturel, exprime son stress par le développement d’un comportement agressif. Et d’autres espèces étrangères sont désormais présentes dans les eaux tunisiennes, menaçant leur fragile équilibre écologique.

Thon en Afrique du Nord : Garantir la croissance bleue

Les négociations de quotas internationaux pour le thon ont fait l’objet de critiques répétées, car elles étaient dirigées par les intérêts d’un nombre restreint de nations puissantes. Mais elles peuvent être révolutionnées par l’adoption de cadres préétablis, fondés sur des données scientifiques. Et l’année 2022 sera à cet égard décisive.

Méduses en Tunisie : Au-delà d’une simple piqûre, un enjeu écologique

Cet été, les méduses ont envahi les plages en Tunisie, au grand dam des baigneurs. Une invasion qui témoigne du déséquilibre touchant le milieu marin depuis des années. Surexploitation des ressources maritimes, pollution, réchauffement climatique, autant de causes qui facilitent la reproduction des méduses. Ainsi, l’humain est à la fois la victime et le responsable de leur multiplication.

Cinéma: «Tout va bien Lella?» de R. M’barki, regard sur la mer maudite de Gabès

L’émotion jaillit de partout : du regard, des images, des sons, de leurs liens avec, au centre, la mer de Gabès, omniprésente à l’écran mais pas seulement. Voilà ce que nous offre Tout va bien Lella ?! de Rabeb M’barki. La mer y est d’abord trace indélébile dans la chair et l’imaginaire des habitants, imprégnant fortement leur lien au monde, leur quotidien, leur poésie, leurs rituels de mariage et de vie alors même qu’elle agonise…

Réchauffement climatique en Tunisie : Plages et ressources maritimes menacées !

Tourisme et pêche représentent deux activités économiques des plus dynamiques en Tunisie. Or, ces deux secteurs risquent d’être grandement affectés, dans quelques années, par des troubles environnementaux et climatiques impactant le littoral. La montée de la température de l’air et de l’eau bouleverse l’écosystème aquatique et la répartition des espèces.

Mahdia : Mobilisation citoyenne à Rejiche contre la pollution marine par l’ONAS

La plage était rouille, l’eau était noire, l’odeur était très forte. Pourtant, ils continuaient à dire que tout va bien. « Allez-y, prouvez-le », a répondu le directeur régional de l’ONAS quand les habitants de Réjiche (Mahdia) ont dénoncé la pollution marine provoquée par la station d’épuration des eaux usées de la commune depuis près de 20 ans. Ce mois de juin 2019, la confrontation entre citoyens soutenus par la municipalité et l’Office National de l’Assainissement a atteint son paroxysme. Il aura fallu une catastrophe écologique et des violences policières inédites pour que les citoyens de Réjiche obtiennent enfin des accords. Retour sur une mobilisation qui ne perd pas son souffle.

Les tortues en Tunisie, pour quand une protection effective ?

Dans le présent papier, nous passons en revue l’état de conservation des différentes espèces de tortues vivant en Tunisie (espèces d’eau douce, marines et terrestre). Nous nous arrêtons sur les différentes menaces pesant sur les différentes populations de ces espèces et enfin nous plaidons pour une meilleure conservation de celles parmi elles qui sont sous différentes formes de pression.

Pollution : Baie de Monastir à Ksibet El Mediouni, un «triangle de la mort»

« Le triangle de la mort », c’est ainsi que la population de Ksibet El Mediouni nomment désormais la baie de Monastir, naguère réputée pour la pureté de ses plages et l’abondance de ses poissons. Encerclée par la station d’épuration de Frina au nord, et par celle de Lamta, au sud, leur mer est devenue, au fil d’une vingtaine d’années, un véritable dépotoir toxique où se déversent résidus et produits chimiques non traités.