Dans un livre récent expliquant la conversion à l’évangélisme au Pérou,[1] Véronique Lecaros montre comment en quelques décennies, l’Église catholique qui exerçait un quasi-monopole sur la vie religieuse au pays est restée certes majoritaire mais en constante décroissance.
Mounir Baâtour : un jugement nul et non avenu
Notre justice, supposée révolutionnaire, s’illustre de nouveau par un jugement abracadabrant en condamnant le président du Parti Libéral Tunisien à la prison ferme pour homosexualité. Certes, la peine n’est que de trois mois et elle est considérée comme insuffisante par les ayatollahs de la morale; pourtant, elle est déjà bien excessive, heurtant non seulement la légitimité de l’ordre juridique, mais carrément la légalité, tout en étant contraire à la morale islamique authentique.
Lettre ouverte d’un citoyen au producteur et animateur d’Essaraha raha
Après la « révolution » tu as brusquement changé de cible. Tu t’es attaqué aux hommes politiques et aux intellectuels? Est-ce par opportunisme ? Est-ce parce que tu as voulu te valoriser en tant que journaliste ? Ou est-ce parce que la liberté d’expression est devenue trop facile ?
Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie II)
Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.
Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie I)
Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.
La révolution tunisienne, Essai d’autopsie (Première partie)
Le 14 janvier 2011 se sont écoulés 23 ans de dictature, de mainmise d’une famille qui a exploité à satiété la richesse nationale. Un fasciste démesuré a su odieusement conduire le pays vers une faillite économique, sociale et culturelle. Il est fondamental donc qu’un bilan soit dressé pour mieux comprendre la conjoncture et mettre la lumière sur le CAS tunisien, déclencheur du « Printemps arabe » et précurseur d’une nouvelle ère de protestation sociale et politique mondiale.
Quand l’immunisation de la Révolution sert à politiser une Administration attachée à sa neutralité
De quoi s’agit-il? De cette agitation à laquelle on assiste dans le pays, et surtout à l’intérieur de nos administrations, au nom d’une soi-disant immunisation des acquis de la Révolution et qui n’est, au vrai, qu’une stratégie d’asphyxie lente et méthodique de l’Administration tunisienne dans ce qu’elle a de meilleur : son professionnalisme et sa neutralité politique.
Humanisme et politique : Vers une nouvelle sémantique du sens
Les analyses conceptuelles affichent toujours à assurer que la démocratie directe n’existe plus du moins dans les États moderne contrairement à la conception antique. Cette indiscutable vérité tend à être suivie de l’affirmation qu’une telle démocratie ne peut plus subsister à cause de la taille des sociétés contemporaines.
L’Eco-Revue: La Tunisie dans le gouffre de la mondialisation heureuse
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
Le dilemme d’Ennahdha
Le mouvement islamique est né en Tunisie à l’initiative de jeunes de la Médina. Très vite, ils se rassemblèrent autour de Abdelfattah Mourou. Leur objectif était de réformer les mœurs et de ramener les jeunes à la pratique religieuse à une époque où les mosquées étaient devenues le refuge de vieux retraités.
La polit-Revue : Technocrates : « Ni pour ni contre, bien au contraire ! »
On le savait déjà, notre classe politique affectionne les reports et les atermoiements. Sauf qu’au lendemain d’un assassinat politique de la pire espèce, chaque report d’une remise à plat gouvernementale est perçu comme un report de trop, à juste titre
Rapport Crisis Group | Tunisie : Violences et défi salafiste
Crisis Group publie aujourd’hui un rapport intitulé : Tunisie : violences et défi salafiste. Michaël Ayari, analsyte au sein de l’ONG qui œuvre pour la prévention et la résolution des conflits armés explique : « Nous avons commencé à travailler en juin 2012. Nous nous sommes intéressés à la transformation de l’islamisme politique. La question salafiste était sur le devant de la scène avec une utilisation de termes non objectifs. »
Tunisie, la fin des incertitudes (2)
Après l’échec des pourparlers avec les partis de l’opposition pour un remaniement ministériel dont on parle depuis près de 6 […]
Ennahdha : Le grand bluff
Ce qui se passe au pays démontre de la plus belle façon que nous avons affaire à une conception surannée et toute classique de la politique; où le politicien est assoiffé de pouvoir, s’y accrochant bec et ongles, quitte à violer ses propres principes; où la langue de bois est reine et la politique balance entre cynisme et double langage.
La Polit-Revue: L’impasse
Difficile de rendre compte en une chronique de l’état de chaos qui règne sur l’ensemble de la classe politique en Tunisie. Ambiance de fin de règne pour une troïka où les démissions répondent aux menaces de retraits et autres ultimatums, tandis que la violence politique reprend de plus belle en ciblant désormais les meetings de l’ensemble des partis d’opposition.
Tunisie, la fin des incertitudes
Deux ans après la révolution du 14 janvier, accompagnée pas-à-pas, le pays sillonné « zanga zanga», le paysage tunisien, tant social que politique me fait mal. J’en ai les tripes nouées. Des années de militantisme contre la dictature de Ben Ali pour une semaine d’euphorie, guère plus !
Démocrates ! Réveillez-vous !
On amadoue certains dirigeants de l’opposition par des postes ministériels alléchants. Mais changer les employés en gardant le même patron, les mêmes machines et le même plan de travail ne servira à rien. Les démocrates doivent bouger, pas dans la rue mais par l’action.
La jeunesse tunisienne, génération T de la transfiguration politique
Que serait au vrai cette génération T, me demandera-t-on? C’est une génération qui évolue bien mieux que quiconque dans le sens de l’histoire, étant la génération du temps T de notre époque postmoderne.