D’abord, il y a eu la déconstruction du symbole Bouazizi…Toutes sortes de manœuvres tendant à discréditer la personne post mortem. Pendant des semaines, on nous a seriné toutes sortes d’hypothèses, plus ou moins vérifiables, mais toutes destinées à ‘démystifier’ l’acte fondateur de la Révolution. Il n’était qu’un simple voyou qui passait son temps à se saouler, Fadia ne l’a jamais giflé, il l’aurait même insultée, voire agressée physiquement, il n’a jamais eu de diplôme universitaire et j’en passe.
La crise du journalisme tunisien : opportunité ou arrêt de mort
La scène journalistique tunisienne connaît depuis plusieurs années une crise identitaire et professionnelle profonde. Entre asservissement à l’ancien régime et recherche de nouveaux modes opératoires qui tardent à venir […]
A quoi sert un procès ?
Nous le savons tous : l’ancien chef d’Etat tunisien est un criminel ! Pourquoi, alors, intenter un procès contre lui ?! Pour formaliser cette certitude, le condamner à une quelconque peine et avoir un jugement susceptible d’être exécuté, dans l’objectif de nous venger contre lui ?! Nous ne l’aurons jamais, il ne se rendra point, il ne foulera plus le sol de la Tunisie, j’en ai une conviction profonde ! L’histoire nous enseigne que les dictateurs qui avaient fuit leurs pays, n’y sont pas revenus ! Et pourtant, ce procès, tant attendu, s’avère utile, s’il obéit à certaines conditions…
Antoine Sfeïr, plus qu’un thuriféraire, un véritable mercenaire de la plume pour la somme de plus de 500 millions de nos millimes !
Qu’à l’attention des francophones, Antoine Sfeïr soit devenu le thuriféraire et le plumitif attitré de Ben Ali, ce fut son choix. Mais qu’il ait le minimum de pudeur aujourd’hui pour assumer la critique de ses actes. Quant à moi, je ne me limiterai pas à ces critiques. Avec des confrères avocats, nous sommes en train d’étudier les moyens juridiques afin de monter un dossier contre monsieur Sfeïr en vue de la restitution des sommes perçues par ce mercenaire sur l’argent du contribuable.
لن لن يمرّوا
Rappelez-vous Tunisiens !
Par Oumeima Krichen – Sept mois après le début du soulèvement populaire, le pouvoir en place est resté le même, ses pratiques sont là pour le prouver : après avoir donné le change sous la pression de la Révolution, le voila revenu au seul langage qu’il connaisse : répression sauvage du mouvement révolutionnaire, arrestations arbitraires, enrôlement de force dans l’armée de jeunes manifestants, enlèvements de citoyens, etc. Ses hommes de main montent des opérations violentes visant à discréditer les partis politiques rebelles, dans le but de semer le doute dans l’esprit des Tunisiens et la peur dans leur cœur.
“Viens je t’explique : y’a des bons… et y’a des méchants”
Par Elyes GHERIB Quelques jours après ma conversation intéressante avec Business News en personne (morale) (1), se tînt la “marche […]
Du bon mensonge, ou comment justifier la manipulation de masse.
Par Bilel Chabbi – Est-ce que la rétention d’informations est moralement admissible lorsqu’il s’agit du bien du pays? Autrement dit, peut on mentir pour le bien du pays (cf Yassine Ayari entre autre) Qui est on pour juger ce qui est globalement bon pour le pays et ce qui ne l’est pas ? Si un peuple n’arrive pas à se décider face à la Vérité, il ne la mérite pas. Lorsque les dés sont pipée, la voie de la manipulation est grande ouverte.
Ennahdha est-elle responsable du chaos actuel en Tunisie ?
Par Al Karawen – Ennahdha est à priori classée première dans la plupart des sondages politiques sur Internet [professionnels et amateurs], c’est le parti qui remplit les tribunes dans pratiquement n’importe quelle ville tunisienne et celui qui dispose – selon ses détracteurs du réseau de communication le mieux implanté dans toutes les tranches de la population. En quoi alors il a intérêt à provoquer un chaos qui risque de retarder des élections qui vont peut-être le donner gagnant ?
Aux trois mousquetaires de la censure
« Le silence de Dieu permet le bavardage de ses ministres », nous dit Michel Onfray. Nous Tunisiens, avons une preuve locale. […]
Précisions au sujet du dossier de Radio Kalima
Cher Monsieur Julliard, Au nom de tous les membres de l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication, je tiens à vous exprimer notre profonde déception, suite à la position partiale et unilatérale prise par Reporters Sans Frontières (RSF), le 27 juin 2011, concernant le dossier de Radio Kalima. Etant donné que vous n’avez pas jugé utile de demander, préalablement, notre avis, je me permets de porter à votre connaissance les précisions suivantes:
Tunileaks : Saida Chtioui et la défonce de l’Internet tunisien
[…] Le câble que nous publions aujourd’hui n’est certainement pas le plus intéressant en terme de révélations mais constitue un échantillon patent de l’adoption de la diplomatie tunisienne de tous les éléments de langage de la propagande officielle de l’ancien régime. […]
Des barbes et des barbus
J’ai ouvert le pc, je me suis connectée, j’ai vu une vidéo, un homme, un barbu, se moquant de moi, oui de moi, me pointant du doigt, moi et mes semblables, pourquoi ? Quel est mon crime ? On me condamne parce que je travaille dans l’administration publique, on me dit qu’il faut que j’arrive au bout de mes huit heures journalières, on s’en fout de mon identité musulmane et fière, on me dit qu’il faut pas faire la prière au boulot, sous prétexte qu’il faut séparer le religieux du civil, on me dit que la religion c’est pour Dieu et la patrie pour tous
رسالة مفتوحة لسفيان بن حميدة و أعوانه البرابرة
ردّا على رسالته.. هل نقول لبن علي فهمناك ، غلطونا
Le droit à la liberté
Autant je suis pour la rupture avec le régime de 23 ans, autant je suis pour la rupture avec les préjugés et les calomnies sans fondement. Je suis contre cette redondance des médias désignant les familles des Ben Ali et des Trabelsi dans le fourre tout à la fois complexe et élémentaire des pestiférés. Je trouve cette confusion médiocre et touche aux nombreuses personnes ayant un nom de famille similaire sans être de la même cuvée.
المتحولون يوم 14 جانفي والمعركة الخاسرة ضد التاريخ
J’ai appris le langage des sourds muets aux infos télévisées
Par Fairouz Boudali Lorsque je vois une émission à la télé, ou un documentaire sur le monde agricole ou tout […]