Une quasi unanimité règne chez les observateurs avertis au sujet de la journée historique du 8 février 2013, celle des funérailles de Chokri Belaid. Le magma humain qui a envahi Tunis à l’occasion des adieux au martyre témoignait d’un scrutin populaire mille fois plus expressif que celui du 23 octobre 2011. Un million quatre cent mille Tunisiennes et Tunisiens étaient là de leur plein gré pour dire qu’ils ont vomi Ennahdha et ses appendice
Dites bonjour à l’i-slam en Tunisie !
Contrairement à ce que pensent certains esprits encore éblouis par la modernité occidentale pourtant évanouie, le fait religieux est plus vivant que jamais. Le retour du religieux est même la marque majeure de la postmodernité, notre époque actuelle. Et cela est vérifiable partout dans le monde sous des formes diverses.
Gangrène tunisienne
Aujourd’hui, ce n’est plus contre Ennahda que j’ai la haine – ils ont dépassés les bornes et ils savent qu’ils jouent aux cons et qu’ils le paieront un jour, tant pis pour eux. Par contre, ceux à qui j’ai envie d’explorer le cerveau pour voir ce qu’il y a dedans, ce sont les 40% de personnes qui n’auraient pas du se déplacer ce jour-là et que j’accuse d’avoir trahi la Tunisie et ces acquis et de l’avoir plongé dans le chaos en élisant ces héros de pacotille.
Rapport Crisis Group | Tunisie : Violences et défi salafiste
Crisis Group publie aujourd’hui un rapport intitulé : Tunisie : violences et défi salafiste. Michaël Ayari, analsyte au sein de l’ONG qui œuvre pour la prévention et la résolution des conflits armés explique : « Nous avons commencé à travailler en juin 2012. Nous nous sommes intéressés à la transformation de l’islamisme politique. La question salafiste était sur le devant de la scène avec une utilisation de termes non objectifs. »
Envoyé Spécial sur le salafisme : Un reportage qui divise
Le reportage de l’émission Envoyé Spécial Tunisie : sous la menace salafiste ? diffusé le 17 janvier dernier n’en finit pas de faire parler de lui. Qu’il divise les spectateurs est une chose normale. Qu’il est suscité des réactions de la part des gens y témoignant, comme des personnes ayant travaillé à sa conception l’est moins.
La polit-revue: 2013, Une entame sur les chapeaux de roues
Le pouvoir le sait : la période du 17 décembre au 14 janvier est synonyme d’entrée dans une zone de turbulences. Même s’il est l’émanation d’une Assemblée élue, l’actuel gouvernement n’échappe pas à la poussée de fièvre révolutionnaire coïncidant avec une période chargée en symboles…
Quand expire dans l’injustice celui qui aspirait à la liberté
En Tunisie, nombreux étaient ceux qui, sous Ben Ali, criaient à l’injustice. Des cris souvent étouffés par la censure et l’auto- censure, par la peur des représailles ou celle des persécutions. En Tunisie, deux ans après une révolution censée garantir au tunisien sa dignité et le préserver de l’injustice, les faits sont accablants et l’injustice est plus que jamais là.
La foi à mort et la palingénésie politique
Entre le parti islamiste au pouvoir et les tendances extrêmes de son obédience, les choses ne seront plus les mêmes après les deux malheureux drames que la Tunisie d’après la révolution vient de vivre.
Tunisie : Un deuxième salafiste décède, ses camarades en prison entament une grève de la faim collective
A cinq heures du matin, Mohamed Bakhti, l’un des accusés dans l’affaire de l’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis à Tunis, décède aujourd’hui suite à la complication de son état de santé après une longue grève de la faim qui a duré 57 jours selon les propos de l’avocat Hadedh Ghadhoun de l’Association Liberté et Équité.
Bilan d’un an de “légitimité” : La culture, un secteur porté par ses acteurs et non par ses gouverneurs
Au moment des élections du 23 Octobre 2011, les attentes étaient grandissantes. Politiques, sociales, économiques, culturels, professionnelles. Légitimes. Au bout d’une année de « constituante », constitutive et symptomatique, dans tous les cas, essentielle, fondamentale et caractéristique d’un pays en (re)construction, qu’en est-il de notre « Culture »?
La Polit-Revue : Une semaine « No pasarán ! »
Pour les journalistes qui ont couvert les affrontements de Douar Hicher ayant marqué le début de semaine et le congrès d’al Joumhouri le weekend, le slogan scandé dans la salle du Colisée à Tunis peut faire sourire, tant le chaos et le sifflements des balles dans les quartiers chauds contraste avec l’ambiance policée d’une réunion de jeunes centristes.
Tunisie : Les syndicats des forces de l’ordre observent un sit-in suite aux affrontements avec des extrémistes religieux
Des heurts ont eu lieu hier à Douar Hicher (Banlieue ouest de Tunis) entre les agents de la Garde nationale et des extrémistes religieux. Selon le ministère de l’Intérieur, ces affrontements ont été déclenchés suite à l’arrestation d’un homme, appelé Saddam…
GhannouchiLeaks, vraiment ? Des révélations qui n’en sont pas
Par Mohamed Séjir Ben Messaoud. Nous ne nous étonnerons jamais de la stupéfiante inculture des élites bourgeoises de ce pays. Voilà qu’aujourd’hui, à l’issue de la publication sur Youtube d’une vidéo soit disant “exclusive”, la Tunisie moderniste, démocratique et laïque…
Attaque de l’ambassade américaine à Tunis : Quatre morts, zéro responsable
Selon la loi “sous l’état d’urgence, le rôle des forces armées est secondaire et complétmenatire à celui des forces de sécurité intérieure”. Cette déclaration du ministère de la défense qui vient de sortir hier 25 septembre indique l’ampleur de la crise sécuritaire dans laquelle se trouve la Tunisie
La Polit-Revue : Troïka, le début de la fin
Il y a désormais un avant et un après 14 septembre 2012. Une date à marquer d’une pierre blanche comme étant celle du faux-pas de trop pour le gouvernement Jebali. La débâcle sécuritaire du vendredi noir est le tournant qui coûte à la troïka au pouvoir la perte ce qui lui restait de légitimité sur le plan national, et accessoirement la confiance de ses alliés internationaux.
Les « salafistes » sont-ils « sains » ?
Il y a quelques jours, nous avons assisté à l’énième épisode de violence orchestré par ce qu’on appelle communément des «salafistes». Il faut toutefois préciser que les chefs salafistes, et en particulier Seif Allah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, crient cette fois au complot et se dissocient des pilleurs et des casseurs.
Opinion : Ennahdha, tu empestes la perfidie et le mensonge !
La question qui se pose aujourd’hui, c’est de savoir s’il y’ aura une deuxième révolution, l’ultime cette fois, qui après la mafia Trabelsienne, nous libèrera de la dictature religieuse, en d’autres termes, Ennahdha, riche de ses énigmatiques milices et bientôt police des mœurs, est t’elle en train de causer sa propre perte ?
L’atteinte au sacré, ou la criminalisation de la liberté en Tunisie
Il faut cesser d’envisager la liberté de culte et de conscience dans un rapport croyants/mécréants. Il faut commencer par accepter la liberté au sein-même de l’Islam. Ce n’est que lorsqu’on aura admis qu’un musulman peut forger ses convictions librement et se prévaloir dans la sphère individuelle de ses propres interprétations…