Salafisme 61

Monsieur Mohamed Talbi est un salafiste

Je m’excuse pour la dureté des propos de cet article qui au moins a le mérite de n’apporter aucune goute d’eau exploitable aux moulins de vos classiques “contradicteurs”. Leurs accusations sont en outre sérieusement relativisées. Pire que Talbi, ça existe. Quelque part, Nabi Dukhani fait de vous un modéré et radicalise vos opposants à l’autre extrême.

Il n’y a d’islam que soufi !

Il suffit ici de noter que la terre maghrébine est ardente, au sens où elle a été le séjour élu de nombre de ces musulmans spiritualistes que furent les soufis. On n’y trouve pas un seul village sans son marabout. C’est, d’ailleurs, pour cela que les intégristes wahabisants n’ont de cesse de s’attaquer au seul pouvoir en mesure de s’opposer à leur machinerie diabolique consistant à contrôler le cerveau musulman, à savoir l’islam soufi.

A Douar Hicher et Cité Ettadhamen, « à 18 ans, on est déjà mort » !

Leur insurrection singulière a tissé la narration d’une révolution annoncée. Ce fut un moment éphémère de gloire et d’espérance. Entre le 12 et le 13 janvier 2011, les jeunes insurgés de Cité Ettadhamen ont bien cru que l’isolement, où on les maintenait, allait être levé. Mais, il n’en fut rien. Au contraire, après les délits de pauvreté et de délinquance, le salafisme est venue exacerber les discours de stigmatisation qui empoisonnent la vie des habitants.

Congrès d’Anssar Alchariaâ : l’enjeu social et démocratique encore à l’épreuve

Dès la déclaration du congrès d’Anssar Alchariaâ, toute la Tunisie s’est mise à paniquer ; particulièrement dans les coins les plus reculés des quartiers populaires, des ruelles de Bab Aljalladine (Porte des bourreaux) au cœur de la capitale des Aghlabides jusque dans la périphérie de la Grande Mosquée de Okba Ibn Nafaâ, nommée d’après le calife omeyyade qui a conduit les premiers raids musulmans en Afrique du Nord.

La conversion des Frères au néo-libéralisme (Partie III)

Dans le domaine économique, et pendant les années de décolonisation, des « spécialistes » ont décrété l’incompatibilité de l’Islam avec le Capitalisme, thèse que Maxime Rodinson s’est employé à réfuter dans un ouvrage portant le même titre. Aujourd’hui, le libéralisme devient la panacée qui permet aux yeux de ses promoteurs de faire sortir l’Islamisme de son carcan fondamentaliste.