La Tunisie connaît une fuite massive de ses jeunes médecins. Les conditions de travail précaires et l’absence de réforme alimentent une colère profonde au sein de la profession. Face à cette crise, l’État semble s’enliser dans l’inaction.

La Tunisie connaît une fuite massive de ses jeunes médecins. Les conditions de travail précaires et l’absence de réforme alimentent une colère profonde au sein de la profession. Face à cette crise, l’État semble s’enliser dans l’inaction.
نفّذ الأطباء الشبان في جميع المستشفيات الجامعية وكليات الطب في كامل البلاد إضرابًا عامًا يوم 21 أفريل. جاء هذا الإضراب نتيجة للاختلالات العديدة التي يشهدها القطاع، بدءًا برفض المصادقة على تربصات الأطباء الشبان، وصولًا إلى محاولات قمع الأصوات التي تسلط الضوء على هذه التجاوزات وعلى الوضعية المتدهورة للمستشفيات العمومية.
في هذا السياق، حاورت نواة وجيه ذكار، رئيس المنظمة التونسية للأطباء
مع إدراك سنة 2024 منعطفها الأخير مثقلة بأحداثها، تعايدنا الذكرى 76 للإعلان العالمي لحقوق الانسان هذه السنة بحياء وانكسار، محمّلة بالانتهاكات والجرائم والحيف وشتّى الويلات التي كابدتها البشرية على امتداد العام. عام من ضرب الحقوق على بكرة أبيها وإبادة في غزة أصابت الإنسانية في مقتل.
En 2023, on estime à environ 8 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH en Tunisie. Parmi elles, seulement 2 240 sont officiellement diagnostiquées comme porteuses du virus. En revanche, aucun chiffre précis n’est disponible concernant le nombre de cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) dans le pays. Les professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme face à la recrudescence des IST. Pour en savoir plus, Nawaat a interviewé Bahzed Welyeddine Fitouhi, président de l’Association tunisienne pour l’éducation sanitaire.
A chaque tragédie, le débat sur la santé publique en Tunisie revient sur le devant de la scène. Mais le dossier est vite rangé dans les tiroirs de l’administration, jusqu’à ce qu’une nouvelle catastrophe se charge de dépoussiérer la question. Pendant ce temps, la débandade du secteur se poursuit.
يستأثر واقع الصحّة العموميّة في تونس بمحور النقاشات عند كلّ كارثة أو فاجعة، لكنّه سرعان ما يعود إلى درج التجاهل والتهميش تماشيا مع سياسة دولة تتقن كنس المشاكل تحت السجّادة.
En Tunisie, le droit à la Santé est théoriquement garanti par la Constitution. Mais les faits sont têtus, et la pilule dorée a bien du mal à passer. Question santé, près de deux millions de Tunisiens ne bénéficient pas de couverture sociale.
من بين أكثر من 7000 آلاف حالة مصابة بمرض نقص المناعة المكتسبة، 26% منهم فقط على علم بحقيقة اصابتهم ويتلقون الاحاطة الطبية المطلوبة. إنّ حجم التعتيم المفروض على هذا الموضوع، يزيد من تعقيد وضعية المصابين والوقاية من هذا المرض، كما أنّ الوصم الصادر عن العاملين في القطاع الصحيّ تجاه المصابين يعقد شملهم بالرعاية الصحيّة.
Alors que les centres de dialyse sont en crise et que les professionnels de santé multiplient les alertes, 12 mille malades souffrant d’insuffisance rénale sont habitués à subir une dialyse 3 à 4 fois par semaine pour survivre. De quoi nous pousser à nous pencher sur l’état des lieux des transplantations rénales, et du don d’organes en général.
الحديث عن الوضع الصعب الذي يمر به قطاع الصحة العمومية ليس بجديد. لكن المستجد الكارثي يتمثل في اختفاء ما يقارب 700 نوع دواء من الصيدليات، بعضها حياتيّ لأصحاب الأمراض المزمنة. كارثة حذر المختصون من عواقبها على قطاع الصحة وحياة المرضى، دون أن نرى تعاطيا جديا من سلط الإشراف
نفى الرئيس قيس سعيد، خلال زيارته إلى جندوبة الاثنين 26 ديسمبر في موكب تدشين مركز الطب الجراحي والاستعجالي بجندوبة، أن تكون هناك أزمة في مراكز تصفية الدم. الرئيس لمّح إلى أن أطرافا سياسية وراء الترويج لوجود هذه الأزمة. فما حقيقة هذا التصريح؟
La bande côtière de la Tunisie s’étendant sur 1.300 km est l’une des premières richesses du pays. Une ressource mise en péril par la pollution. Chaque année, le ministère de la Santé publie une liste de plages interdites à la baignade. L’ONAS est pointée du doigt. Des analyses révèlent la présence de germes fécaux à des concentrations importantes. Et le laisser-faire n’incite guère les unités industrielles à limiter leurs rejets polluants.
« La connaissance des maladies infectieuses enseigne aux hommes qu’ils sont frères et solidaires. Nous sommes frères parce que le même danger nous menace, solidaires parce que la contagion nous vient le plus souvent de nos semblables». Une citation de Charles Nicolle qui devrait inciter les responsables mondiaux à opter pour un nouvel ordre économique basé sur plus de solidarité et de coopération entre les peuples. Et il s’agit d’une nécessité absolue, car le coronavirus n’a pas dit son dernier mot.
La Tunisie est devenue une terre d’accueil pour des migrants de plus en plus nombreux. Cependant, beaucoup parmi eux sont en situation irrégulière. En l’absence d’un cadre législatif complet, ils rencontrent des difficultés pour se soigner. Certains peuvent même y laisser la vie tant l’accès à la santé demeure lacunaire ou parfois même inexistant.
Des enquêtes révèlent que l’usage du préservatif est en régression en Tunisie. Et les filles seraient plus nombreuses à le rejeter. L’habitude des rapports sexuels non protégés relèverait-elle de considérations d’ordre culturel ? Un problème de santé publique puisque le rejet du préservatif est un des facteurs conduisant à la hausse du nombre des avortements et des personnes atteintes du VIH.
On Saturday, October 30, around 30 people in downtown Tunis protested the President’s new decree mandating vaccination passes for all public spaces. It’s one of several small protests that have occurred around the issue in both Tunis and other cities.
تقنية الجيل الخامس أثارت جدل حول العالم. العديد من المختصيّن حذّروا من مخاطر استعمالاتها على المستوى الصحّي والاقتصادي والأمني. في حين يعتبر البعض الآخر أنها ضرورية للالتحاق بركب الدول المتقدّمة في مجال عالم الاتصالات. لمزيد فهم تداعيات استخدام هذه التكنولوجيا، حاورت نواة الأستاذة الجامعية حياة بن سعيد.
En médecine, on trouve deux grandes familles : jeunes médecins et seniors. La différence, l’orpheline, entre les deux est le nombre d’années après le résidanat. Cette stratification, bien que des fois banalisée, est d’une importance capitale au point qu’elle conditionne le vécu et l’avenir des jeunes médecins.