Santé publique 59

جناح الحقوق الاجتماعية لا يحلق دون جناح الحقوق السياسية

مع إدراك سنة 2024 منعطفها الأخير مثقلة بأحداثها، تعايدنا الذكرى 76 للإعلان العالمي لحقوق الانسان هذه السنة بحياء وانكسار، محمّلة بالانتهاكات والجرائم والحيف وشتّى الويلات التي كابدتها البشرية على امتداد العام. عام من ضرب الحقوق على بكرة أبيها وإبادة في غزة أصابت الإنسانية في مقتل.

Hausse des infections sexuelles en Tunisie : interview avec le docteur Fitouhi

En 2023, on estime à environ 8 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH en Tunisie. Parmi elles, seulement 2 240 sont officiellement diagnostiquées comme porteuses du virus. En revanche, aucun chiffre précis n’est disponible concernant le nombre de cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) dans le pays. Les professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme face à la recrudescence des IST. Pour en savoir plus, Nawaat a interviewé Bahzed Welyeddine Fitouhi, président de l’Association tunisienne pour l’éducation sanitaire.

فيروس نقص المناعة البشري في تونس: مرض الاقصاءات والاستثناءات

من بين أكثر من 7000 آلاف حالة مصابة بمرض نقص المناعة المكتسبة، 26% منهم فقط على علم بحقيقة اصابتهم ويتلقون الاحاطة الطبية المطلوبة. إنّ حجم التعتيم المفروض على هذا الموضوع، يزيد من تعقيد وضعية المصابين والوقاية من هذا المرض، كما أنّ الوصم الصادر عن العاملين في القطاع الصحيّ تجاه المصابين يعقد شملهم بالرعاية الصحيّة.

نواة في دقيقة: فقدان الأدوية في تونس، جريمة دولة مكتملة الأركان

الحديث عن الوضع الصعب الذي يمر به قطاع الصحة العمومية ليس بجديد. لكن المستجد الكارثي يتمثل في اختفاء ما يقارب 700 نوع دواء من الصيدليات، بعضها حياتيّ لأصحاب الأمراض المزمنة. كارثة حذر المختصون من عواقبها على قطاع الصحة وحياة المرضى، دون أن نرى تعاطيا جديا من سلط الإشراف

ما حقيقة انكار قيس سعيد وجود أزمة في مراكز تصفية الدم؟

نفى الرئيس قيس سعيد، خلال زيارته إلى جندوبة الاثنين 26 ديسمبر في موكب تدشين مركز الطب الجراحي والاستعجالي بجندوبة، أن تكون هناك أزمة في مراكز تصفية الدم. الرئيس لمّح إلى أن أطرافا سياسية وراء الترويج لوجود هذه الأزمة. فما حقيقة هذا التصريح؟

Mer en péril: Attention excréments et déchets industriels

La bande côtière de la Tunisie s’étendant sur 1.300 km est l’une des premières richesses du pays. Une ressource mise en péril par la pollution. Chaque année, le ministère de la Santé publie une liste de plages interdites à la baignade. L’ONAS est pointée du doigt. Des analyses révèlent la présence  de germes fécaux à des concentrations importantes. Et le laisser-faire n’incite guère les unités industrielles à limiter leurs rejets polluants.

Le coronavirus n’a pas dit son dernier mot

« La connaissance des maladies infectieuses enseigne aux hommes qu’ils sont frères et solidaires. Nous sommes frères parce que le même danger nous menace, solidaires parce que la contagion nous vient le plus souvent de nos semblables». Une citation de Charles Nicolle qui devrait inciter les responsables mondiaux à opter pour un nouvel ordre économique basé sur plus de solidarité et de coopération entre les peuples. Et il s’agit d’une nécessité absolue, car le coronavirus n’a pas dit son dernier mot.

Santé publique : la débandade du préservatif

Des enquêtes révèlent que l’usage du préservatif est en régression en Tunisie. Et les filles seraient plus nombreuses à le rejeter. L’habitude des rapports sexuels non protégés relèverait-elle de considérations d’ordre culturel ? Un problème de santé publique puisque le rejet du préservatif est un des facteurs conduisant à la hausse du nombre des avortements et des personnes atteintes du VIH.

(5G) حوار مع الأستاذة حياة بن سعيد حول تكنولوجيا الجيل الخامس

تقنية الجيل الخامس أثارت جدل حول العالم. العديد من المختصيّن حذّروا من مخاطر استعمالاتها على المستوى الصحّي والاقتصادي والأمني. في حين يعتبر البعض الآخر أنها ضرورية للالتحاق بركب الدول المتقدّمة في مجال عالم الاتصالات. لمزيد فهم تداعيات استخدام هذه التكنولوجيا، حاورت نواة الأستاذة الجامعية حياة بن سعيد.

Médecine en Tunisie : la lutte des strates

En médecine, on trouve deux grandes familles : jeunes médecins et seniors. La différence, l’orpheline, entre les deux est le nombre d’années après le résidanat. Cette stratification, bien que des fois banalisée, est d’une importance capitale au point qu’elle conditionne le vécu et l’avenir des jeunes médecins.

Crise du système de santé tunisien : Défaillances et voies de sortie (II)

L’histoire du système de santé en Tunisie remonte à Carthage. Cette époque avait connu 55 médecins carthaginois dont plusieurs femmes. Le 8éme siècle a connu l’école Kairouanaise de médecine, avec Ibn Al Jazzar qui a rédigé plusieurs ouvrages de médecine dénotant un souci social peu commun à l’époque, notamment avec son ouvrage de médecine destiné aux pauvres.
*Article rédigé avec la précieuse contribution de Dr Abdelwahed Abbassi et Dr Mohamed Salah Ben Ammar.