La coordination nationale de L’union des diplômés chômeurs, la structure suprême de l’organisation la plus représentative des diplômés sans emploi en Tunisie, a décidé lors de sa dernière session d’entamer les élections des bureaux régionaux.

La coordination nationale de L’union des diplômés chômeurs, la structure suprême de l’organisation la plus représentative des diplômés sans emploi en Tunisie, a décidé lors de sa dernière session d’entamer les élections des bureaux régionaux.
Le 14 janvier 2011 se sont écoulés 23 ans de dictature, de mainmise d’une famille qui a exploité à satiété la richesse nationale. Un fasciste démesuré a su odieusement conduire le pays vers une faillite économique, sociale et culturelle. Il est fondamental donc qu’un bilan soit dressé pour mieux comprendre la conjoncture et mettre la lumière sur le CAS tunisien, déclencheur du « Printemps arabe » et précurseur d’une nouvelle ère de protestation sociale et politique mondiale.
La Révolution tunisienne était le résultat d’un long processus qui se présente comme une métamorphose profonde qui a marqué notre quotidien. De ce point de vue, une lecture psychanalytique de ce grand moment s’impose avec beaucoup d’acuité pour ne pas se limiter à une approche descriptive car on n’est pas encore habitué à parler de la mémoire collective, même par métaphore.
Il est certainement crucial de lancer un processus de lutte contre la violence nécessitant une intransigeance officielle à l’encontre des fauteurs de troubles et des instigateurs. Néanmoins, il est indispensable de prendre des mesures sociales et économiques au profit des couches populaires pour installer un climat de paix sociale nécessaire à toute transition démocratique capable d’unifier le peuple contre toute atteinte à ses acquis révolutionnaires et ses aspirations.
Alors que la transition démocratique est en péril, que la situation économique critique et le climat politique putride, Moncef Marzouki, […]
D’aucuns vont pousser des cris d’orfraie ! C’est dans le jeu pervers de la politique. Mais moi qui ne suis pas politique, je n’irai pas par quatre chemins !Donc, rêvons d’avoir entre les mains cette… constitution !
ما من أحد يشك اليوم في كلمة الحق التي عنونت بها هذه المقالة، وهي أن الشعب سيّد نفسه؛ بل الكل بلا منازع يدّعي الالتزام بها والعمل على تحقيقها على أرض الواقع. إلا أن ما يقتضي منا واقعنا السياسي اليوم القول به بكل نزاهة هو أن هذه الدعوى تبقى عند العديد من السياسيين من باب كلمة الحق التي يُراد بها الباطل.
Les analyses conceptuelles affichent toujours à assurer que la démocratie directe n’existe plus du moins dans les États moderne contrairement à la conception antique. Cette indiscutable vérité tend à être suivie de l’affirmation qu’une telle démocratie ne peut plus subsister à cause de la taille des sociétés contemporaines.
The last two years witnessed major changes in the MENA region (Middle East and North Africa), Falling down political regimes and starting liberation process in societies which have been living in decades of dictatorships. Those dictatorships were not only on the macro level, the state, but also on the micro level which is the family and even on the personal level.
Le monde arabe allait vivre sa mutation, se libérer de l’autoritarisme et accéder à la pluralité, à plus de justice et de liberté. Néanmoins, la question éthique se trouve totalement occulté comme objet complexe d’étude inséparable de l’analyse du mouvement révolutionnaire.
En ce quarantième jour de l’assassinat de Chokri Belaid qui est, dans le même temps, la véritable date anniversaire de l’indépendance politique de la Tunisie, l’âme du martyr de la Révolution est venue à moi me charger de transmettre un message à nos élites.
Le futur Conseil Constitutionnel tunisien sera dénommé : la Cour Constitutionnelle ou le Tribunal Constitutionnel comme le laisse apparaître le deuxième brouillon du projet de la future Constitution tunisienne présenté le 14 décembre 2012 par le rapporteur général de cette Constitution : Habib Khedher.
La nation est-elle une construction idéologique, une donnée culturelle ou bien une notion due à l’accumulation historique ? Cette question qui donne suite aux propos d’Eric Hobsbawm ouvre le débat sur les méthodes pour mieux appréhender cette problématique dans la Tunisie postrévolutionnaire.
La 3ème et la dernière partie du bilan de la justice transitionnelle. La réussite du choix de recourir à la justice transitionnelle dépend de plusieurs facteurs basés sur une approche mure et réfléchie des droits de l’Homme et loin de la politique, cette idée est loin d’être garantie dans la société tunisienne actuelle tiraillée antre les attentes légitimes des victimes et les pressions politiques accentuées et hésitantes.
جدل كبير يدور حول ما يسمى بقانون تحصين الثورة أو قانون إقصاء التجمعيين من الانتخابات القادمة. في الحقيقة، وبسبب تعطيل مسار العدالة الانتقالية والمحاسبة، أصبح اتخاذ الموقف السليم من هذا القانون معقدا في ظل صعوبة التوفيق بين عقلية ديمقراطية تنبذ الاقصاء، وبين ضرورة حماية البلاد ممن ظلمها في السابق وتسبب في مآسيها. أحاول في هذا المقال الإجابة على هذا السؤال بطرحه وفق مجموعة فرضيات والبحث عن جدوى هذا القانون وفق كل فرضية.
La révolution tunisienne a été souvent dépeinte comme une sorte de « pure » événement, une occurrence « unique » où un « peuple tunisien » quasi mythique et homogène a réussi à se débarrasser de son «dictateur». Par un acte quasi-magique, il aurait suffi que le peuple hurle « dégage » le 14 janvier 2011 pour que le dictateur prenne effectivement la fuite.
Le mot démocratie (la dêmos Kràtos de l’époque antique) est l’un des termes les plus usités du vocabulaire politique. Cette notion forte, par sa dimension transculturelle a donné matière à de très nombreux écrits et réflexions.
Comme chaque année, RSF a publié son rapport sur l’état de la liberté de la presse dans le monde pour 2012. Ce document très médiatisé se veut une photographie de la situation de la profession pays par pays. Cette année, la Tunisie connait un recul conséquent de 4 places en se classant 138e alors que d’autres pays du Printemps arabe progressent.