ضد السياسات الأوروبية والتونسية المناهضة للمهاجرين السّود  والمهاجرات السّوداوات

رسالة مفتوحة من 379 باحثين/ـات وأعضاء المجتمع المدني من الجنوب والشمال ضد ”مذكّرة التّفاهم بشأن شراكة استراتيجية وشاملة بين الاتحاد الأوروبي وتونس“ وضد سياسات الاتحاد الأوروبي المتمثلة في تصدير حدودها الخارجية.

Tunis – Washington : petite histoire diplomatique

Les récentes déclarations du Secrétaire d’Etat, Anthony Blinken, et du futur ambassadeur américain Joey Hood sont le symptôme de la dégradation des rapports entre Tunis et Washington. Même si les liens entre les deux pays ont déjà connu des crises, les oppositions s’expriment désormais ouvertement. Retour sur une relation bicentenaire.

التلفزيون لا يقول الحقيقة

إذا نظرنا اليوم إلي ما تعيشه الجهات الداخلية والأحياء الشعبية (أبناء النزوح الريفي) من منظور الهيمنة يمكننا العودة إلى الصورة النمطية التي تشكلت عبر الإنتاج الدرامي التونسي على مر السنين والتي لا تخرج عن الثنائية البورقبية التي تُمايز بين الناس حسب اعتبارهم داخل المنظومة الحداثية أو خارجها.

Appartenir à Dhiba et Ben Guerdane, entre emblèmes et stigmates

Lorsque l’on interroge les habitants de Dhiba et Ben Guerdane sur leur perception du Sud tunisien, région à laquelle ils revendiquent appartenir, c’est la « marginalisation » tahmîch qu’ils évoquent en premier lieu. La forte perception de l’exclusion transcende les générations et le genre, même si elle est plus aiguë chez les jeunes chômeurs. Elle confirme l’affermissement, depuis la chute de Ben Ali, du tahmîch comme catégorie cognitive structurant la façon dont les populations rendent compte d’elles-mêmes, dans l’ensemble des territoires urbains et périurbains relégués dans le pays, à l’instar des quartiers populaires du Grand-Tunis ou du gouvernorat de Kasserine, à la frontière avec l’Algérie.

Entre les élites et le peuple, les synergies de la révolution

Comment construisons-nous « les élites » ? Quelles sont les perspectives des élites ? C’est sur ces questionnements que le sociologue Michel Camau entame le colloque international consacré à « la transformation des régimes et les recompositions des élites dans le monde arabe après 2010-2011 ». Plus de vingt-deux intervenants de l’Europe et du Maghreb se sont rassemblés les 20 et 21 octobre à Tunis pour une réflexion sociologique devant un public majoritairement constitué de chercheurs.

Terrorisme : les meilleures marches sont les plus courtes

La Tunisie s’apprête en ce dimanche 29 mars à s’offrir « sa » marche républicaine. Sorte d’effet contingent de la mondialisation, le concept se ritualise de part et d’autre de la méditerranée. Mal inspiré, le nouveau pouvoir tunisien pousse le mimétisme jusque la division en deux marches distinctes : celle des puissants, et celle du peuple. Sécurité et photogénisme oblige…

Le lexique de la violence, ou les dérives d’un média « satirique »

Le fait de nourrir l’acte verbal violent avec la succession de paroles insultantes ou d’injures, peut mener vers un cercle vicieux qui aboutit à une violence physique. En effet, l’agression physique est en général l’aboutissement d’un cycle de discours de haine et d’intimidations, l’exemple de la radio des “Mille Collines” dans le génocide Rwandais ou de la presse dans la guerre civile Ivoirienne n’est pas loin. Notre pays en a déjà fait les frais au cours de sa transition démocratique. C’est cette même mécanique qui a conduit à l’agression de Youssef Essedik, de Hamadi Redissi ou de Abdelfettah Mourou. Ici, le parallèle est fait avec le discours de la haine des salafistes qui a été suivi de violence physique, notamment vis-à-vis des artistes lors des évènements d’El Abdellia.

Législatives 2014 : le vote sanction du « moindre mal »

En épluchant, aujourd’hui, les journaux internationaux, on relève, quasiment, les mêmes titres que ceux d’octobre 2011. Alors qu’en octobre 2011, « Les islamistes » étaient en tête, cette année, ce sont les « Laïcs » qui l’emportent. Cette dichotomie hante la presse internationale, avec cette éternelle opposition entre d’un côté « les méchants » islamistes, et de l’autre les « gentils » laïcs, suggérée au fil de la lecture de nombreux articles.

Oqba Ibn Nafi le destourien, et les grandes inconnues des législatives

Signe de leur caractère libre et démocratique, les élections du 26 octobre ne sont pas un scrutin au résultat connu d’avance. Au-delà de la guerre des images, chaque jour qui nous rapproche des élections législatives a pour effet de révéler un peu plus l’ADN, la nature profonde, de certains partis politiques. A Kairouan, ville conservatrice où Nidaa Tounes entend marcher sur les platebandes d’Ennahdha, le style « stambéli » – mausolées prôné par Nidaa a atteint des sommets ce weekend. Populisme ou cas d’école d’efficacité électoraliste ?