Le samedi 1er mars 2014, le Café-Théâtre du Nord a ouvert ses rencontres culturelles du Kef au centre Dramatique et Scénique avec le concert du Quartet Anouar Brahem, un vernissage d’exposition photographique « Le Kef & Alentours ». Le lendemain, dimanche 2 mars, les participants ont visité la Table de Jugurtha et ont passé l’après-midi au centre Café Théâtre du Nord à Tejerouine.
La place de l’art dans l’espace public tunisien (1)
Au cours des récents mouvements de contestation dans les pays arabes et méditerranéens, un genre esthétique très particulier se situant entre le geste, la parole et l’acte, s’est emparé des rues et des espaces publics.
Ils sont jeunes, beaux et intelligents…(Pharrell Williams Cover – We are Happy from Tunisia)
Ceci est un remix monté par Nawaat des « Happy » de Pharrell Williams réalisés par des Tunisiens. Ils sont irrésistibles par leurs fraîcheurs, gaîtés et joie de vivre. Tous ces jeunes tunisiens nous ont servi d’antidépresseur durant la semaine de montage de ce remix. Nous nous sommes mis à plusieurs à choisir les coupes. Et inutile de dire que cela fut l’occasion pour chacun d’entre-nous de défendre ses plans favoris parmi les 17 vidéos disponibles.
Lettre ouverte au Ministre de la Culture Mourad Sakli à propos du secteur cinématographique
Le versant institutionnalisé du secteur cinématographique tunisien est, au moment où vous prenez les rênes du Ministère de la Culture, sous l’emprise de la corruption, du népotisme et de l’arbitraire. Exactement de la même manière et régi par les mêmes personnes qu’avant le 17 décembre 2010.
Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)
Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.
Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (I)
La centralisation, tel un phénomène sclérosé et parasitaire en Tunisie, n’est pas seulement l’apanage de l’économie, de l’entrepreneuriat, et/ou de l’industrie, ou d’autres secteurs. La centralisation est surtout culturelle, et ce, depuis un moment déjà.
La spécificité culturelle et la question de l’Identité : Ouverture et/ou ghettoïsation ?
En Tunisie, depuis que moult questions postrévolutionnaires ont été mises sur la table, principalement celles rattachées aux nombreuses « nouvelles » expressions artistiques qui ont littéralement explosé sur la place tunisienne, comme le rap, le street-art, la performance, le slam, les arts visuels et urbains…, ce point d’interrogation autour de la spécificité culturelle et la question de l’Identité, s’est également dressé.
“Françarabish”, la question linguistique introuvable!
Un Forum Mondial de la langue arabe a eu lieu du 18 au 19 décembre à Tunis. Dans la déclaration finale dite “Déclaration de Tunis”, les participants appellent « les gouvernements arabes à généraliser l’utilisation de la langue arabe dans l’administration, dans tous les cycles de l’enseignement, ainsi que dans les discours officiels aux niveau national, arabe et international ».
Sbeïtla : Il n’y a pas que des bombes dans les montagnes…
Lorsque l’on prend connaissance d’un centre tel que celui du Centre Culturel de Wessaïa, dans la région de Sbeïtla, nous sommes immédiatement interpellés, surtout présentement, où l’on entend plus parler de ces contrées et territoires montagneux que pour signaler multiples dangers ou décompter le nombre de martyrs, quotidiennement assassinés lors d’affrontements avec des terroristes, ou explosés sur des mines.
Tunisie : le rap et l’engagement politique
Depuis quelque temps, on entend beaucoup parler du rap engagé ou le rap politisé. Qui sont les rappeurs ? Ce sont tout simplement des jeunes gens enthousiastes qui ne savent pas forcément ce que veut dire une musique engagée, mais pourtant ils sont plus engagés que certains qui ont monopolisé cet art et ont toujours considéré que le rap n’est qu’une forme d’expression vocale qui ne se soumet à aucune loi de musique ni de poésie
Art et Violence. Où commence l’un, où finit l’autre… et vice-versa
L’on ne compte plus le nombre d’attaques contre les artistes, leur créations, leurs paroles, leurs opinons, leurs libertés d’expression. Plusieurs fois, ils ont fait et été l’objet d’agressions physiques, verbales, écrites. Devenus ennemis incommensurables des salafistes, qui les violentent et les menacent de mort, approuvés directement ou indirectement par les islamistes d’une part, du système judicaire et des policiers d’autre part
Lettre ouverte à Mr Fathi Kharrat et ses complices, la police de la pensée !
Surplombant la vieille Médina de Tunis, le bâtiment du ministère de la culture abrite plusieurs départements administratifs. Comme les ruelles désastreuses de la vieille Médina, le ministère de la culture est une sorte de labyrinthe froid d’étages salis et de couloirs sans âmes. Au bout d’un de ces couloirs, vous êtes, Mr Kharrat, un occupant d’un bureau.
“Bastardo”, ou l’indigence de la nature humaine telle que dépeinte par Néjib Belkadhi
Quel rapport y a-t-il entre Wim Wenders, Abel Ferrara, Ettore Scola ou Quentin Tarantino avec le cinéaste Tunisien Néjib Belkadhi ? Probablement cette capacité à sonder, chacun à sa manière, la nature humaine pour la retranscrire formidablement dans une œuvre, à l’univers si particulier, qui ne laisse guère indifférent.
Dessinateurs et tagueurs : L’insurrection graphique
Avant la révolution, les dessinateurs et les tagueurs tunisiens ne s’exprimaient pas ou peu. Aujourd’hui, dans les rues et sur les réseaux sociaux, ils saisissent à travers leurs slogans ou leurs dessins l’amertume, les déceptions ou le ras-le-bol d’une population désillusionnée.
Des intellectuels tunisiens fondent le « Mouvement culturel révolutionnaire » (MCR)
C’est en réaction aux agressions subies par les artistes que le « Mouvement Culturel Révolutionnaire » (MCR) a vu le jour. Ce 6 juillet, le Kef n’a pas pu apprécié le spectacle de la troupe Fani Raghman 3ani . La violence à l’encontre des artistes qui exécutaient ce spectacle de rue a prouvé encore une fois « qu’on marche à reculons ».
Après L7a9ed et Oukacha Family, d’autres rappeurs marocains soutiennent Weld El 15
Après L7a9ed et Oukacha Family, d’autres rappeurs marocains soutiennent Weld 15. Fes, Rabat, Temara, Salé, Casablanca et Oujda… Huit rappeurs marocains provenant de 6 villes différentes se sont réunis sur un seul et même morceau avec clip…
Maroc : Mouad El 7a9ed rappe sa solidarité avec Weld El 15
Mouad Belghouat et ses amis de « Oukacha Family » : Danger et L’Ghadeb ont tenu à dédier une chanson au rappeur tunisien Weld 15 pour exprimer non seulement leur solidarité mais aussi pour chanter pour la liberté et s’insurger contre les violences policières.
Etat des lieux de la photographie en Tunisie
La prise de vue photographique, en soi, occupe tout son sens et sa puissance dans la relation que le photographe essaie d’entretenir avec le temps et son temps. Amateur ou professionnel, amateur puis professionnel, de ses débuts dans la photographie jusqu’à ses premières « cibles » et ses premières révélations, ses « fixations » s’implantent peu à peu dans son quotidien et deviennent cet unique et véritable ciment qui nous colle littéralement à une « chose » pour la vie.