« Esmaâni », une expression familière que même les très jeunes enfants commencent à prononcer dès leurs premiers mots. « Esmaâni », c’est vouloir dire « écoute-moi », « regarde-moi », « j’existe ». Autant dire, des nécessités pour chaque individu, en tant qu’être social. …
Cinéma : Babylon Aux confins du visible
« Babylon », a finalement déambulé son expérience dans le grand Tunis. Long-métrage documentaire indépendant de toute structure et autofinancé par une jeune boite de production, « Exit Productions », pensé, imaginé et mis en œuvre par trois non moins jeunes réalisateurs, Ismaël, Youssef Chebbi et Ala Eddine Slim, ce film est un véritable exercice de style avec l’accouchement programmé d’une nouvelle facture cinématographique nationale.
« Yaka Yaka. Org », ou le « Cri » de la Caricature Critique
Révélé à partir d’une rencontre, comme toutes les bonnes initiatives qui naissent sur les frêles lignées du hasard, mais surtout accouché suite à la volonté de quelques personnes, dont « Hasni », du site « Réveil Tunisien », élément perturbateur et subversif pour les consciences frileuses, censuré et piraté pendant l’ère Ben-Alienne
Tzvetan Todorov à la Cité des Sciences de Tunis : Un verbe substantiel
La Tunisie a accueilli l’une des plus importantes figures de la pensée contemporaine. Le vendredi 12 Octobre à partir de 15h, Tzvetan Todorov a fait l’objet d’une rencontre sous forme de débat à l’ « Ecole Normale Supérieure de Tunis », pour ensuite donner une conférence, à « La Cité des Sciences ».
Rentrée artistique 2012 : Entre mutisme et timidité, s’aménage l’épreuve…(II)
Mettre une œuvre sur un mur, c’est essentiellement un acte politique, mais la nouvelle donne, frappante et manifeste, c’est la politisation de l’Art en Tunisie. Son contexte politique, social et culturel touchent et transmutent profondément le corps de métier et le secteur professionnel des galeristes.
Rentrée artistique 2012: Entre mutisme et timidité, s’aménage l’épreuve… (I)
La rentrée artistique 2012 semble déréglée. Inégale, discontinue, elle se fait de manière irrégulière. Dans un silence total, « omerta » inhabituelle, il y a comme de la retenue dans les stratosphères de l’Art. Modération ou bienséance déplacée ? Prudence et/ou pudeur ?
Tunisie : Le ministre de la Culture change d’avis et plaide pour l’abandon des poursuites contre les artistes
Lors de la conférence de presse qui a eu lieu hier 4 septembre, M.Mabrouk a annoncé qu’il soutient entièrement les artistes, que 16 personnes sont poursuivies en justice suite aux actes de violence lors de l’éclatement de l’affaire Abdellia
Les Tunisiens et le « sacré »
Les insultes visant « le sacré » des Musulmans en Tunisie se font de plus en plus dangereuses et menacent désormais la paix et l’unité même de la société Tunisienne et les acquis révolutionnaires. On se rappelle tous, la violence, les émeutes et clashes que les fameux tableaux de l’Ebdelléa. La sensitivité populaire aigu visa vis des œuvres « blasphèmes » et le potentiel du dérapages en Tunisie est donc un fait clair à tous.
La “street poetry” : “Klém cheraà” de la jeunesse tunisienne
Loin de la monotonie des habitudes ramadanesques tunisiennes, qui oscille entre les séries télévisées et les salons de thé de la banlieue nord de Tunis, des jeunes ont préféré prendre un autre chemin via l’événement hebdomadaire “Klém cheraà”/”street poetry” qui se tient chaque mercredi soir durant le mois de ramadhan.
L’art de rue à Gafsa : Première victime du Ramadan ?
Dix-huit mois après le soulèvement populaire qui a mis fin au règne de Ben Ali, l’un des rares signes tangibles de cet événement est incontestablement la libération de la parole. Le Graffiti, le tag et les différentes formes d’expression de l’art de rue ont été une des matérialisations concrètes de cette libération de la parole et de la pensée.
27 artistes tunisiens ont reçu des menaces de mort
Omar Ghedamsi, secrétaire général du syndicat des artistes tunisiens nous a informé aujourd’hui que 27 artistes tunisiens ont reçu des menaces de mort. Suite aux événements de l’exposition Le Printemps des arts au Palais Abdellia, une vague d’appel au meurtre pour “mécréance et atteinte au sacré” a été lancée…
Tunisie : Le ministère de la Culture ferme une galerie d’art
Le 12 Juin, le ministère tunisien de la Culture a décidé de fermer temporairement le Palais El-Abdelia, lieu où s’était tenue la cérémonie de clôture du très controversé Printemps des Arts, le dimanche 10 juin. Dans la nuit du 10 juin des islamistes ultra-conservateurs ont attaqué la galerie,…
Des salafistes détruisent des œuvres artistiques au Palais Abdellia
Vers 23h les salafistes sont revenus au Palais Abdellia. Ils ont crié des slogans contre les artistes en les traitant de mécréants … Entre minuit et minuit et demi ils ont été dispersés par la police qui surveillait les lieux. Mais vers 1 heure du matin ils ont pu finalement s’infiltrer au palais, ils ont tagué les murs et à l’intérieur ils ont lacéré une dizaine d’ouvres
« Fausse Note » de Majdi Smiri : Une Fausse Note qui fait mal aux yeux
Pour une fois il y a du monde, pour voir le film « Fausse Note » de Majdi Smiri, avec une brochette d’acteurs du petit écran et du cinema, Hichem Rostom, Lotfi Dziri , Lotfi Abdelii, et même Mohamed Dahech l’humoriste….
Interview avec Mehdi Hmili, auteur-réalisateur du film “La nuit de Badr”
Le 17 mai est la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. On a choisit pour illustrer cette thématique de faire une interview avec Mehdi Hmili, auteur-réalisateur de son dernier film « La nuit de Badr » qui a été projeté la semaine dernière à Tunis et qui a été retenu pour participer au Short Film Corner
CheckPoint 303 Live in Tunis
Le 24 avril dernier, L’Association des arts pour le cinéma et le théâtre du Kef a régalé les amateurs de musique électronique en conviant sur la scène de l’Institut supérieur des arts dramatique , un des groupes les plus emblématique de la scène underground tunisienne, j’ai nommé Check Point 303
Madou Mc à l’honneur à Doc à Tunis
Lors de la deuxième journée de Doc à Tunis, le film Golden Man de Hssan Abdélghni a été projeté au Théâtre Municipal vers 19h. Mme Amina Azzouz, directrice artistique de cette manifestation, a présenté le programme.
Tunisie : Quand l’art devient lutte
Il paraît que l’art permet à l’être humain de rêver. Ça c’est pour le premier rôle. L’art est aussi un un baromètre. Il sent la société, perçoit ses mouvements, s’en inspire et donne à voir. Et puis il finit toujours par représenter le monde et surtout par le transformer.