Culture 476

L’Association des Arts pour le Cinéma et le Théâtre du Kef: Un regain salvateur d’énergies humaines créatrices

Depuis maintenant deux ans, plusieurs natifs de la région keffoise œuvrent à réinsuffler à cette terre marginalisée du Nord-Ouest une brise créatrice et salutaire. Ayant pour objectif fondamental le développement local de la région en tant que développement durable par le biais de la culture, l’Association des Arts pour le Cinéma et le Théâtre du Kef, se veut être un levier pour la réalisation de nouveaux projets, à travers l’expression des atouts artistiques de sa population.

Pour une nouvelle conscience patrimoniale

Au sens étymologique, le mot patrimoine désigne, selon le Dictionnaire de la langue française de Paul- Émile Littré, « un bien d’héritage qui descend suivant les lois de pères et mères à leurs enfants ». Cette définition très simpliste qui remonte au 1866 ne traduit pas la réalité compliquée du concept qui devint de plus en plus composite.

Culture : Le Monde du 4ème Art en Tunisie

En Tunisie, même si c’est le protectorat français qui a contribué à l’installation puis à la diffusion du théâtre, ce à partir de la fin du 19ème siècle jusqu’aux débuts du 20ème, il va sans dire que le 4ème Art tunisien a su se doter depuis d’une identité et d’une généalogie bien spécifique. Qu’en est-il aujourd’hui, bien des années ultérieurement ? Après tant de changements générationnels, sociaux et humains ?

Tunisie : La révolution culturelle en marche

L’affiche de l’atelier « Luttes et Expressions Artistiques », tenu hier mercredi 27 Mars de 16 à 18h30, au Campus Universitaires de Tunis, dans le cadre du Forum Social Mondial 2013, parle d’elle-même. « La révolution culturelle tunisienne » écrite en lettres calligraphiques arabes, noires charbon, sur un fond parsemé de taches de sang.

Lab 619 – Trimestriel tunisien de bandes-dessinées : Anatomie d’un nouveau-né.

C’est un nouveau périodique de bande-dessinée, fruit d’une réunion professionnelle et humaine de sept auteurs, tous passionnés par le 9ème Art. La diffusion, la popularisation et la démocratisation de « La » bande-dessinée comme expression artistique, mais aussi citoyenne à part entière, à la croisée de l’écrit et du graphique, est en quelque sorte leur combat

Une double peine infligée au martyr Chokri Belaïd : celle de sa vie et celle de sa mémoire

Dimanche dernier, suite à l’appel des syndicats artistiques réunis pour organiser « Les artistes contre le crime… Chokri Belaïd, l’oiseau de la Liberté continuera à chanter », quelques milliers de personnes se sont rassemblées le 17 Février, sur l’Esplanade Menzah 6. Une mobilisation sans précédent dans le monde artistique pour immédiatement déteindre sur le monde citoyen, tous deux ne devant jamais se séparer, car ici même réside leur véritable force : dans l’union, voir l’unicité.

“Art/cè Seulement” de et par Nawel Skandrani et Jawhar Basti.

Le 20, 21 et 22 Décembre dernier, nous avons assisté au dernier cycle d’« Art/cè Seulement » dans la capitale tunisoise, au théâtre « le 4ème Art ». Avec une chorégraphie (danse et jeu), un texte, une mise en scène et une scénographie réfléchis par Nawel Skandrani, et une musique dont la composition et l’interprétation sont l’œuvre de l’auteur, compositeur et interprète tunisien, Jawhar Basti.

سامي بن غربيّة ” Borj erroumi XL ” : حل كتاب

سامي بن غربيّة يقدّم كتابه ” Borj erroumi XL ” بعد صدوره مؤخرا بمعرض الكتاب بالكرم. رواية سفر و تجربة ثريّة إنطلقت منذ التعرّض للإيقاف بتونس و للبحث من طرف أمن الدّولة سنة 1998. مزيج بين الطّابع القصصي، السّيرة الذاتيّة و أشكال أدبيّة أخرى إلى جانب العديد من التحاليل السّياسيّة، الدّينيّة و الجيوستراتيجيّة.

Bilan d’un an de “légitimité” : La culture, un secteur porté par ses acteurs et non par ses gouverneurs

Au moment des élections du 23 Octobre 2011, les attentes étaient grandissantes. Politiques, sociales, économiques, culturels, professionnelles. Légitimes. Au bout d’une année de « constituante », constitutive et symptomatique, dans tous les cas, essentielle, fondamentale et caractéristique d’un pays en (re)construction, qu’en est-il de notre « Culture »?