Culture 499

“Art/cè Seulement” de et par Nawel Skandrani et Jawhar Basti.

Le 20, 21 et 22 Décembre dernier, nous avons assisté au dernier cycle d’« Art/cè Seulement » dans la capitale tunisoise, au théâtre « le 4ème Art ». Avec une chorégraphie (danse et jeu), un texte, une mise en scène et une scénographie réfléchis par Nawel Skandrani, et une musique dont la composition et l’interprétation sont l’œuvre de l’auteur, compositeur et interprète tunisien, Jawhar Basti.

سامي بن غربيّة ” Borj erroumi XL ” : حل كتاب

سامي بن غربيّة يقدّم كتابه ” Borj erroumi XL ” بعد صدوره مؤخرا بمعرض الكتاب بالكرم. رواية سفر و تجربة ثريّة إنطلقت منذ التعرّض للإيقاف بتونس و للبحث من طرف أمن الدّولة سنة 1998. مزيج بين الطّابع القصصي، السّيرة الذاتيّة و أشكال أدبيّة أخرى إلى جانب العديد من التحاليل السّياسيّة، الدّينيّة و الجيوستراتيجيّة.

Bilan d’un an de “légitimité” : La culture, un secteur porté par ses acteurs et non par ses gouverneurs

Au moment des élections du 23 Octobre 2011, les attentes étaient grandissantes. Politiques, sociales, économiques, culturels, professionnelles. Légitimes. Au bout d’une année de « constituante », constitutive et symptomatique, dans tous les cas, essentielle, fondamentale et caractéristique d’un pays en (re)construction, qu’en est-il de notre « Culture »?

Cinéma : Babylon Aux confins du visible

« Babylon », a finalement déambulé son expérience dans le grand Tunis. Long-métrage documentaire indépendant de toute structure et autofinancé par une jeune boite de production, « Exit Productions », pensé, imaginé et mis en œuvre par trois non moins jeunes réalisateurs, Ismaël, Youssef Chebbi et Ala Eddine Slim, ce film est un véritable exercice de style avec l’accouchement programmé d’une nouvelle facture cinématographique nationale.

Les Tunisiens et le « sacré »

Les insultes visant « le sacré » des Musulmans en Tunisie se font de plus en plus dangereuses et menacent désormais la paix et l’unité même de la société Tunisienne et les acquis révolutionnaires. On se rappelle tous, la violence, les émeutes et clashes que les fameux tableaux de l’Ebdelléa. La sensitivité populaire aigu visa vis des œuvres « blasphèmes » et le potentiel du dérapages en Tunisie est donc un fait clair à tous.

L’art de rue à Gafsa : Première victime du Ramadan ?

Dix-huit mois après le soulèvement populaire qui a mis fin au règne de Ben Ali, l’un des rares signes tangibles de cet événement est incontestablement la libération de la parole. Le Graffiti, le tag et les différentes formes d’expression de l’art de rue ont été une des matérialisations concrètes de cette libération de la parole et de la pensée.

27 artistes tunisiens ont reçu des menaces de mort

Omar Ghedamsi, secrétaire général du syndicat des artistes tunisiens nous a informé aujourd’hui que 27 artistes tunisiens ont reçu des menaces de mort. Suite aux événements de l’exposition Le Printemps des arts au Palais Abdellia, une vague d’appel au meurtre pour “mécréance et atteinte au sacré” a été lancée…

Des salafistes détruisent des œuvres artistiques au Palais Abdellia

Vers 23h les salafistes sont revenus au Palais Abdellia. Ils ont crié des slogans contre les artistes en les traitant de mécréants … Entre minuit et minuit et demi ils ont été dispersés par la police qui surveillait les lieux. Mais vers 1 heure du matin ils ont pu finalement s’infiltrer au palais, ils ont tagué les murs et à l’intérieur ils ont lacéré une dizaine d’ouvres