In a rather low-key, overlooked way, the Tunisian Minister of Culture, Mourad Sakli, has announced yesterday on a radio program on Jawhara FM that the ministry plans on privatizing Tunisian heritage sites. The plan is to have private companies lease the sites for periods of 25 to 30 years.
Cinéma : “Bastardo” de Luxor à Tétouan, de Lyon à Tunis, malgré l’indigence de l’infrastructure cinématographique en Tunisie !
Malgré les difficultés d’infrastructure, “Bastardo” a été vu par 50 000 personnes en Tunisie. Ce qui incarne, en soi, une performance. D’autres films tunisiens n’atteindront jamais ce chiffre en Tunisie, tant l’infrastructure cinématographique est à l’agonie. Avoir des mosquées dans chaque quartier, cela sert sûrement la foi. Que quelques-unes de ces mosquées ne soient pas adossées à des « temples » de la culture, et toutes les mosquées risqueraient de ne plus servir uniquement la foi !
Danseurs Citoyens – Entretien avec Bahri Ben Yahmed : La résistance, par la danse, comme une lutte contre toute forme d’obscurantisme
Quand danser « hors les murs », en rupture totale avec les conventions, devient une forme de résistance sur des territoires assombris par l’obscurantisme, l’action artistique se conjugue à la première personne du militantisme et de la citoyenneté. Le corps dans l’espace public est un engagement en soi, alors aspirer au changement des mentalités sociétales devient le front de tous les possibles.
Culture/Tourisme/Culture : Possibilité et défaillance d’un mariage contre-nature
La culture, et à fortiori la culture d’un pays, cela s’entrevoit. Toutes les données qui font la culture d’une région, d’une surface territoriale, ou d’un continent « x », ne sont pas (exclusivement) les musées et les sites archéologiques. Ce qui fait la richesse de la Tunisie, ne se résument pas, uniquement, à la grande Carthage, aux médinas, kasbah, mosquées, ribat, zaouias, souks, kobba, borj, bab, ou skifa, etc. La culture c’est aussi l’envers du décor.
La Foire Internationale du livre de Tunis en crise
Cette année, la 30e édition de la foire internationale du livre risque de ne pas avoir lieu. C’est ce qu’a décidé le ministre de la Culture, Mourad Sakli, après une réunion avec l’Union des Editeurs Tunisiens. Alors que le ministère de la Culture annonce, dans un communiqué, la tenue d’une conférence de presse, vendredi prochain, à ce sujet, l’Union des Editeurs Tunisiens nie avoir voulu bloquer la tenue de la Foire du livre.
Parution de “Tunisie : Fragments de révolution”, le livre du rattrapage démocratique
A l’origine du livre, le blog collectif El Kasbah, devenu l’un des repères virtuels des déroutés de l’après-révolution. C’est suite au sit-in d’El Kasbah2, que Riadh Sifaoui, un Tunisien de la diaspora, lance ce blog qui a vocation d’agora et de sentinelle.
La place de l’art dans l’espace public tunisien (2)
Des artistes, des collectifs de citoyens portés vers les arts et la culture, des hommes et femmes de culture, des journalistes, des blogueurs, etc., se sont affirmés ces trois dernières années comme étant des éléments porteurs de changements et donc d’engagement par rapport au thème et à la question du rôle de l’art et de la culture dans le processus de transition démocratique.
Between criminalization and marginalization, Art remains a counter-movement in Tunisia
Two themes that prevail in blogs, reports, news articles, and interviews about art and artists in Tunisia are the gap between politics and people, especially youth, and the criminalization and marginalization of art and artists that has continued after the revolution.
Aspire to Inspire: A real chance to express yourself through performative poetry
To express one’s self, to voice one’s worries, one’s aspirations and one’s thoughts is an utterly human right. It is not a privilege to openly and fiercely say what one believes and what one dreams. The youth today, in our Tunisia, overflow with powerful emotions, to use the phrasing of the English poet Wordsworth.
OxyJeunes #2
OxyJeunes فقرة تسعى إلى التعريف بالمبادرات الفنية الشبابية في تونس
Anouar Brahem décentralise par son art et redonne de l’espoir au Kef
Le samedi 1er mars 2014, le Café-Théâtre du Nord a ouvert ses rencontres culturelles du Kef au centre Dramatique et Scénique avec le concert du Quartet Anouar Brahem, un vernissage d’exposition photographique « Le Kef & Alentours ». Le lendemain, dimanche 2 mars, les participants ont visité la Table de Jugurtha et ont passé l’après-midi au centre Café Théâtre du Nord à Tejerouine.
La place de l’art dans l’espace public tunisien (1)
Au cours des récents mouvements de contestation dans les pays arabes et méditerranéens, un genre esthétique très particulier se situant entre le geste, la parole et l’acte, s’est emparé des rues et des espaces publics.
Ils sont jeunes, beaux et intelligents…(Pharrell Williams Cover – We are Happy from Tunisia)
Ceci est un remix monté par Nawaat des « Happy » de Pharrell Williams réalisés par des Tunisiens. Ils sont irrésistibles par leurs fraîcheurs, gaîtés et joie de vivre. Tous ces jeunes tunisiens nous ont servi d’antidépresseur durant la semaine de montage de ce remix. Nous nous sommes mis à plusieurs à choisir les coupes. Et inutile de dire que cela fut l’occasion pour chacun d’entre-nous de défendre ses plans favoris parmi les 17 vidéos disponibles.
OxyJeunes #1 : Nouvelle rubrique vidéos de Nawaat
OxyJeunes فقرة تسعى إلى التعريف بالمبادرات الفنية الشبابية في تونس
كلّ مفروض مرفوض: نحو ثقافة بديلة؟
إنّ الثقافة البديلة التي فرضت نفسها بشكل ملفت بعد 14 جانفي، تستوجب الوقوف على مدى قدرة الشباب على الخلق وكسر التضييق على كلّ ما هو غير مألوف، فبإمكانيات متواضعة ومعالجة فريدة للمضمون الثقافيّ، استطاعت هذه الحركات الثقافيّة أن تفتكّ نصيبا هاما من الاهتمام وأن تجد جمهورا من المتابعين الذين أحسّوا بمدى جديّة وصدق والتزام هذا النمط الثقافي الحديث بقضايا الناس ومشاغلهم الأساسيّة بعيدا عن كلّ الحسابات السياسيّة والحزبيّة الضيّقة.
Lettre ouverte au Ministre de la Culture Mourad Sakli à propos du secteur cinématographique
Le versant institutionnalisé du secteur cinématographique tunisien est, au moment où vous prenez les rênes du Ministère de la Culture, sous l’emprise de la corruption, du népotisme et de l’arbitraire. Exactement de la même manière et régi par les mêmes personnes qu’avant le 17 décembre 2010.
Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)
Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.
Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (I)
La centralisation, tel un phénomène sclérosé et parasitaire en Tunisie, n’est pas seulement l’apanage de l’économie, de l’entrepreneuriat, et/ou de l’industrie, ou d’autres secteurs. La centralisation est surtout culturelle, et ce, depuis un moment déjà.