Culture 760
Nejib Belkadhi Bastardo Khadhra

Cinéma : “Bastardo” de Luxor à Tétouan, de Lyon à Tunis, malgré l’indigence de l’infrastructure cinématographique en Tunisie !

Malgré les difficultés d’infrastructure, “Bastardo” a été vu par 50 000 personnes en Tunisie. Ce qui incarne, en soi, une performance. D’autres films tunisiens n’atteindront jamais ce chiffre en Tunisie, tant l’infrastructure cinématographique est à l’agonie. Avoir des mosquées dans chaque quartier, cela sert sûrement la foi. Que quelques-unes de ces mosquées ne soient pas adossées à des « temples » de la culture, et toutes les mosquées risqueraient de ne plus servir uniquement la foi !

Danseurs Citoyens – Entretien avec Bahri Ben Yahmed : La résistance, par la danse, comme une lutte contre toute forme d’obscurantisme

Quand danser « hors les murs », en rupture totale avec les conventions, devient une forme de résistance sur des territoires assombris par l’obscurantisme, l’action artistique se conjugue à la première personne du militantisme et de la citoyenneté. Le corps dans l’espace public est un engagement en soi, alors aspirer au changement des mentalités sociétales devient le front de tous les possibles.

Culture/Tourisme/Culture : Possibilité et défaillance d’un mariage contre-nature

La culture, et à fortiori la culture d’un pays, cela s’entrevoit. Toutes les données qui font la culture d’une région, d’une surface territoriale, ou d’un continent « x », ne sont pas (exclusivement) les musées et les sites archéologiques. Ce qui fait la richesse de la Tunisie, ne se résument pas, uniquement, à la grande Carthage, aux médinas, kasbah, mosquées, ribat, zaouias, souks, kobba, borj, bab, ou skifa, etc. La culture c’est aussi l’envers du décor.

La Foire Internationale du livre de Tunis en crise

Cette année, la 30e édition de la foire internationale du livre risque de ne pas avoir lieu. C’est ce qu’a décidé le ministre de la Culture, Mourad Sakli, après une réunion avec l’Union des Editeurs Tunisiens. Alors que le ministère de la Culture annonce, dans un communiqué, la tenue d’une conférence de presse, vendredi prochain, à ce sujet, l’Union des Editeurs Tunisiens nie avoir voulu bloquer la tenue de la Foire du livre.

La place de l’art dans l’espace public tunisien (2)

Des artistes, des collectifs de citoyens portés vers les arts et la culture, des hommes et femmes de culture, des journalistes, des blogueurs, etc., se sont affirmés ces trois dernières années comme étant des éléments porteurs de changements et donc d’engagement par rapport au thème et à la question du rôle de l’art et de la culture dans le processus de transition démocratique.

Anouar Brahem décentralise par son art et redonne de l’espoir au Kef

Le samedi 1er mars 2014, le Café-Théâtre du Nord a ouvert ses rencontres culturelles du Kef au centre Dramatique et Scénique avec le concert du Quartet Anouar Brahem, un vernissage d’exposition photographique « Le Kef & Alentours ». Le lendemain, dimanche 2 mars, les participants ont visité la Table de Jugurtha et ont passé l’après-midi au centre Café Théâtre du Nord à Tejerouine.

Ils sont jeunes, beaux et intelligents…(Pharrell Williams Cover – We are Happy from Tunisia)

Ceci est un remix monté par Nawaat des « Happy » de Pharrell Williams réalisés par des Tunisiens. Ils sont irrésistibles par leurs fraîcheurs, gaîtés et joie de vivre. Tous ces jeunes tunisiens nous ont servi d’antidépresseur durant la semaine de montage de ce remix. Nous nous sommes mis à plusieurs à choisir les coupes. Et inutile de dire que cela fut l’occasion pour chacun d’entre-nous de défendre ses plans favoris parmi les 17 vidéos disponibles.

كلّ مفروض مرفوض: نحو ثقافة بديلة؟

إنّ الثقافة البديلة التي فرضت نفسها بشكل ملفت بعد 14 جانفي، تستوجب الوقوف على مدى قدرة الشباب على الخلق وكسر التضييق على كلّ ما هو غير مألوف، فبإمكانيات متواضعة ومعالجة فريدة للمضمون الثقافيّ، استطاعت هذه الحركات الثقافيّة أن تفتكّ نصيبا هاما من الاهتمام وأن تجد جمهورا من المتابعين الذين أحسّوا بمدى جديّة وصدق والتزام هذا النمط الثقافي الحديث بقضايا الناس ومشاغلهم الأساسيّة بعيدا عن كلّ الحسابات السياسيّة والحزبيّة الضيّقة.

Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)

Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.