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La décharge de Borj Chakir : Corruption endémique et cadres institutionnels inadéquats

Après nos deux enquêtes sur les impacts sociaux puis environnementaux de la décharge de Borj Chakir, nous nous sommes rendu compte du blackout total autour des exploitants de ladite décharge. Depuis les tuteurs des chiffonniers, qui fonctionnent en cachette et qui sont protégés par les “barbéchas” au péril de leurs vies, en passant par les sociétés exploitantes et arrivant à l’Agence National de Gestions des Déchets (ANGED).

Les GDA d’irrigation, une autre facette de la mauvaise gestion de l’eau en milieu rural

Dans un précédent article, nous avons évoqué la distribution de l’eau potable en milieu rural, croyant que les situations décrites en terme de mauvaise gestion du réseau en milieu rural par les GDA étaient les pires à connaître et avions proposé des pistes de solution. Dans le présent article, nous nous penchons sur la gestion des périmètres irrigués qui assurent la fourniture de l’eau aux agriculteurs. Tout comme la fourniture de l’eau potable et la gestion du réseau, les périmètres irrigués sont gérés par des GDA (Groupements de Développement Agricoles) et dont le fonctionnement est réglé par le même cadre légal (Décret n° 1819 de 1999).

Programme environnemental de 100 jours : Une vision populiste

Suite aux déclarations de monsieur Néjib Darouich, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable lors de la conférence de presse, tenue le Samedi 4 Avril 2015, à la Kasbah, nous avons lancé une consultation afin de transmettre les prodromes des environnementalistes de la société civile à propos des 5 priorités du ministre durant les 100 jours. Epluchons-les, point par point.

Reportage : Douz entre sel et ciel, la soif menace population et agriculteurs

Après Kairouan au centre, Sejnane au nord, et Kasserine à l’ouest du pays, nous nous sommes dirigés vers Douz, dans le sud tunisien où l’eau est bien évidement rare en surface. En revanche, elle est fort présente en profondeur dans une réserve d’eau héritée d’un passé lointain. Et pourtant, la crise grandissante de l’eau en Tunisie n’exclut pas le Sud de la soif et de la sécheresse.

La décharge de Borj Chakir : Mirage de la « vie décente pour tous »

Borj Chakir, une localité située à 8 km de Tunis. Un village que nous avons connu à travers les médias par les cris de tribulation de ses habitants à cause de la décharge qui leur ruine la vie. Une population de 50 000 personnes (les résidents d’Al’Attar/Borj Chakir, Jayara et Sidi Hassine) galère des conditions précaires et odieuses. Voyage au cœur de ce terreau.

De la terre et des hommes : Récit d’une expérience pionnière à Sidi Amor

La transition écologique existe. C’est dans les hauteurs de Djebel Sidi Amor, à une quinzaine de kilomètres de Tunis, que nous l’avons trouvé. Le temps semble suspendu. Il y a dix ans, cet endroit n’était qu’un terrain délaissé et menacé, « où il n’y avait pas un arbre ». Aujourd’hui, le lieu est d’une beauté mystérieuse, tant par son authenticité que par la tranquillité qu’il dégage.

Crise de l’eau à Sejnane : Les réactions du commissaire régional au développement agricole de Bizerte

La nouvelle constitution tunisienne garantit « le droit à l’eau » (art 44). Cette précieuse « ressource naturelle » est, désormais, un bien commun ; et son assainissement un droit fondamental (art 12 et 13). Mais la réalité est en-deçà de cette équité énoncée par la loi. En effet, les ressources hydriques ne profitent pas, de la même manière, à toutes les régions, particulièrement en milieu rural.

Environnement : Si les “Barbéchas” avaient un “statut”, ils sauveraient nos villes de l’insalubrité!

Alors que les institutions tardent à enclencher des solutions viables, les « barbéchas » (les chiffonniers) pourraient venir au secours de la salubrité de nos villes. En effet, si les barbéchas, ces marginaux qui fouinent dans les poubelles et récupèrent nos rebuts, entrent dans un système intégré, opérationnel et durable, ils pourraient améliorer la Gestion des Déchets Solides (GDS), aux niveaux local et national. C’est ce que propose la GIZ (la Coopération allemande au développement), dans le cadre de son projet Sweep net, réseau régional d’échange d’informations et d’expertises dans le secteur des déchets solides, dans les pays du Maghreb et du Machreq.

Législatives 2014 : L’environnement sera-t-il un défi majeur pour les partis politiques ?

En dépit de la dégradation de l’environnement, aggravée après la révolution de janvier 2011, le volet écologique ne semble pas être une priorité dans les programmes électoraux des partis politiques en lice. Si tous se rejoignent sur des généralités, comme la nécessité d’un environnement propre et sain, ils ne disent pas, cependant, comment ces programmes vont être réalisés. Les Législatives 2014 sont une occasion de s’arrêter sur le programme des principales listes en matière d’environnement.

Enquête : Pourquoi Sejnane, si riche en eau, crève-t-elle autant de soif ?

Après Kairouan, au centre, Nawaat met le cap sur le nord ; précisément sur la délégation de Sejnane, dans le gouvernorat de Bizerte. Une région ayant une pluviométrie d’une intensité importante, ce qui explique le nombre et les caractéristiques hydrologiques des barrages qui l’entourent. Paradoxalement, plusieurs localités du gouvernorat de Bizerte, qui possèdent un potentiel hydraulique national considérable, souffrent de manque d’eau. Pour plus de précisions sur l’état des lieux, on s’est déplacé sur le terrain, à l’école d’El Mnasria de cette délégation. Là, on a enquêté avec l’équipe pédagogique et les parents des écoliers.

Tunisie-Suisse : Retour d’expérience sur un exemple de coopération pour l’environnement

Avec un but d’intégrer dans les activités et visions des entreprises différentes préoccupations économiques, environnementales et sociétales, différents projets de coopération internationale ont lieu en Tunisie. C’est ce qui a été évoqué dernièrement dans l’article Production propre en Tunisie : piste de gains économiques et impératif écologique.

Gaz de schiste en Tunisie : Risques et périls

Le dilemme du gaz de schiste ressurgit. Dans une interview accordée à l’agence Tap, le 4 septembre 2014, Mehdi Jomaa affirmait que son « gouvernement est déterminé à explorer le gaz de schiste », estimant que les critiques n’arrêteront pas ce projet. Une déclaration qui n’a pas été apprécié par les anti-gaz-de-schiste qui craignent une « catastrophe écologique », voire « une logique d’inféodation aux multinationales ». Certains estiment même que ce gouvernement provisoire de technocrates est en train de dépasser ses prérogatives.

Production propre en Tunisie : piste de gains économiques et impératif écologique

L’énoncé de l’Article 45 de la nouvelle constitution Tunisienne place l’environnement comme un thème central que l’Etat doit protéger. Les constituants ont aussi consacré l’Article 129 à « l’Instance du Développement Durable et des Droits des Générations Futures ». La préservation de l’environnement est donc un sujet universel qui doit être pris en considération à la valeur qu’il mérite en tant qu’enjeu sociétal et économique.

L’eau en Tunisie : Une crise occultée !

La crise de l’eau s’accentue d’un jour à l’autre et se propage d’année en année. Certes, on dépend étroitement des précipitations, mais vu l’avancement des dunes sahariennes, le rétrécissement des zones forestières et l’orientation générale de la politique agricole Tunisienne, qui tend vers l’agriculture maraîchère ; l’inconscience et l’ignorance citoyenne, et surtout le changement climatique alarmant qu’on vit ces jours ci, on se retrouvera, bientôt, face à une pénurie critique de l’eau.