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Quelle opposition face à Ennahdha ?

A l’annonce des résultats de ces élections, nous aurions bien vu le parti Ettakatol à la tête de l’opposition démocratique et laïque en Tunisie. En effet, troisième force politique de l’Assemblée derrière le CPR de Marzouki (qui a très tôt prêté allégeance à Ennahdha), le parti social-démocrate dirigé par Mustapha Ben Jaafar aurait pu rassembler autour de lui afin de peser dans les décisions cruciales de l’Assemblée.

Décryptage : la démocratie selon Ennahdha

Point de « raz-de-marée islamiste » sur les côtes tunisiennes cette année. Ne bénéficiant pas de la majorité des sièges à l’Assemblée Constituante, Ennahdha sera tout de même le pôle dominant de la politique tunisienne dans les mois et années à venir. Assailli de toutes parts, le parti islamiste devra composer avec la réalité socio-culturelle de la Tunisie, et avec des éléments non-islamistes dans le gouvernement d’union nationale qu’il propose de mettre en place.

معا من أجل إعلان قانون الشّفافيّة كأولويّة دستوريّة

بقلم محمد فراس العرفاوي – لا يسعنا في هذا الظرف الدّقيق إلّا أن نذكّر بحساسيّة المهمّة المنوطة بالمجلس التّأسيسيّ خلال كتابته لأهمّ وثيقة في تونس الثّائرة: الدّستور. إنّ أصعب تحدّ تطرحه الحريّة هو المحافظة عليها و لذلك نطرح هذه المبادرة للشّعب التّونسي ليطالب التّأسيسي بتبنّيها: قانونا دستوريّا يلزم السّلطة بالشّفافيّة في كافّة تعاملاتها ضامنا لإستمراريّة سيادة الشّعب التّونسيّ. و حتّى لا نطيل في التّقديم، هذه اقتراحاتنا لبعض الملامح العامّة لهكذا قانون:

حول تعيين المدعو بن سلطانة قنصلا بميونيخ

بقلم نادية دريج – من مميزات الثورة التونسية، طابعها السلمي و رفضها المبدئي لنصب المشانق لخصومها أو التنكيل بهم بأي شكل من الأشكال. من المحضور إذا و من غير المسموح أن ننحدر إلى مستوى نظام بن علي، أي إلى الحضيض الأخلاقي و القيمي، هذا لا يعني طي الصفحة بما فيها و السماح لمن كانوا من جلادي الأمس و أزلامهم من المتمعشين من الدكتاتورية الاستمرار في مراكزهم، كأن شيئا لم يكن، لا و بل في احتلال مراكز الصدارة و التحدث باسم الثورة و الشعب

La seconde immolation de Sidi Bouzid

La proclamation officielle des résultats provisoires des élections pour l’Assemblée constituante, jeudi 27 octobre dernier au Palais des Congrès à Tunis, et les événements dramatiques qui l’ont suivie à Sidi Bouzid sont tout sauf un épiphénomène. Cette proclamation solennelle vient au contraire couronner neuf mois d’atermoiements et d’hésitations et diminuer l’incertitude structurelle qui entachait les institutions et plus généralement la vie politique.

الديمقراطيّة أكبر

بقلم أبو عبد الله بن عبد الله – اليوم سأدخل معكم دنيا السياسة التونسيّة، وسننفذُ إلى الصميم منها. فقد قرّرت بعد طول تفكير وأخذ وردّ، أن أغامر بنفسي في هذا الميدان، غير عابئ بما يحفّ به من مخاطر ومكائد، وبدون أن أخشى في ذلك لومة لائم، جاعلا كلّ همّي في خدمة وطني الحبيب ومواطنيَّ البررة. فالوطن فوق كلّ شيء وقبل كلّ شيء…

Tunisie : Pour qui sonne le glas ?

Par Jribi Mohamed – Ennahda tout particulièrement n’est pas sortie du jeu du parti unique c’est pour ça qu’elle panique devant l’Etat. En plus va-t-elle nous dessiner et imposer le rôle de l’opposition dans les années à venir ? va-t-elle aller plus loin en contenant le jeu du pouvoir et de l’opposition. En fin risque-t-elle une désintégration face une opposition forte et externe au gouvernement.

Vote sanction ou raz de marée pour ras le bol

Par M’hamed Bounenni – Nous y voilà : la sentence du peuple est tombée. Claire, nette, sans équivoque ni appel. Le parti Ennahdha a remporté, haut la main, l’élection de l’ Assemblée Constituante. Un vrai raz de marée qui, sans le mode de scrutin de listes à la proportionnelle, aura donné au pays une Assemblée à cent pour cent Nahdhaouie.