Quelle sera la place de la Tunisie libérée dans le Maghreb, et plus largement dans le monde arabe ?

Quelle sera la place de la Tunisie libérée dans le Maghreb, et plus largement dans le monde arabe ?
Par Alé Abdalla – À peine arrivé en Tunisie, je suis parti à Metlaoui. Je voulais comprendre ce qui s’était passé et éventuellement filmer des témoignages. Nous arrivons à midi dans une ville fantôme. Les magasins, cafés et restaurants sont fermés bien que le couvre feu ne commence qu’en fin d’après-midi. Un tank et deux camions de l’armée sont postés à l’entrée de la ville donnant l’impression de s’engouffrer dans une ville assiégée. Devant le lycée secondaire, encore un autre tank et des camions de l’armée, avec cette fois une fourgonnette de la police, quadrillent l’entrée. Les lycéens sont en train de passer l’épreuve du bac.
Ce gouvernement ne représente rien ni personne, sinon des intérêts extérieurs à la Tunisie et à son peuple, et il est temps que les véritables patriotes de notre pays se réveillent et exigent de la part des vieillards qui nous gouvernent le début du nettoyage de printemps que l’on a demandé !
La Tunisie de l’après 14 janvier passe indéniablement par une situation d’ébullition. En plus du rôle que peuvent jouer Internet et les Réseaux sociaux et de communication et la presse écrite, les chaînes de télévision doivent jouer un rôle important pour aider et accompagner la Révolution, afin d’éviter un dangereux vide médiatique. Cela a été un peu le cas en Tunisie pendant les premiers jours de la Révolution. Toutefois, l’Egypte a par exemple réussi cela, car il y a dans ce pays une tradition médiatique, la plus importante dans le Monde arabe. Dès les premiers jours de la Révolution égyptienne, une importante et riche matière médiatique a vu le jour : émissions, débats, chansons patriotiques…alors qu’en Tunisie, on a eu un peu de mal à trouver cette matière.
Saida Chtioui profite aujourd’hui d’une retraite paisible entre la Suisse où son fils est installé et sa grande villa du coté de Menzah pendant que le quart de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Décidément le message de notre Révolution n’est pas encore ancré dans les esprits de nos gouvernants. Décidément, l’alternance et l’ouverture n’est pas au goût de tout le monde.
Presque six mois se sont écoulés depuis la fuite de Ben Ali, et rien n’a encore changé. Encore les pratiques du pouvoirs restent opaques, encore la voix du peuple est réprimée et étouffée, encore nous subissons des décisions qui nous relèguent au stade infantile, à la minorité. Notre parole, notre voix a pourtant résonné pendant près d’un mois et son échos résonne encore à travers le monde.
Par Wahid Essid, J’espère de tout cœur que la sagesse tunisienne développera un système qui lui soit propre et réellement […]
Par Jamel Dridi Nous autres tunisiens sommes les rois de la blague. Nous savons, entre nous, à quel point nous […]
Pour ceux qui n’ont pas suivi, il s’agit à l’origine d’un « tag » Twitter qui permet de suivre l’actualité de l’occupation par les réfugiés tunisiens dits « de Lampedusa » d’un bâtiment situé à Paris 19e, 36 rue botzaris.
On avait vraiment pensé que les choses avaient changé en Tunisie après la Révolution du 14 janvier 2011 quant au rapport du Tunisien à son compatriote […]
By The local To start, I’m a declared revolutionary since the 14th of January and that date is not a […]
Indubitablement la censure est abjecte, le régime dictatorial de Ben Ali en a abusé et l’a même soulevé a un niveau subliminal : au niveau de panoptisme [ sens que j’emprunte à Foucault un peu décalé de son sens original du rapport savoir-pouvoir] . Elle est à la fois outil et consécration de la dictature, celle d’une vision unique du monde allant jusqu’à nous imposer une cécité des couleurs (on ne peut voir que le violet, couleur du RCD).