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La révolution tunisienne entre le phénix et le sphinx

La plupart des problèmes qui surgissent dans la Tunisie postrévolutionnaire viennent de ce que la société prête plus d’attention aux phénomènes extérieurs qu’à ce qui se passe au fond intérieur du corps social. Or, il est bénéfique de porter son regard vers l’intérieur avant de le tourner vers dehors. En effet, la vie d’un individu est parsemée d’obstacles, d’embûches et de difficultés. Il serait bon, dès lors, de commencer par considérer les causes de nos embarras.

Bas les voiles ! Bas les masques, Arrière toute !

« Nous risquons d’être le pays des occasions perdues » déclarait il y a six mois Rached Ghannouchi sur les écrans de la télévision nationale. Il semble avoir décidé d’auto-réaliser sa propre prophétie ! Il semble résolument déterminé, coûte que coûte, à débarquer au panthéon des destructeurs d’espérance. Libre à lui ! Mais sans nous.

Exhortation pour l’UGTT : Que ne vous guide que l’amour du peuple !

C’est en m’inscrivant dans la droite ligne du coup du coeur de Farhat Hached, notre inspirateur et modèle à tous, amis amoureux du peuple et du pays, compagnons de la lutte de tout Tunisien patriote pour une Tunisie paisible et prospère, que je vous adresse ce message qu’aurait pu vous livrer notre amour de grand patriote dont je porte fièrement et le prénom et les idéaux, outre l’origine insulaire.

Pourquoi chercher à contrôler les Tunisiens, en détruisant leurs institutions ?

Si certains prennent une arme pour tuer leurs soi-disant ennemis, croyant répondre à un ordre divin, d’autres s’acharnent à détruire, au nom de Dieu, tout ce qui se trouve sur leur chemin pour arriver à leur fin, et se maintenir au pouvoir. Pourtant, en aucune manière Dieu ne peut cautionner cette destruction systématique d’une société et de ses acquis, au nom de l’islam

La révolution tunisienne entre mémoire et histoire

Si l’histoire de la révolution tunisienne a au plan du savoir un commencement distinct, marqué par Sidi Bouzid et Kasserine, voir des origines plus anciennes et plus symboliques comme les événements du bassin minier de Gafsa, ses problèmes majeurs d’écritures, et, pour le dire d’emblée, ses difficultés, ses embarras, lui viennent de plus loin. À ce niveau on peut constater l’existence d’un triple héritage

La Tunisie en roue libre, pour une éthique politique

Notre pays est aujourd’hui en roue libre; et quitte à faire pousser des cris d’orfraie aux penseurs et observateurs pratiquant volontiers la pensée tournant en rond, je dirais que c’est tant mieux! Car ainsi c’est un moment où tout devient pratiquement possible ou tout un chacun est en mesure d’avoir droit au chapitre et où la sacro-sainte transcendance politique est mise à bas de son piédestal, quand elle n’est pas tout simplement foulée au pied…

La Zitouna contre la Sorbonne

L’analyse politique et les chronique de la Tunisie de « l’après 14 janvier » se focalise souvent sur les rapports de force immédiats ou de court terme des structures partisanes (partis, syndicats, associations, etc). Pourtant, l’histoire politique de la Tunisie à travers les siècles semble indiquer que chaque camp en présence est en réalité le résultat d’une longue construction sociologique dans des circonstances et un environnement particuliers.

Réflexions pour comprendre la sociologie religieuse dans la Tunisie postrévolutionnaire

Quand on observe le champ religieux dans la Tunisie postrévolutionnaire ont est frappé par l’essor de ce qui peut apparaître comme un paradoxe en ce début de notre démarche révolutionnaire : la montée de toutes sortes de forme de « religiosité intégristes » au sein ou en marge des institutions religieuses qui veillent sur l’orthodoxie sunnite est devenue une réalité vécue.