Ainsi, la crise entre l’UGTT et le gouvernement aura été résorbée avec un minimum de sérieux et de bonne foi ! Mais qui en aurait douté, connaissant la nature des fils de qualité supérieure formant le tissu de la société tunisienne ?

Ainsi, la crise entre l’UGTT et le gouvernement aura été résorbée avec un minimum de sérieux et de bonne foi ! Mais qui en aurait douté, connaissant la nature des fils de qualité supérieure formant le tissu de la société tunisienne ?
La plupart des problèmes qui surgissent dans la Tunisie postrévolutionnaire viennent de ce que la société prête plus d’attention aux phénomènes extérieurs qu’à ce qui se passe au fond intérieur du corps social. Or, il est bénéfique de porter son regard vers l’intérieur avant de le tourner vers dehors. En effet, la vie d’un individu est parsemée d’obstacles, d’embûches et de difficultés. Il serait bon, dès lors, de commencer par considérer les causes de nos embarras.
« Nous risquons d’être le pays des occasions perdues » déclarait il y a six mois Rached Ghannouchi sur les écrans de la télévision nationale. Il semble avoir décidé d’auto-réaliser sa propre prophétie ! Il semble résolument déterminé, coûte que coûte, à débarquer au panthéon des destructeurs d’espérance. Libre à lui ! Mais sans nous.
Les aspirations aux changements et à un avenir meilleur qui virent le jour durant les premiers mois de la révolution tunisienne sont nées d’une volonté de modernisation étroitement liée au patrimoine historique du pays. La logique révolutionnaire s’inspire indirectement de la tradition réformiste tunisienne qui a commencé à partir du 19ème siècle.
Le voile païen des femmes islamistes: Encore un article théologique et hérétique pour les islamistes. Que les athées et les islamistes ne se sentent pas obligés de lire. Faisons d’abord un petit tour du côté de la tenue vestimentaire des femmes islamisto-païennes en Tunisie…
La Tunisie vit depuis quelques semaines sous l’impulsion d’une nouvelle bipolarisation. Une bipolarisation d’un genre nouveau, différente de la bipolarisation que je mettais en cause en 2011 avant les élections, qui m’a convaincu de ne pas aller voter, et qui mettait en scène “les défenseurs de l’Islam” contre “les laïcs”.
C’est en m’inscrivant dans la droite ligne du coup du coeur de Farhat Hached, notre inspirateur et modèle à tous, amis amoureux du peuple et du pays, compagnons de la lutte de tout Tunisien patriote pour une Tunisie paisible et prospère, que je vous adresse ce message qu’aurait pu vous livrer notre amour de grand patriote dont je porte fièrement et le prénom et les idéaux, outre l’origine insulaire.
Si certains prennent une arme pour tuer leurs soi-disant ennemis, croyant répondre à un ordre divin, d’autres s’acharnent à détruire, au nom de Dieu, tout ce qui se trouve sur leur chemin pour arriver à leur fin, et se maintenir au pouvoir. Pourtant, en aucune manière Dieu ne peut cautionner cette destruction systématique d’une société et de ses acquis, au nom de l’islam
Retour dans la théologie pure et dure avec un sixième Ibadat El Chouyoukhs. Cheikh Dukhani prévient que malgré tous ses efforts, cet article demeure difficile et suppose une assez bonne connaissance préalable du coran et une assez grosse motivation pour aller jusqu’au bout.
Les mythes scandent notre vie en autant de récits qui disent notre perception du réel déformé, réduit parfois à du non-sens. Parmi ceux ne traduisant pas la réalité dans sa complexité, il en est un formé de toutes pièces dans les pays du Nord et repris à leur compte par les politiciens du Sud, celui de l’expatriation de leurs ressortissants.
Entre le parti islamiste au pouvoir et les tendances extrêmes de son obédience, les choses ne seront plus les mêmes après les deux malheureux drames que la Tunisie d’après la révolution vient de vivre.
Les acteurs politiques, en particulier le gouvernement et l’ANC (Assemblée Nationale Constituante), montrent une fois encore leur mauvaise foi en ce qui concerne la mise en place de l’ISIE. Les discussions de la nouvelle loi au sein de l’ANC traînent le pas…
Si l’histoire de la révolution tunisienne a au plan du savoir un commencement distinct, marqué par Sidi Bouzid et Kasserine, voir des origines plus anciennes et plus symboliques comme les événements du bassin minier de Gafsa, ses problèmes majeurs d’écritures, et, pour le dire d’emblée, ses difficultés, ses embarras, lui viennent de plus loin. À ce niveau on peut constater l’existence d’un triple héritage
Notre pays est aujourd’hui en roue libre; et quitte à faire pousser des cris d’orfraie aux penseurs et observateurs pratiquant volontiers la pensée tournant en rond, je dirais que c’est tant mieux! Car ainsi c’est un moment où tout devient pratiquement possible ou tout un chacun est en mesure d’avoir droit au chapitre et où la sacro-sainte transcendance politique est mise à bas de son piédestal, quand elle n’est pas tout simplement foulée au pied…
La distinction entre la liberté individuelle et collective est devenue, sur le plan intellectuel et juridique, un terrain de réflexion surchargé de sens dans la Tunisie postrévolutionnaire.
L’analyse politique et les chronique de la Tunisie de « l’après 14 janvier » se focalise souvent sur les rapports de force immédiats ou de court terme des structures partisanes (partis, syndicats, associations, etc). Pourtant, l’histoire politique de la Tunisie à travers les siècles semble indiquer que chaque camp en présence est en réalité le résultat d’une longue construction sociologique dans des circonstances et un environnement particuliers.
Quand on observe le champ religieux dans la Tunisie postrévolutionnaire ont est frappé par l’essor de ce qui peut apparaître comme un paradoxe en ce début de notre démarche révolutionnaire : la montée de toutes sortes de forme de « religiosité intégristes » au sein ou en marge des institutions religieuses qui veillent sur l’orthodoxie sunnite est devenue une réalité vécue.
Etre ou ne pas être ? Telle est la question que se pose la Tunisie depuis Hamilcar Barca, c’est-à-dire depuis 2300 ans. Après les multiples et diverses invasions et occupations plus ou moins longues qui jalonnent son histoire bien riche en enseignements, notre pays a accédé à l’indépendance…