Je n’ai rien contre le talentueux Béji Caïd Essebsi, puisque la dernière pantalonnade ayant lieu à l’Assemblée Constituante concerne son parti; mais je trouve que ce qui se fait en son nom est une honte pour la démocratie.

Je n’ai rien contre le talentueux Béji Caïd Essebsi, puisque la dernière pantalonnade ayant lieu à l’Assemblée Constituante concerne son parti; mais je trouve que ce qui se fait en son nom est une honte pour la démocratie.
Rassurons vite le lecteur. Il ne s’agit pas d’un panégyrique à la gloire de la France, ni d’une apologie dithyrambique et suspecte du « modèle français ». Comme toute production culturelle nationale, Molière, a traversé merveilleusement l’histoire pour venir s’inscrire dans le patrimoine universel.
Un an après les premières élections démocratiques, la situation en Tunisie reste assez mitigée mais l’échiquier politique commence à s’éclaircir petit à petit. Nidaa Tounes est en phase de devenir la principale alternative au parti islamiste Ennahdha. Le front populaire, une union de partis d’extrême gauche, quant à lui veut s’imposer en tant que troisième alternative.
Chère Soumaya Ghannoushi, Je vous admire pour votre note si courte mais pourtant si expressive, offrant aux lecteurs un concentré d’insultes et de médisances que votre frêle visage ne laisse soupçonner.
La table ronde, qui a coïncidé avec la célébration du 10ème anniversaire de la Journée internationale du droit de savoir, fêtée dans plusieurs pays du monde, a permis d’étudier le cadre juridique tunisien et régional actuel, les pratiques existantes, l’expérience de certaines institutions publiques et le rôle des médias et de la société civile dans ce domaine.
La prise de conscience des droits de l’homme dans la Tunisie post-révolutionnaire constitue un fait majeur. Aujourd’hui, la culture des droits de l’homme font l’objet d’une attention accrue chez la société civile qui vise à armer les citoyens avec des nouveaux outils de citoyenneté.
Par Mohamed Séjir Ben Messaoud. Nous ne nous étonnerons jamais de la stupéfiante inculture des élites bourgeoises de ce pays. Voilà qu’aujourd’hui, à l’issue de la publication sur Youtube d’une vidéo soit disant “exclusive”, la Tunisie moderniste, démocratique et laïque…
Le problème de la relation entre les sociétés musulmanes et la culture de la démocratie et du pluralisme n’est pas nouvelle malgré qu’elle commence à s’imposée avec beaucoup d’acquitté sur le champ publique depuis « le printemps arabe ».
Le 9 Octobre ,une grève d’une demie journée dans les collèges et lycées de la délégation de l’Ariana a été observée , ainsi qu’un sit-in des profs qui a duré 3 heures devant le tribunal d’instance de l’Ariana, pour protester contre l’énormité d’ une injustice : à savoir le jugement abusif et à tort de 4 collègues du lycée Menzeh 6…
A quelle date prend fin la légitimité de la constituante ?Dieu sait le mieux. C’est que la bataille des puissants et transcendants 99 virgule contre les insignifiants et méprisables 0 virgule est loin d’être gagnée d’avance et des nouveaux reports sont à craindre.
Aujourd’hui, en Tunisie, après que les derniers mois de son gouvernement aient mis à l’œuvre la propension du parti majoritaire à une pratique caricaturée de l’islam acceptant de passer sous les fourches caudines de ses sympathisants les plus radicaux, nous sommes en train d’expérimenter, en une sorte de retour de balancier, une pratique aussi loufoque,
On s’approche chaque jour du vote de la nouvelle constitution, et je me rends compte que jusqu’aujourd’hui rien n’a été fait dans l’ANC pour garantir la transparence de ses travaux. Une constitution qui a été écrite à huis clos, et qui va être voté dans le black-out total, et on continue à nous parler de transparence ?
En vous souhaitant la bienvenue dans vos nouvelles fonctions en Tunisie à la tête de la délégation de l’Union européenne, je note avec satisfaction que, venant d’horizons ouverts à cette diversité de plus en plus dans l’air du temps, vous êtes particulièrement sensible aux défis du moment présent…
Inutile de rappeler ici les faits de cet été. Il en va, par ailleurs, sensiblement de même, s’agissant de la gestion de nos ressources naturelles non renouvelables, toujours aussi opaque, entrainant une présomption de suspicion quant à la réelle prise en compte des intérêts du pays. Nous y reviendrons.
“J’avais préparé soigneusement mon intervention sur le rôle du traducteur dans la transmission du savoir mais voilà qu’un rêve auquel j’attache beaucoup d’importance est venu bouleverser mon projet et me conduit par une force intérieure irrépressible à vous parler plutôt de philosophie et d’un philosophe tunisien plus particulièrement dont j’espère voir certains d’entre vous le prendre pour leur thèse.”
Le parti islamiste Ennahdha (« renaissance ») et ses supplétifs dits de gauche, confortablement installés au pouvoir, ont précipité en quelques mois la Tunisie dans un statut d’Etat défaillant. Voyons pourquoi le pays remplit désormais les critères d’un Etat défaillant.
Le petit succès facile de la fausse lettre ouverte de défense que vous avait envoyée Lina Dafour sur le site Nawaat, faisant référence à une lettre d’Olfa Riahi ainsi que les déclarations que vous avez faites au journal Le Monde d’aujourd’hui, m’ont fait réfléchir sur votre personne.
Il y a quelques jours, nous avons assisté à l’énième épisode de violence orchestré par ce qu’on appelle communément des «salafistes». Il faut toutefois préciser que les chefs salafistes, et en particulier Seif Allah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, crient cette fois au complot et se dissocient des pilleurs et des casseurs.