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« Pas touche à ma BM » : chronique de mon désarroi face à l’inconsistance journalistique

J’ai rédigé cet article en vue de réagir au traitement a minima du nouveau prêt souscrit par la Tunisie auprès de la Banque Mondiale. Ce billet d’humeur part d’un article publié dans les colonnes numérique du journal Le Temps. En raison de la très faible couverture de l’évènement, les griefs portés contre cet article pourraient être généralisés à l’ensemble des médias Tunisiens.

Tunisie : Gaz de schiste et logique d’inféodation

Les fausses rétractations du Ministre de l’Industrie, les réserves émises par le Ministère de l’Environnement, les pétitions facebookiennes ou les sit-in pacifiques devant le Ministère de l’Industrie ne feront pas fléchir ces mamelouks, ces Mustapha Khaznadar au service d’un émirat tremplin par lequel la Royal Dutch Shell s’apprête à transformer en paysage lunaire le Centre de la Tunisie.

Tunisie : “Braiment d’âne n’arrive pas au ciel”*. Une polémique minable et oiseuse sur la transition tunisienne

Je pense que la polémique est le sel du débat culturel et politique. Mais je doute de l’utilité d’une querelle oiseuse, non documentée et ignorant délibérément la biographie intellectuelle et politique de celui ou celle que l’on critique. C’est le cas de la lettre “Révolutions arabes et clichés”, signée par Mario Sei, Santiago Alba Rico, Sondes Bou Said, Patrizia Mancini et Hamadi Zribi

Tunisie, la fin des incertitudes

Deux ans après la révolution du 14 janvier, accompagnée pas-à-pas, le pays sillonné « zanga zanga», ‎le paysage tunisien, tant social que politique me fait mal. J’en ai les tripes nouées. Des années de ‎militantisme contre la dictature de Ben Ali pour une semaine d’euphorie, guère plus !

Démocrates ! Réveillez-vous !

On amadoue certains dirigeants de l’opposition par des postes ministériels alléchants. Mais changer les employés en gardant le même patron, les mêmes machines et le même plan de travail ne servira à rien. Les démocrates doivent bouger, pas dans la rue mais par l’action.

Révolutions arabes et clichées

Pour qui vit, travaille ou voyage souvent dans des pays comme l’Egypte ou la Tunisie, c’est toujours étonnant s’apercevoir de l’énorme écart existant entre la réalité vécue et la représentation de la réalité de ces pays dans les média occidentaux, et cela indépendamment de leurs différentes orientations politiques.

Lettre de colère et d’espoir à mes compatriotes fêtards

C’est avec un profond sentiment de désarroi et un certain malaise que je vous vois fêter le deuxième anniversaire de notre révolution, malencontreusement trahie. Nos réalisations depuis deux ans, si réalisations existent, méritent-elles vraiment d’être célébrées? Avons-nous réussi le processus post-révolutionnaire? Les objectifs de la révolution sont-ils dignement atteints? Malheureusement, NON.

Le bla-bla, seul et unique acquis ‘révolutionnaire’ à ce jour !

Deux ans passés, nous devons tous en convenir, les désillusions sont là. Et elles sont énormes. Douloureuses ! Et ce n’est nullement verser dans le pessimisme que d’en faire le constat. Des approximations et des ratages nombreux que l’on peut légitimement imputer, en grande partie, à une gouvernance qui reste marquée par le népotisme, par un manque flagrant de courage politique, et par une forme de ‘Médiocratie’ toujours à l’œuvre

La phénoménologie de l’État : Essai d’interprétation et d’explication historique

La structure politique convenue d’être nommée ou appelée « l’État moderne », et qui est nettement opposée au modèle théologique ou monarchique qu’a connu le monde arabe durant des siècles de son histoire, est apparue progressivement à partir de « l’âge de la renaissance » dans les cités-états italiennes pour influencer toute la philosophie politique européenne.

Restez chez vous ou venez et taisez-vous !

Le projet d’amendement du règlement intérieur de l’assemblée nationale constituante tant attendu est enfin à l’étude. Mais malheureusement, la plus importante mesure pour rendre cette constituante un peu plus efficace, à savoir remédier à l’absentéisme des élus, n’a pas été réellement prise ; puisque le projet présenté ne prévoit des sanctions qu’au bout de trois absences injustifiées consécutives.

L’homme à la baguette

Mahmoud, la quarantaine avancée, vit dans cette ville qui ne se vide qu’aux heures où les chats gris et affamés chassent les humains et occupent l’avenue principale de Tunis où ils se disputent les restes de poissons que jettent les restaurateurs pour emplir les ventres gavés des camions éboueurs.

Tunisie : les islamistes plus que jamais en sursis

Fort de ses 37 % des voix obtenues aux élections du 23 octobre 2011 et du soutien de ses supplétifs d’une supposée gauche laïque, le mouvement islamiste a cru pouvoir s’approprier la Tunisie, en instillant dans la vie politique, économique et sociale – à doses régulières et bien calculées – son venin idéologique en vue de concrétiser son projet obscurantiste.

Tirons les leçons du fiasco égyptien !

La révolution soeur égyptienne vient de rater l’épreuve majeure qu’elle se devait de gagner, celle de la sublimation de ses divisions idéologiques pour l’instauration d’un État de droit où la démocratie, si elle encourage le pluralisme et la diversité, doit réprouver les divisions et l’indifférence générale au bien commun.

L’identité nationale et le devenir tunisien

Le thème de l’identité nationale a rencontré une préoccupation majeure dans la Tunisie postrévolutionnaire ; je ne dirai pas une préoccupation historico-intellectuelle mais, davantage, une préoccupation existentielle. Les manifestations de cette préoccupation sont traduites dans notre quotidien à travers les différents comportements vestimentaires et les nouvelles pratiques lexicographiques.