Dans mon pays, la personne qui ameute l’opinion publique sur un vol hypothétique, ou une malversation, se transforme en accusée par la justice; puisqu’un mandat d’interdiction de voyager a été émis à l’encontre de Olfa Riahi !

Dans mon pays, la personne qui ameute l’opinion publique sur un vol hypothétique, ou une malversation, se transforme en accusée par la justice; puisqu’un mandat d’interdiction de voyager a été émis à l’encontre de Olfa Riahi !
La révolution tunisienne a été souvent dépeinte comme une sorte de « pure » événement, une occurrence « unique » où un « peuple tunisien » quasi mythique et homogène a réussi à se débarrasser de son «dictateur». Par un acte quasi-magique, il aurait suffi que le peuple hurle « dégage » le 14 janvier 2011 pour que le dictateur prenne effectivement la fuite.
L’emploi est incontestablement la principale revendication des jeunes de la révolution. Il devrait constituer la première priorité du gouvernement provisoire issu d’élections démocratiques. Ce qui ne semble pas être le cas. Lors de multiples déclarations publiques, les différents ministres du gouvernement Jebali – et particulièrement Abdelwaheb Maater, Mohamed Ben Salem et Slim Besbès – nous ont submergé de données contradictoires et parfois farfelues concernant l’emploi.
Le mot démocratie (la dêmos Kràtos de l’époque antique) est l’un des termes les plus usités du vocabulaire politique. Cette notion forte, par sa dimension transculturelle a donné matière à de très nombreux écrits et réflexions.
La Tunisie est aux portes de l’Europe, son sort ne saurait échapper à sa vigilance ainsi que c’est le cas pour le gendarme du monde. Si ce dernier s’active sur notre sol, ayant dès le début compris la nécessité d’être du côté du peuple dans son Coup historique, l’Europe continue à y faire une politique de gribouille.
Avec le crime odieux qui a ravi la vie à Chokri Belaïd, c’est à la démocratie qu’on a attenté et à la souveraineté populaire que l’on s’est pris, cherchant à museler le peuple, spolier sa liberté acquise de haute lutte.
Après l’échec des pourparlers avec les partis de l’opposition pour un remaniement ministériel dont on parle depuis près de 6 […]
L’assassinat de Chokri Belaïd, grande figure de l’opposition tunisienne, expose la thématique de l’éthique politique dans la Tunisie postrévolutionnaire. Ce crime inhumain, impose l’impérieuse nécessité de définir des nouvelles règles sur la scène politique.
C’est en ami que je m’adresse à vous à la suite de vos derniers propos mal perçus par mes compatriotes. Or, au risque de vous surprendre, je dirais volontiers que vous n’avez pas raison, et ce simplement du fait que vous n’allez pas au bout de votre logique.
يخصص الإعلام الفرنسي هذا الأسبوع للحديث عن مقتل المعارض شكري بلعيد. و قد استغرب كثير من التونسيين تركيز الإعلام الفرنسي على هكذا حدث و تخصيص ساعات طويلة من البث في حين يتم التعتيم تماما على مجريات الحرب القائمة في مالي و التي يخوضها الجيش الفرنسي. السؤال الذي يتبادر للأذهان هل تتاجر فرنسا إعلاميا بقضايانا من أجل التغطية على ما تتحدث عنه منظمات حقوق الإنسان الدولية من جرائم مروعة ضد الإنسانية في مالي؟
À qui profite le crime ayant visé une conscience libre, donnant un nouveau martyr à la révolution? Qui avait intérêt à ce point à la disparition d’une figure de l’opposition?
L’avocat Chokri Belaïd, figure de l’opposition tunisienne et leader du Parti Démocratique Patriotique (Watad), a été victime d’un attentat, mercredi 6 février 2013. Alors qu’il sortait de son domicile, le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié, allié au Front populaire, a été visé par des tirs. Ce crime touche au centre de gravité de la vie politique dans la Tunisie postrévolutionnaire puisqu’il met sous le microscope de l’analyse l’apparition de la violence politique sur la scène publique. Le concept recouvre de nombreuses activités comme les tentatives isolées d’assassinats, la guérilla locale ou à petite échelle, la rébellion armée, le terrorisme politique et l’état de terreur.
Le respect des libertés, des droits de l’homme et de la démocratie sont certes des impératifs en Syrie. Cependant, il est temps que le monde Arabe apprenne à bâtir sa démocratie et son avenir sans recours à l’occident qui risque de ne servir que son propre agenda politique.
Ce qui se passe au pays démontre de la plus belle façon que nous avons affaire à une conception surannée et toute classique de la politique; où le politicien est assoiffé de pouvoir, s’y accrochant bec et ongles, quitte à violer ses propres principes; où la langue de bois est reine et la politique balance entre cynisme et double langage.
Pendant les vingt dernières années, comme nous le savons, les médias occidentaux, quelques fois par pure superficialité commerciale, d’autres fois guidés par des intérêts manipulateurs prémédités, ont alimenté une visión schématique et négative du monde arabe, identifié de manière quotidienne à l’islamisme fanatique et au terrorisme.
Quitte à surprendre mes amis adeptes de la sécularité, je dirais volontiers oui à une pareille constitutionnalisation qui pourrait se révéler être une bonne chose pour le futur de l’islam. Il faut toutefois le faire sous garantie en prenant la peine d’encadrer soigneusement la nature et les objectifs dudit Conseil autour d’un esprit révolutionnaire, non pas conformiste, mais bel et bien réformiste de l’islam.
M. Essebsi et ses alliés savent d’avance qu’ils perdront les prochaines élections, quelque soit le bilan du parti religieux.Comment peuvent-ils gagner avec un discours creux face à 6000 mosquées,un discours religieux et populiste, un traumatisme profond de la mafia du rcd et AlJazeera ?
Une situation devenue quasiment inextricable du fait de la multitude des acteurs aux rôles souvent équivoques, au discours politique aussi creux que grincheux, voire colérique et, par voie de conséquence, de l’accumulation de problèmes restés irrésolus, sans même un début de solution.