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Le drame du Bardo est aussi celui de l’Occident !

L’Occident doit être conscient que si La Tunisie cède aux terrorismes, elle ne sera jamais le marché qu’il rêve d’y avoir, mais au mieux un champ de guerres idéologiques, à la manière de ce que nous avons en Orient. Il est vrai que cela ne gêne pas certains va-t-en-guerre en Occident ; est-ce bien leurs intérêts en Méditerranée, notre mer commune ?

Les déclarations de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur Français après la tragédie du Bardo

Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur français s’est exprimé devant la presse cet après-midi à la résidence de l’ambassadeur de France en Tunisie. 48h après le drame du Bardo, il a rencontré en début d’après-midi le président de la République, Beji Caid Essebsi, puis le Premier ministre Habib Essid, avant d’aller déposer une gerbe de fleurs devant le musée du Bardo en compagnie du ministre de l’Intérieur Najim Gharssali.

Médias – Attaque du Bardo : Al Jazeera confirme sa vocation partisane

Largement accusée de partialité par le camp séculier et par de nombreux politologues et analystes médias, Al Jazeera leur a donné encore une fois raison avec « Au-delà de l’information », une émission quotidienne de débat politique. Retransmise sur la chaîne qatarie à partir de 19h30 (Heure de Tunis), elle s’est donnée pour mission de traiter à chaud l’attaque du Musée du Bardo tout en privilégiant doublement le leader islamiste Rached Ghannouchi.

Attaque de Bardo : un laxisme sécuritaire dont personne ne parle

Un mercredi noir a bouleversé la Tunisie. 23 morts et 47 blessés ont été annoncés par le Ministre de la Santé lors d’une conférence de presse. L’assaut mené par les forces de l’ordre a fini par neutraliser deux assaillants identifiés comme Yassine Abidi et Hatem Khachanoui. L’opération a été revendiquée, jeudi 19 Mars, par l’État Islamique via un communiqué audio diffusé sur Internet. Rappelons que mercredi soir, l’agence de presse djihadiste « Ifrikia Lil I3laam » a publié un communiqué en donnant des détails sur l’assaut et ses préparatifs.

Attentat du Bardo : La Tunisie dans les médias ou l’exception française

Nous sommes en 2015 après Jésus-Christ. Le monde entier admire la Tunisie berceau des révolutions arabes, son espoir le plus prometteur et exportateur de brillants intellectuels… Le monde entier ? Non ! Car d’irréductibles médias français résistent encore et toujours à la marche de l’Histoire. Et la vie n’est pas facile pour la diaspora tunisienne des banlieues reléguées de Paris, Lyon ou Marseille…

L’hécatombe du mercredi sanglant du Bardo !

Le mercredi 18 mars a été la journée la plus sanglante de l’histoire de la Tunisie, depuis l’attentat de la Gheriba (Djerba) de 2002. Jusqu’à l’heure actuelle, les sources divergent sur le nombre de terroristes, de victimes et de blessés. Les sources officielles font état de deux terroristes tués et un autre arrêté. Neuf autres personnes, présumées impliquées dans ces événements ont été arrêtés ce matin. Du coté des victimes, Said Aïdi ministre de la Santé avance aujourd’hui, 24 heures après le drame, le chiffre de 23 morts et de 47 blessés.

L’état des routes en Tunisie : un laxisme intolérable !

En cette période de paiement de la taxe sur la circulation, plus connue sous le nom de la « vignette automobile », la rédaction de Nawaat évoque cet état de nos routes, ayant atteint le seuil de l’intolérable. Usures, travaux non achevés convenablement (Sonede, Steg, Télécom, etc.), malfaçons, sous-calibration pour certains tonnages, défaut d’entretien… ont abouti à des routes qui ressemblent davantage à des sentiers d’une savane équatoriale ayant subi les assauts des intempéries !

Sur El Hiwar Ettounsi TV : L’invité, le dispositif indigne et les chauffeurs de salles…

Apparu vers la fin des années 80, le métier de chauffeur de salle consiste à coacher le public présent lors d’une émission TV, à orienter ses émotions afin de créer une ambiance quelconque. Basé sur une certaine compétence en cette forme de communication non-verbale, ce métier existe en Tunisie depuis une décennie ou presque. Sur El Hiwar Ettounsi Tv, les chauffeurs de salle ont tellement gagné en puissance qu’ils influencent désormais les messages véhiculés par les émissions. Des moments où le non-dit prend le pouvoir.

Le surendettement menace la souveraineté de la Tunisie.

Dans son dernier rapport sur la Tunisie, le comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM) constate que la loi des finances de 2015 accorde à nouveau la priorité « au remboursement de la dette et à l’application des recettes néo-libérales sous la houlette des institutions financières internationales ». A cet effet les fonds alloués au remboursement de l’endettement intérieur et extérieur s’élèvent à 5 130 000 000 de dinars (2,3 milliards d’euros) alors que le total des emprunts programmés au titre de la même année s’élève à 7,5 milliards de dinars qui s’ajoutent aux 13 milliards de dinars de l’année 2014.

Une « excellente année pour l’huile d’olive tunisienne » : l’Union Européenne et les USA, prêts à s’y assaisonner

Les articles et reportages de médias étrangers sur l’huile d’olive tunisienne n’ont cessé de fleurir en ce début d’année 2015, s’appuyant sur la facilitation accordée par l’Union Européenne à l’exportation de l’huile d’olive tunisienne mais aussi à travers l’intérêt américain dans la promotion et la facilitation à l’export de celle-ci.

Mass’Art : un espace culturel alternatif menacé de fermeture

Encore un espace culturel qui ferme en Tunisie. Cette fois, c’est au tour de Mass’Art à Bab Lassal de mettre les clés sous la porte, et ce suite au jugement du tribunal de Tunis décidant la fermeture de l’espace pour cause de fin de bail. La triste nouvelle a mobilisé des dizaines d’artistes, de militants et de journalistes pour sauver Mass’Art et poursuivre cette aventure inédite.

Décoloniser le génie génétique : l’aventure tunisienne

Absente de l’agenda politique, la recherche scientifique dépérit, insensiblement. Et pendant que l’AVC pose encore un grave problème de santé publique en Tunisie, la révolution génétique est en marche avec ses promesses et ses défis. A l’Institut National de Neurologie Mongi Ben Hamida, le Professeur Fayçal Hentati en sait quelque chose de ce décalage qui exacerbe les maux de la médecine tunisienne.

Partis politiques : Y a-t-il un après Essebsi – Ghannouchi – Marzouki ?

C’est l’un des effets oubliés de la transition. En remportant des élections pour les uns et en les perdant pour d’autres, les grands partis politiques tunisiens vont devoir renouveler leurs leaderships. Un processus qui se fait dans la douleur, voire dans le chaos, comme en témoignent les interminables déboires que connait Nidaa Tounes depuis la vacance de sa présidence. Aujourd’hui le parti donne à voir le spectacle de ses différends claniques en prime time, sur les plateaux télé.

La démocratie participative en Tunisie à la loupe du Programme d’Appui à la Société Civile (PASC)

Le 27 février dernier, le Programme d’Appui à la Société Civile (PASC) a tenu une conférence d’information sur les préceptes de la démocratie participative. Cette conférence a été l’occasion de réunir autour de cette problématique acteurs publics, société civile et journalistes afin de mieux cerner les tenants et aboutissants de cet « idéal à atteindre » pour certains, d’un non sens absolu pour d’autres.