Themes 5829

Après avoir bloqué le remaniement ministériel, Ennahdha tente le blocage de l’initiative de Jebali

« Je ne crois pas que l’initiative du Chef du gouvernement a un avenir » assure le chef du parti islamiste Rached Ghannouchi. Idem, le ministre de l’agriculture Mohamed Ben Salem (du parti Ennahdha), a affirmé hier sur le plateau de la chaîne nationale 1 que le projet du Chef du gouvernement subit le refus de la majorité au sein d’Ennahdha, notamment au niveau du Conseil de la Choura.

Tunisie : Human Rights Watch inquiète de la situation

Mercredi matin à Tunis avait lieu une conférence de presse de l’ONG Human Rights Watch à l’occasion de la publication de son rapport mondial 2013. Un an après l’élection de l’ANC Human Rights Watch dresse un tableau assez sombre de la situation en Tunisie. Et l’assassinat politique le même jour de Chokri Belaid ne faisait que confirmer l’impression générale.

La polit-Revue : Chokri Belaïd au panthéon de la gloire

En ces temps d’affliction et de deuil national, une chronique politique parait presque indécente. Mais Chokri Belaïd, qui disait préférer mourir pour ses idées plutôt que de lassitude et de vieillesse, préfèrerait aussi sans doute que continue à s’exprimer une parole libre pour évoquer, à défaut de comprendre, l’ignominie qui l’a fauché en pleine ascension.

الإعلام الفرنسي و دم شكري بلعيد

يخصص الإعلام الفرنسي هذا الأسبوع للحديث عن مقتل المعارض شكري بلعيد. و قد استغرب كثير من التونسيين تركيز الإعلام الفرنسي على هكذا حدث و تخصيص ساعات طويلة من البث في حين يتم التعتيم تماما على مجريات الحرب القائمة في مالي و التي يخوضها الجيش الفرنسي. السؤال الذي يتبادر للأذهان هل تتاجر فرنسا إعلاميا بقضايانا من أجل التغطية على ما تتحدث عنه منظمات حقوق الإنسان الدولية من جرائم مروعة ضد الإنسانية في مالي؟

Assassinat de Chokri Belaid : Les photos d’une journée de deuil, qui a mal tourné

A l’annonce de l’assassinat de Chokri Belaid ce matin la population a immédiatement réagi. Les citoyens ont commencé à se masser devant le ministère de l’Intérieur, entonnant l’hymne national et criant « Dégage » et « echa3b yourid isqat innidham ». Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes se sont rassemblés pour dire leur indignation. Et partout des visages tristes, des yeux rougis.