La Tunisie se perçoit toujours comme terre de départ, une terre d’émigration, alors même qu’elle est lieu de transit pour des migrants de passage ou un pays de destination pour des milliers de personnes travailleurs ou étudiants.

La Tunisie se perçoit toujours comme terre de départ, une terre d’émigration, alors même qu’elle est lieu de transit pour des migrants de passage ou un pays de destination pour des milliers de personnes travailleurs ou étudiants.
Le gouvernement de Beji Caid Essebsi, suivi de celui dominé par Ennahdha ont tous les deux poursuivi inexorablement les crimes de la dictature en matière d’endettement. Ils ont tous les deux ignoré la volonté du peuple tunisien et les objectifs de sa révolution qui lui a été confisquée dans une stratégie de choc sociaal et de contre révolution. Ben Ali en a rêvé, Beji Caid Essebsi et les salafistes d’Ennahda l’ont fait.
Les Tunisiens qui se sont connectés sur les réseaux sociaux ce lundi matin ont pu assister à une déferlante de publications sur le thème du « Harlem Shake », cette danse tendance qui se répand comme une trainée de poudre sur la toile et qui n’épargne pas la Tunisie.
À l’origine de tout, comme dirait Jean Guitton, il est une question qui unit la morale à l’orgueil. À force de se prendre pour un croyant pur de tout péché, un surcroyant pour oser un néologisme en synonymie avec le bien fameux surhomme de la philosophie occidentale, on finit par être impur à sa croyance, faisant n’importe quoi, devenant fatalement n’importe quoi, et surtout rien par rapport à la foi même dont on se réclame.
Le 19 Février 2013, une nouvelle dégradation a finalement abaissé la note souveraine à BB-. Pour évaluer la pertinence du classement de S&P il est essentiel de comprendre les limites de la méthodologie.
« Il ne sera pas parti seul, il aura emporté ce satané gouvernement avec lui ». Nous sommes le 8 février lorsque cette phrase d’un proche de Chokri Belaïd est lâchée devant son cercueil. Il aura fallu près de deux semaines d’agonie gouvernementale pour que la prophétie se réalise. Dès le 10 février, nous évoquions ici-même la possibilité d’une manœuvre politique de l’ex Premier ministre Jebali. Il faut dire que la promptitude avec laquelle le coup de poker du gouvernement de technocrates fut lâché avait tout d’un gage en trompe-l’œil.
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
Aujourd’hui, ce n’est plus contre Ennahda que j’ai la haine – ils ont dépassés les bornes et ils savent qu’ils jouent aux cons et qu’ils le paieront un jour, tant pis pour eux. Par contre, ceux à qui j’ai envie d’explorer le cerveau pour voir ce qu’il y a dedans, ce sont les 40% de personnes qui n’auraient pas du se déplacer ce jour-là et que j’accuse d’avoir trahi la Tunisie et ces acquis et de l’avoir plongé dans le chaos en élisant ces héros de pacotille.
“La relation entre la Tunisie et la France est complexe. La France est un pays si proche de nous. Malgré cela, la France est le pays qui comprend le moins l’islam et les Tunisiens“, a déclaré Rached Ghannouchi dans un entretien au Journal du Dimanche.
Au lendemain de la Révolution Tunisienne de 2011, l’ensemble de la nouvelle classe politique s’est empressée d’adopter un régime qu’on peut appeler une démocratie libérale. Depuis, plus aucun pas concret n’a été fait, aucun problème résolu, aucune revendication satisfaite
Les plus éminents stylisticiens ne peuvent que s’incliner face à la beauté de l’oxymore que vient de nous tricoter le chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali…de quoi faire mourir de jalousie un fin prestidigitateur de l’envergure de Silvio Berlusconi.
Rached Ghannouchi a présenté son candidat au président Moncef Marzouki ce vendredi, lequel approuvé la désignation d’Ali Laarayedh, a annoncé le porte-parole de la présidence, Adnane Mancer.
Le mouvement islamique est né en Tunisie à l’initiative de jeunes de la Médina. Très vite, ils se rassemblèrent autour de Abdelfattah Mourou. Leur objectif était de réformer les mœurs et de ramener les jeunes à la pratique religieuse à une époque où les mosquées étaient devenues le refuge de vieux retraités.
L’assassinat politique est défini comme un meurtre organisé, prémédité, visant une personne importante qui a une grande influence politique et que les commanditaires du crime (qui peut être un parti…un gouvernement…un état ) considèrent comme un obstacle à la propagation de leur idées, de leur objectif.
Grâce à de nouveaux éléments nous avons pu approfondir notre investigation et éclaircir certains points : L’opération a été initiée par un haut cadre du parti Ennahdha : Kamel Aifi. Elle a été menée par deux civils membres du même parti : Belhassan Naccache et Ali Ferchichi. L’opération a été menée au départ en dehors de tout cadre institutionnel et elle comporte de nombreuses anomalies. Ces faisceaux donnent à croire qu’il s’agit donc d’une opération menée par un appareil agissant en marge des institutions de l’Etat.
Dans mon pays, la personne qui ameute l’opinion publique sur un vol hypothétique, ou une malversation, se transforme en accusée par la justice; puisqu’un mandat d’interdiction de voyager a été émis à l’encontre de Olfa Riahi !
Le ministre de l’Intérieur, Ali Laarayedh, a déclaré que des arrestations ont été effectuées par la police dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaid. Le ministre n’a pas donné plus de détails de l’affaire en cours, mais a assuré que des progrès ont été enregistrés.
A l’origine de ce long feuilleton d’instabilité politique en Tunisie, le refus d’Ennahdha à mettre à l’écart deux ministres Nooureddine Bhiri (Justice) et Rafik Abdeselem Bouchleka, gendre du chef d’Ennahdha (Affaires Etrangères). Dans cette ambiance tendue, deux démissionnaires se sont annoncés : Le Chef du gouvernement Hamadi Jebali et le SG du CPR Mohamed Abbou.