Ces derniers jours sont rythmés par les informations autour des peines réservées à certains “influenceurs”. Mais au-delà de ces affaires médiatisées, c’est tout un système judiciaire banalisant l’emprisonnement qui est à questionner.

Ces derniers jours sont rythmés par les informations autour des peines réservées à certains “influenceurs”. Mais au-delà de ces affaires médiatisées, c’est tout un système judiciaire banalisant l’emprisonnement qui est à questionner.
La Tunisie peut devenir productrice d’hydrogène vert. A condition de résoudre le problème de l’eau, et d’œuvrer à instaurer une infrastructure d’Energies Renouvelables. Mais le déséquilibre Nord-Sud pourrait conduire les projets d’hydrogène vert à exacerber les inégalités sociales. Et gare à l’émergence d’une nouvelle forme de néo-colonialisme énergétique.
Après quinze ans d’interruption, la centrale syndicale affûte ses armes. Acculée sur la scène politique, l’UGTT veut à tout prix gagner la nouvelle bataille des prochaines négociations sociales, qui s’annoncent décisives.
Kais Saied a été réélu dès le premier tour à la tête de la Tunisie. Son score soviétique de 90,69% ne doit pas occulter l’abstention record de plus de 7 électeurs sur 10 et même de plus de 94% des jeunes. Si aucun élément ne permet d’affirmer qu’il y a eu des fraudes massives le jour du vote, le scrutin a été fortement verrouillé, et ce, jusqu’aux derniers jours de la campagne électorale. Il n’est qu’à reprendre le récit de cette année électorale pour s’en convaincre.
Le nombre des morts et des personnes portées disparues en mer méditerranée n’a cessé de grimper. Les méthodes employées par la garde maritime tunisienne sont décriées. Mais ni l’Union Européenne, ni les autorités tunisiennes ne semblent disposées à remettre en cause leurs accords.
Le ministère de la Justice a publié, le 27 octobre, un communiqué indiquant que des enquêtes pénales seront ouvertes contre des personnes publiant des contenus contraires aux bonnes mœurs. De quelles bonnes mœurs parle-t-on ?
La visite du mausolée de Sidi Mehrez appartient depuis un millénaire au paysage spirituel tunisien. Et ce, malgré la montée d’une forme d’islam dogmatique, rejetant ce rite. Mais le lieu n’incarne pas seulement une quête de paix mais aussi les détresses psychologiques et socio-économiques contemporaines.
L’UGTT a déserté la rue, et ses dirigeants autrefois tonitruants optent pour la discrétion. Selon un haut responsable du syndicat, le retour des restrictions sur les libertés, et les pressions exercées sur les partis politiques, les organisations et les associations, font planer un réel danger.
Après sa réélection, le président Kais Saied devient l’unique acteur sur l’échiquier tunisien, dictant à lui seul, les priorités. Face à une opposition atomisée, Saied accélère la mise au pas de la vie politique déjà entamée lors de son premier mandat. Mais la jeunesse apporte une lueur d’espoir en réoccupant le terrain de la lutte pour les droits et les libertés.
Le président Kais Saied a prêté serment au Parlement, lundi 21 octobre. Or rares sont les pays qui lui ont, à ce jour, adressé des félicitations publiques pour sa réélection. Le silence européen est vivement critiqué par les soutiens locaux de Saied. Mais les pays du Sud global se font tout aussi discrets.
Hatem Nafti, essayiste et collaborateur de Nawaat, vient de publier un nouvel ouvrage intitulé “Notre ami Kaïs Saïed. Essai sur la démocrature tunisienne”, préfacé par Gallagher Fenwick, aux éditions Riveneuve (Octobre 2024). Le livre dresse un bilan du quinquennat du président de la République Kais Saied. Nous vous proposons ces extraits de l’ouvrage.
La crise interne de l’UGTT s’est aggravée sous les coups de boutoir du pouvoir, visant à réduire l’influence de la principale force syndicale du pays. On l’a vu avec les campagnes de harcèlement et de dénigrement lancées contre des syndicalistes. Et voilà que s’y ajoutent les pressions émanant de l’opposition syndicale.
La figure paternelle est-elle en train d’être redéfinie par une génération de jeunes pères de plus en plus impliqués dans l’éducation des enfants ? Pas si sûr. Si la notion de « chef de famille » est en pleine mutation, l’égalité entre les parents est loin (très, loin) d’être atteinte.
Kais Saied vient d’être réélu malgré les défaillances de sa politique socio-économique et le verrouillage des libertés. Pourquoi reste-t-il populaire ? A travers son livre “Notre ami Kaïs Saïed. Essai sur la démocrature tunisienne”, l’essayiste Hatem Nafti apporte des éléments de réponse. Interview avec Nafti.
Réunissant des figures emblématiques tels que Zied Dabbar, président du Syndicat national des journalistes tunisiens, Alain Gresh, fondateur d’Orient XXI ainsi que la rédactrice en chef de 7iber, Lina Ejeilat, le débat a exploré les défis auxquels font face les médias indépendants dans un monde en constante évolution, où les valeurs journalistiques sont plus que jamais mises à l’épreuve.
Face à l’amnésie qui gagne des pans entiers de la société civile et aux fourvoiements du pouvoir, des témoignages de blessés de la révolution rappellent la dure réalité de ces citoyens, livrés à eux-mêmes et poussés dans certains cas au suicide.
La 4ème édition de Nawaat Festival s’est tenue du 27 au 29 septembre 2024. L’événement a permis de fêter de la plus belle manière, les 20 ans d’activisme de notre plateforme militante.
Un an après le 7 octobre 2023, dans une tribune envoyée à 25 médias internationaux, dont Nawaat, le Secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Anthony Bellanger, déplore la paralysie des Nations Unies et dénonce le manque d’actions de la communauté internationale.