Pour sa huitième édition, Nawaat met à la disposition des participants un budget de production conséquent ainsi qu’un soutien personnalisé pour le développement de projets et d’autres contenus médiatiques.

Pour sa huitième édition, Nawaat met à la disposition des participants un budget de production conséquent ainsi qu’un soutien personnalisé pour le développement de projets et d’autres contenus médiatiques.
Avec un bilan qu’il sait catastrophique, le gouvernement peine à trouver des ressources suffisantes pour redresser la barre. D’où ce ronron budgétaire qui annonce de nouvelles années de vaches maigres. Pris au piège de son souverainisme, il n’a plus d’autres choix que de continuer à quémander toujours plus de prêts.
Longtemps considéré comme avant-gardiste dans le monde arabe et africain, le théâtre tunisien est aujourd’hui en crise. Les Journées Théâtrales de Carthage (JTC), événement phare du secteur, ne sont qu’une éphémère vitrine masquant mal les défis structurels auxquels fait face le quatrième art.
Alors que seuls 24% des élèves du primaire bénéficient d’un repas scolaire et que l’éducation environnementale se fait rare à l’école, l’Association Tunisienne d’Agriculture Environnementale a voulu, d’une pierre deux coups, proposer des repas sains et équilibrés aux élèves tout en les sensibilisant aux enjeux environnementaux.
Tiraillés entre l’exil de plus en plus dur, et les craintes justifiées d’un retour au bercail, de nombreux Tunisiens en France vivent dans le désarroi. Ils ne perdent pas espoir pour autant. Ils se mobilisent, échangent entre eux et s’entraident, en attendant des jours meilleurs.
Rejetées par leurs familles, insultées, agressées, emprisonnées, les personnes LGBTQIA+ sont victimes de toutes sortes de violences en Tunisie. Et cela se répercute sur leur santé mentale. Beaucoup font des tentatives de suicide. Les institutions de l’État qu’elles soient policières ou sanitaires, contribuent à aggraver leur état.
Le journalisme n’est pas un crime, tant que le pouvoir n’en décide pas autrement. Des décrets et des lois promulgués à tour de bras nous rappellent les années de plomb. Et voici la porte de la prison grande ouverte à toutes les plumes et à tous les esprits, qui ne gravitent pas dans l’orbite d’un pouvoir irascible.
L’oasis de Chenini, sous pression depuis plusieurs décennies, semble à bout de souffle. Les habitants eux-mêmes à l’initiative de nombreux projets de sauvegarde, sont tiraillés entre désillusion et nécessité de poursuivre leur combat.
Ces derniers jours sont rythmés par les informations autour des peines réservées à certains “influenceurs”. Mais au-delà de ces affaires médiatisées, c’est tout un système judiciaire banalisant l’emprisonnement qui est à questionner.
La Tunisie peut devenir productrice d’hydrogène vert. A condition de résoudre le problème de l’eau, et d’œuvrer à instaurer une infrastructure d’Energies Renouvelables. Mais le déséquilibre Nord-Sud pourrait conduire les projets d’hydrogène vert à exacerber les inégalités sociales. Et gare à l’émergence d’une nouvelle forme de néo-colonialisme énergétique.
Après quinze ans d’interruption, la centrale syndicale affûte ses armes. Acculée sur la scène politique, l’UGTT veut à tout prix gagner la nouvelle bataille des prochaines négociations sociales, qui s’annoncent décisives.
Kais Saied a été réélu dès le premier tour à la tête de la Tunisie. Son score soviétique de 90,69% ne doit pas occulter l’abstention record de plus de 7 électeurs sur 10 et même de plus de 94% des jeunes. Si aucun élément ne permet d’affirmer qu’il y a eu des fraudes massives le jour du vote, le scrutin a été fortement verrouillé, et ce, jusqu’aux derniers jours de la campagne électorale. Il n’est qu’à reprendre le récit de cette année électorale pour s’en convaincre.
Le nombre des morts et des personnes portées disparues en mer méditerranée n’a cessé de grimper. Les méthodes employées par la garde maritime tunisienne sont décriées. Mais ni l’Union Européenne, ni les autorités tunisiennes ne semblent disposées à remettre en cause leurs accords.
Le ministère de la Justice a publié, le 27 octobre, un communiqué indiquant que des enquêtes pénales seront ouvertes contre des personnes publiant des contenus contraires aux bonnes mœurs. De quelles bonnes mœurs parle-t-on ?
La visite du mausolée de Sidi Mehrez appartient depuis un millénaire au paysage spirituel tunisien. Et ce, malgré la montée d’une forme d’islam dogmatique, rejetant ce rite. Mais le lieu n’incarne pas seulement une quête de paix mais aussi les détresses psychologiques et socio-économiques contemporaines.
L’UGTT a déserté la rue, et ses dirigeants autrefois tonitruants optent pour la discrétion. Selon un haut responsable du syndicat, le retour des restrictions sur les libertés, et les pressions exercées sur les partis politiques, les organisations et les associations, font planer un réel danger.
Après sa réélection, le président Kais Saied devient l’unique acteur sur l’échiquier tunisien, dictant à lui seul, les priorités. Face à une opposition atomisée, Saied accélère la mise au pas de la vie politique déjà entamée lors de son premier mandat. Mais la jeunesse apporte une lueur d’espoir en réoccupant le terrain de la lutte pour les droits et les libertés.
Le président Kais Saied a prêté serment au Parlement, lundi 21 octobre. Or rares sont les pays qui lui ont, à ce jour, adressé des félicitations publiques pour sa réélection. Le silence européen est vivement critiqué par les soutiens locaux de Saied. Mais les pays du Sud global se font tout aussi discrets.