لقد بينت، في مقالات سبقت لي هنا وهناك، أن ما نراه اليوم بشوارعنا وفي عموم البلاد الإسلامية ممن يدعي السلفية ليس في شيء من السلفية الحقة؛ إذ تلك حقا سلفية مزعومة، تتقول على الإسلام ما ليس فيه، وتفعل به ما ليس منه.

لقد بينت، في مقالات سبقت لي هنا وهناك، أن ما نراه اليوم بشوارعنا وفي عموم البلاد الإسلامية ممن يدعي السلفية ليس في شيء من السلفية الحقة؛ إذ تلك حقا سلفية مزعومة، تتقول على الإسلام ما ليس فيه، وتفعل به ما ليس منه.
Crisis Group publie aujourd’hui un rapport intitulé : Tunisie : violences et défi salafiste. Michaël Ayari, analsyte au sein de l’ONG qui œuvre pour la prévention et la résolution des conflits armés explique : « Nous avons commencé à travailler en juin 2012. Nous nous sommes intéressés à la transformation de l’islamisme politique. La question salafiste était sur le devant de la scène avec une utilisation de termes non objectifs. »
La Tunisie est aux portes de l’Europe, son sort ne saurait échapper à sa vigilance ainsi que c’est le cas pour le gendarme du monde. Si ce dernier s’active sur notre sol, ayant dès le début compris la nécessité d’être du côté du peuple dans son Coup historique, l’Europe continue à y faire une politique de gribouille.
Avant la déferlante d’émotions et de réactions suscitées par la mort de Chokri Belaid, l’Assemblée nationale constituante avançait à petits pas dans la rédaction de la constitution. La semaine devait commencer par la fin des discussions sur le chapitre des juridictions et se poursuivre avec l’examen de projets de loi. Évidemment, au lieu de cela, la deuxième partie de la semaine sera marquée par les évènements, dont les secousses résonnent au sein de l’ANC.
تلقّيت الرّسالة التي تفظَّلتم بتوجيهها إليَّ بتاريخ 9 فيفري الجاري في نطاق “الإستشارة حول تشكيل حكومة الكفاءات الوطنية” وإطّلعت على فحواها بكل إهتمام وممّا لفت إنتباهي بالخصوص تصوّركم للمشهد السياسي ومدى إنشغالكم بالأوضاع الحرجة التي تمرّ منها البلاد على كل الأصعدة الإقتصادية، الإجتماعية، السّياسية و الأمنيّة ممّا يدعو بالتأكيد تظافر جهود الجميع حكومة وشعبا وأهل الحلّ و العقد بالذّات حتى نخرج من هذه الأزمة الحادة في أقرب وقت و اليوم قبل غد.
« Je ne crois pas que l’initiative du Chef du gouvernement a un avenir » assure le chef du parti islamiste Rached Ghannouchi. Idem, le ministre de l’agriculture Mohamed Ben Salem (du parti Ennahdha), a affirmé hier sur le plateau de la chaîne nationale 1 que le projet du Chef du gouvernement subit le refus de la majorité au sein d’Ennahdha, notamment au niveau du Conseil de la Choura.
Picture this as a cryptic phenomenon in the modern history of Tunisia, a script that is currently being written by revolting masses. It is not one about the true start of this modern history in 1837 with Ahmed Bey’s access to power and the initiatives he undertook abolishing slavery, 18 years before the US, modernizing education by establishing the Saint Louis school in 1845, with its all-inclusive philosophy, giving equal access to modern means to Tunisia’s Muslims and Jews equally
Avec le crime odieux qui a ravi la vie à Chokri Belaïd, c’est à la démocratie qu’on a attenté et à la souveraineté populaire que l’on s’est pris, cherchant à museler le peuple, spolier sa liberté acquise de haute lutte.
Après l’échec des pourparlers avec les partis de l’opposition pour un remaniement ministériel dont on parle depuis près de 6 […]
تجولنا اليوم الاثنين 11 فيفري 2013 في أروقة المجلس التأسيسي وحاولنا رصد تفاعل النواب مع مقترح حمادي الجبالي حول التشكيلة الحكومية المرتقبة. علمنا أيضاً على عين المكان أن نواب المعارضة قرروا مواصلة تعليق نشاطهم بالمجلس التأسيسي لكن دون إعتبار هذا الموقف على علاقةٍ بالمحادثات الجارية فيما يخص تشكيل الحكومة .
Zied El Heni, journaliste et membre du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens a été entendu aujourdhui par le juge d’instruction du 13ème bureau au tribunal de première instance de Tunis.
Dès la nouvelle confirmée ce mercredi matin, Tunis s’est comme pétrifiée. À peine sortis de leur torpeur nocturne, le meurtre de sang froid de Chokri Belaid est venu asséner un coup de massue aux Tunisiens.
For “awaiting a conclusive investigation into the murder” does not mean the cancellation of an obvious truth: The murder of Leftist activist Chokri Belaid cannot come from the opposition parties to the current rulers, or opponents of the ideology called ‘Political Islam’, or even enemies of the dogma of puritan ignorant Kharajites.
Mercredi matin à Tunis avait lieu une conférence de presse de l’ONG Human Rights Watch à l’occasion de la publication de son rapport mondial 2013. Un an après l’élection de l’ANC Human Rights Watch dresse un tableau assez sombre de la situation en Tunisie. Et l’assassinat politique le même jour de Chokri Belaid ne faisait que confirmer l’impression générale.
En ces temps d’affliction et de deuil national, une chronique politique parait presque indécente. Mais Chokri Belaïd, qui disait préférer mourir pour ses idées plutôt que de lassitude et de vieillesse, préfèrerait aussi sans doute que continue à s’exprimer une parole libre pour évoquer, à défaut de comprendre, l’ignominie qui l’a fauché en pleine ascension.
Le SG du CPR, Mohamed Abbou, nous a confirmé que bien qu’ils aient annoncé la démission des ministres, ils continueront à travailler, selon la loi, le temps qu’il y ait de nouvelles nominations.
Ils étaient trois, jeunes, désespérés, désemparés, ils ont eu pour mère la rue et pour père leur quartier. Ils n’étaient pas des lumières dans leurs études, les conditions peu favorables ne leurs ont pas permis d’avoir un diplôme ou de passer le bac. Sous l’ère de la dictature, le régime leur donna l’opportunité de redoubler indéfiniment sans être renvoyés, perdus entre les générations ils quittèrent ces bancs tout seul comme des grands.
L’assassinat de Chokri Belaïd, grande figure de l’opposition tunisienne, expose la thématique de l’éthique politique dans la Tunisie postrévolutionnaire. Ce crime inhumain, impose l’impérieuse nécessité de définir des nouvelles règles sur la scène politique.