Selon plusieurs publications sur les réseaux sociaux, l’Italie ne peut plus refouler un migrant qui se déclare homosexuel. Alors que ce pays fait face à une vague migratoire, venue en partie de la Tunisie, une telle mesure est-elle concevable ?
Selon plusieurs publications sur les réseaux sociaux, l’Italie ne peut plus refouler un migrant qui se déclare homosexuel. Alors que ce pays fait face à une vague migratoire, venue en partie de la Tunisie, une telle mesure est-elle concevable ?
Harcèlement, revenge porn, chantage, 80% des femmes ont subi des violences sur le Net en Tunisie. Cette violence revêt plusieurs aspects et sévit via les réseaux sociaux. Pour la juguler, certaines ont opté pour la dénonciation publique sur Facebook à travers les collectifs EnaZeda. Mais est-ce suffisant ?
L’information basée sur un article diffusé par le quotidien français « Le Parisien », a suscité une large polémique en Tunisie, quelques jours avant la visite du ministre français de l’Intérieur à Tunis. Sauf que ces éléments ne s’appuient sur aucune source officielle.
Le nombre de Tunisiens contaminés par le Covid-19 ne cesse de grimper. Les établissements hospitaliers sont en première ligne, sans disposer de moyens suffisants pour y faire face. Selon le CNOM, trois médecins sont décédés, dix sont hospitalisés et des centaines de membres du personnel médical et paramédical ont été contaminés. Comment le personnel médical et paramédical gère-t-il la situation ?
Le confinement général décrété en Tunisie pendant la première vague du Covid-19 a eu des conséquences désastreuses sur les couches défavorisées. Une étude publiée par le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES) s’est penchée sur le sort des ouvrières agricoles, des femmes de ménage dans les hôpitaux, des ouvriers de chantiers et des travailleurs dans les cafés, les restaurants et les bars. Des employés déjà précaires, plus fragilisés que jamais.
Alors que les dérapages policiers se multiplient, le projet de loi sur la répression des agressions contre les forces armées est de retour à l’Assemblée des représentants du peuple. Il est à l’ordre du jour lors des séances plénières du mardi 6 et du mercredi 7 octobre.
Faisant de l’opposition à l’islam politique son cheval de bataille, l’ancienne RCDiste et présidente du PDL, Abir Moussi est devenue la figure de proue de l’opposition à Ennahdha. Ce positionnement sur l’échiquier politique lui a valu une ascension fulgurante. Cependant, est-elle vraiment opposée à la vision sociétale des islamistes ? Est-elle vraiment progressiste ?
Otage de son paradigme « sacro-patriarcal », le Code du statut personnel s’est mué en plafond de verre, empêchant l’accès des femmes à la citoyenneté pleine et entière et à la jouissance de tous leurs droits humains, dans des sociétés où la revendication d’égalité des sexes est une menace permanente à l’ordre public du genre.
Depuis la révolution, les affaires mettant en cause des individus pour atteinte au sacré sont récurrentes. La dernière en date est celle d’Emna Chargui. Quels agissements peuvent-ils être considérés comme une atteinte au sacré ? La notion est floue et se prête à des interprétations coercitives appuyées par des dispositions du Code pénal. Alors que la constitution est censée garantir la liberté de croyance et de conscience, ainsi que la liberté d’expression. L’historique des batailles judiciaires au nom de l’atteinte au sacré témoigne d’une lutte acharnée pour asseoir les libertés.
Quelque 715 naissances hors-mariage ont été répertoriées en 2019, selon le rapport annuel sur l’activité des délégués de protection de l’enfance. La plupart de ces naissances ont eu lieu au Centre-Est tunisien (44.33% soit 317 naissances). Quel est le destin des mères célibataires dans une société qui les ostracise ? Nawaat est allé à leur rencontre dans le refuge de Beity qui vient en aide aux femmes en détresse et victimes de violences.
Annoncée le 27 juin, l’ouverture des frontières suscite les inquiétudes à l’aune des chiffres sur le nombre des personnes atteintes du Covid-19 parmi les Tunisiens évacués. Certains médias évoquent le refus du ministre de la Santé d’ouvrir les frontières.
Le tribunal de première instance du Kef a condamné deux jeunes hommes à deux ans de prison en application de l’article 230 criminalisant l’homosexualité, selon des médias et les réseaux sociaux ayant repris une annonce de l’association Shams. Nawaat a contacté l’avocate et croisé les sources.
Lina Attalah, rédactrice en chef de Mada Masr, a été arrêtée, dimanche 17 mai 2020, près de la prison de Tora au Caire. La journaliste égyptienne était en train d’interviewer Leila Souif, mère du prisonnier politique Alaa Abdelfattah en grève de la faim depuis un mois, quand elle a été interpellée. Elle a finalement été libérée sous caution.
L’association Shams pour la dépénalisation de l’homosexualité a annoncé sur sa page Facebook qu’un mariage entre un Français et un Tunisien contracté en France a été reconnu par l’Etat tunisien en le faisant inscrire dans l’extrait de naissance du ressortissant concerné.
Ils sont 4200 demandeurs d’asile en Tunisie et 7000 étudiants originaires d’Afrique subsaharienne, selon les chiffres officiels de l’Observatoire national de la migration. Depuis le début du confinement, beaucoup de ces migrants déclarés ou clandestins sont dans une situation d’extrême précarité. Plusieurs témoignages ont été relayés sur les réseaux sociaux pour alerter sur la vulnérabilité de ces personnes incapables de payer leur loyer et de subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.
Les enfants et les adolescents subissent le confinement ainsi que le climat anxiogène qui en découle. Mesures d’hygiène drastiques, isolement, anxiété des parents et parfois de la violence. Comment les enfants vivent cette période exceptionnelle ? Et comment mieux les protéger en cette période ? Le pédopsychiatre, Sami Othman nous éclaire sur le sujet. Interview.
Des dépassements policiers ont été relevés dès le début de l’imposition du confinement. Certains membres des forces de sécurité ont fait usage de violences verbales et physiques sans justification. Et même des activistes collectant des médicaments n’ont pas été épargnés.
Selon la ministre de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées Asma Shiri Laabidi, les agressions contre les femmes ont été multipliées par cinq par rapport à mars 2019. Depuis le début du confinement, plusieurs associations ont tiré la sonnette d’alarme contre la montée de ce phénomène. Ayant des centres d’écoute dans plusieurs régions, l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) met en garde contre la recrudescence de la violence physique mais également symbolique à l’égard des femmes. Yosra Frawes, la présidente de l’ATFD, nous en parle.