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A Tunis et à Sfax: Les travailleuses du sexe, victimes collatérales du Covid-19

La crise du Covid-19 a précarisé beaucoup de Tunisiens. Les travailleuses de sexe œuvrant dans les maisons closes, actives sous l’égide de l’Etat et payant leurs impôts, n’échappent pas à cette calamité depuis l’arrêt de leur activité en mars 2020. Entre pauvreté et clandestinité, la vie des travailleuses du sexe est guettée par toutes sortes de menaces. Nawaat est allée à la rencontre de deux d’entre elles. Des militants associatifs tirent la sonnette d’alarme sur leur situation amenée à s’aggraver.

Congrès des Femmes Démocrates: Luttes féministes à l’aune des populismes

L’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) a tenu son 13ème congrès ayant débouché sur l’élection d’un nouveau bureau exécutif. La présidente sortante, Yosra Frawes, a passé le flambeau à Naila Zoghlami. Le regain des populismes en Tunisie, tant décrié par les militantes féministes, opèrera-t-il un revirement dans le positionnement et la stratégie de l’ATFD ?

Fiches S : Sanction collective contre des milliers de Tunisiens

Ils font l’objet de descentes policières, de limitations de leurs déplacements et de contrôles sur leur lieu de travail. Amnesty International a relevé 30 mille Tunisiens dont les déplacements ont été restreints par le ministère de l’Intérieur depuis 2013. Une procédure menée secrètement, sans aucun fondement juridique, et sans que le public n’en soit informé.

Avec le gouvernement Mechichi, l’Etat policier renaît de ses cendres

Face à la vague de répression qui s’abat sur les Tunisiens allant jusqu’à la mise à mort de deux citoyens et environ 2000 arrestations en deux mois, les craintes d’un retour d’un Etat policier dépassent le stade des appréhensions. Plus de 60 organisations non-gouvernementales ont annoncé hier leur détermination à engager des poursuites pénales contre le chef du gouvernement Hichem Mechichi, également ministre de l’Intérieur par intérim. Et ce, suite aux arrestations arbitraires, agressions et torture subies par des protestataires. Et ces ONG appellent le président Saied à intervenir pour libérer les personnes arrêtées en marge des récentes protestations.

Amendement de la Loi 52 : un bilan controversé

La récente condamnation de trois jeunes à 30 ans de prison en application de la loi 52 sur les stupéfiants a fait polémique. Le débat est relancé sur le caractère liberticide de la loi et sur le sort des consommateurs parti en fumée pour un joint. Collectifs et associations sont de nouveau montés au créneau pour appeler à la dépénalisation et la décriminalisation de la consommation des drogues. Longtemps revendiquée, cette demande est toujours l’otage des atermoiements politiques. En 2017, la loi a été assouplie mais qu’en est-t-il de la pratique ? Quel changement a été opéré depuis ?

Sept ans après son adoption : La Constitution malmenée

La question de l’absence de la Cour constitutionnelle s’est posée après la dégradation de l’état de santé de l’ancien président Béji Caid Essebsi. Le même problème se pose aujourd’hui, concernant la prestation de serment des nouveaux ministres devant le président de la République. Tandis que d’autres instances constitutionnelles semblent avoir été reléguées aux oubliettes.

La Tunisie, premier pays africain à autoriser le vaccin Pfizer-BioNtech ?

Alors que les pays africains sont fortement touchés par le Covid-19, les processus de mise en place de la vaccination varient d’un Etat à l’autre. Des pays comme l’Algérie, le Maroc ou encore les Seychelles ont réalisé des avancements dans la réception et le début de la vaccination. Entre-temps, le ministère tunisien de la Santé a annoncé que la Tunisie est le premier pays africain à autoriser le vaccin de Pfizer-BioNtech. Est-ce vraiment le cas ?

Prisons en Tunisie : la surpopulation carcérale au temps du Covid-19

Face à la crise sanitaire, les regards sont tournés vers les catégories les plus vulnérables dont la population carcérale. Entassés dans des cellules surpeuplées, les prisonniers sont amenés à faire face à des conditions de détention préoccupantes. Et la situation n’a fait que s’empirer pendant la pandémie, alerte quatorze organisations non-gouvernementales. Des réformes urgentes sont réclamées.

La grève des magistrats : L’arbre qui cache la forêt

La justice tunisienne est paralysée depuis le 16 novembre, date du début de la grève des 2500 magistrats à travers le pays. Faute d’accord avec le gouvernement, le syndicat comme l’association des magistrats tunisiens ont annoncé la poursuite de la grève. Derrière les revendications des magistrats, se profile un secteur miné par un statu quo de tous les dangers.