Pour ceux qui n’ont pas suivi, il s’agit à l’origine d’un « tag » Twitter qui permet de suivre l’actualité de l’occupation par les réfugiés tunisiens dits « de Lampedusa » d’un bâtiment situé à Paris 19e, 36 rue botzaris.

Pour ceux qui n’ont pas suivi, il s’agit à l’origine d’un « tag » Twitter qui permet de suivre l’actualité de l’occupation par les réfugiés tunisiens dits « de Lampedusa » d’un bâtiment situé à Paris 19e, 36 rue botzaris.
Par Rim Khouni Messaoud – Lors du 37ème sommet du Groupe des huit (G-8) qui s’est achevé le 27 mai 2011 à Deauville en France nous avons appris que 40 milliards de dollars sont à mobiliser pour « soutenir le printemps arabe ». Par ailleurs, cet appui du G8 est constitué moins d’aides directes que de prêts et de garanties qui faciliteraient l’accès des pays sortant de révolutions au marché international des capitaux. Néanmoins, au-delà des chiffres et de la façon dont ce prêt se décompose, cet « appui » n’est nullement gratuit ni neutre. Il faut se poser les questions sur le pourquoi de ces prêts, même si on nous en a expliqué les raisons et les démarches dans le discours.
Ceux qui négocient cette “aide”, en l’occurrence le premier ministre tunisien, n’est pas élu, n’est pas choisi suite à des élections démocratiques
Parlant de l’importance des médias, autrefois on disait « Donnez-nous un journal, nous vous donnerons un parti ». Pendant longtemps les médias ont joué un rôle essentiel dans la vie des partis, souvent porte-paroles de leurs direction, parfois détracteurs de leurs actions […] Aujourd’hui, le principe est devenu « donnez-nous un média capable de toucher le public, nous vous donnerons une opinion publique capable de se mouvoir à droite ou à gauche » [..]
Par khaled Falah – M. Naïr nous apprend qu’il a rencontré le 25 avril M. Caïd Essebsi, le chef du gouvernement provisoire tunisien, au sujet de la situation en Libye et de ses répercussions en Tunisie ; pour déjouer les supposés plans de Kadhafi, Sami Naïr : 1) estime qu’il faut s’attendre à un conflit de longue durée, ce qui a pour conséquence de rendre inopérante la résolution 1973
Le discours d’Obama n’est en rien historique. C’est bien plus un discours en dehors de l’histoire d ans lequel l’orateur montre à quel point il n’a pas encore pris la mesure des bouleversements en train de s’opérer dans le monde arabe. Le15 mai, lors la commémoration de la Nakba, une large frange de la population du Moyen-Orient lui a envoyé un message fort à travers lequel elle lui a laissé entendre que sa façon d’aborder les problèmes du monde arabe et particulièrement le problème palestinien est très loin de rencontrer le consensus attendu.
Par René Naba. La raison d’état s’invoque généralement lorsque l’état perd la raison et les pays arabes n’échappent pas à […]
Suite à l’attribution du prix « Arab eContent Award 2011 » à Nawaat et du fait que ce prix soit délivré au Bahreïn, Nawaat l’a refusé, tel que cela a été annoncé dans le communiqué du 2 mai 2011. La position de Nawaat ne pouvait s’exprimer autrement afin de protester fermement contre la violation des libertés fondamentales et celle tout particulièrement de la liberté d’expression.
Par Brahim Zaibet & AdrenaLina. « Décennie noire », « tragédie nationale » ou « guerre civile » ce ne […]
The global landscape is changing in ways that threaten to undermine U.S. basing agreements in many parts of the world. One shift is that people are more aware than ever before of the activities of U.S. bases in their countries. In 1986, a U.S. State Department memo described U.S.-Bahraini military relations as “warm, quiet and based on a long history of mutual trust and understanding.” But today, satellite television, blogs, and social media have made it harder to keep the U.S. basing footprint quiet.
Monsieur le Président de la République Française : L’Ulysse de ces temps-ci est, inéluctablement, tunisien. Et la tragédie est bel […]
« La Tunisie est le pays où tout a commencé », analyse Robert Malley, le directeur du programme Moyen-Orient/Afrique du Nord de Crisis Group. « C’est également le pays où la transition démocratique présente aujourd’hui les plus fortes chances de réussite. Pour la région et le reste du monde, c’est là une raison suffisante de continuer à prêter attention à la Tunisie et de l’aider à poursuivre son chemin ».
Vingt cinq ans après le raid punitif des Etats-Unis contre Tripoli et Benghazi, le 14 avril 1986, la Libye est […]
Basées sur un rapport étroit au vécu, les croyances populaires maghrébines ne sont guère inscrites dans les préceptes de la […]
Par Jean-Pierre Cassarino, Institut Universitaire Européen, Florence – Un accord a été conclu le 5 avril 2011 entre le ministre de l’Intérieur M. Habib Essid et son homologue italien M. Roberto Maroni […]
Le risque du partage du pays n’a jamais été aussi grand. Et cela nous ramène quelque 62 années en arrière, aux heures sombres où l’Europe de l’après-guerre, ruinée par ses propres démons, cherche à se reconstruire, sur le dos des peuples colonisés. En infâme butin de guerre qu’on disait au détriment de l’Italie fasciste (sic), M. Ernest Bevin pour la Grande Bretagne, en accord avec M. Carlo Sforza représentant l’Italie, présenta, début mai 1949, un plan de partage de la Libye en trois zones, la Cyrénaïque (Barqa) aux Britanniques, la Tripolitaine pour les Italiens, et le Fezzan pour les Français.
« Aube de l’Odyssée », quel nom poétique ! Ceux qui baptisent les opérations militaires ont toujours un message derrière le nom. Dans leurs académies, les militaires étudient les guerres qui ont marqué l’histoire, et à leur tête les batailles et les stratégies de notre illustre Hannibal. Celui qui a accouché de ce nom a sans doute lu l’Odyssée d’Homère. À l’aube de l’Odyssée, il y a eu la guerre de Troie qui a duré dix ans. Ulysse, errant en méditerranée pendant dix autres années, a laissé derrière lui une ville détruite et une population massacrée.