Crise politique ou crise du sens ?

Au lendemain de la Révolution Tunisienne de 2011, l’ensemble de la nouvelle classe politique s’est empressée d’adopter un régime qu’on peut appeler une démocratie libérale. Depuis, plus aucun pas concret n’a été fait, aucun problème résolu, aucune revendication satisfaite

Le dilemme d’Ennahdha

Le mouvement islamique est né en Tunisie à l’initiative de jeunes de la Médina. Très vite, ils se rassemblèrent autour de Abdelfattah Mourou. Leur objectif était de réformer les mœurs et de ramener les jeunes à la pratique religieuse à une époque où les mosquées étaient devenues le refuge de vieux retraités.

Appareil parallèle lié à Ennahdha : Un haut cadre du parti derrière l’affaire Dammak

Grâce à de nouveaux éléments nous avons pu approfondir notre investigation et éclaircir certains points : L’opération a été initiée par un haut cadre du parti Ennahdha : Kamel Aifi. Elle a été menée par deux civils membres du même parti : Belhassan Naccache et Ali Ferchichi. L’opération a été menée au départ en dehors de tout cadre institutionnel et elle comporte de nombreuses anomalies. Ces faisceaux donnent à croire qu’il s’agit donc d’une opération menée par un appareil agissant en marge des institutions de l’Etat.

Abbou et Jebali : Deux démissionnaires face à leurs partis

A l’origine de ce long feuilleton d’instabilité politique en Tunisie, le refus d’Ennahdha à mettre à l’écart deux ministres Nooureddine Bhiri (Justice) et Rafik Abdeselem Bouchleka, gendre du chef d’Ennahdha (Affaires Etrangères). Dans cette ambiance tendue, deux démissionnaires se sont annoncés : Le Chef du gouvernement Hamadi Jebali et le SG du CPR Mohamed Abbou.

Une double peine infligée au martyr Chokri Belaïd : celle de sa vie et celle de sa mémoire

Dimanche dernier, suite à l’appel des syndicats artistiques réunis pour organiser « Les artistes contre le crime… Chokri Belaïd, l’oiseau de la Liberté continuera à chanter », quelques milliers de personnes se sont rassemblées le 17 Février, sur l’Esplanade Menzah 6. Une mobilisation sans précédent dans le monde artistique pour immédiatement déteindre sur le monde citoyen, tous deux ne devant jamais se séparer, car ici même réside leur véritable force : dans l’union, voir l’unicité.

Tunisie : Le gouvernement n’a réalisé que 5 800 créations d’emplois en 2012 (hors secteur public et SIVP)

L’emploi est incontestablement la principale revendication des jeunes de la révolution. Il devrait constituer la première priorité du gouvernement provisoire issu d’élections démocratiques. Ce qui ne semble pas être le cas. Lors de multiples déclarations publiques, les différents ministres du gouvernement Jebali – et particulièrement Abdelwaheb Maater, Mohamed Ben Salem et Slim Besbès – nous ont submergé de données contradictoires et parfois farfelues concernant l’emploi.