Comment Gilbert Naccache perçoit-il les composantes du mouvement social, de ses ex-dissidents devenus au pouvoir et leur rôle dans l’avenir de la Révolution tunisienne ?

Comment Gilbert Naccache perçoit-il les composantes du mouvement social, de ses ex-dissidents devenus au pouvoir et leur rôle dans l’avenir de la Révolution tunisienne ?
À cinq heures, le matin, même le dimanche, quelques dizaines d’hommes en pleine énergie travaillent depuis des heures à rue Bab El khadera sous Sabat El Jazira, à Tunis. Au milieu de la petite foule fourmillante, un vieil homme, presque nain, donne des ordres, salut des uns et gronde d’autres. Il est le chef. Personne ne peut douter de son pouvoir sur ces dizaines qui viennent tous les matins remplir leurs voitures de nouveaux stocks de papiers. Depuis des dizaines d’années, la société de Daadaa pour la distribution, ne dort pas la nuit pour servir l’information chaque matin.
Je me rappellerais toujours de ce début du mois d’Aout 2007. Je n’avais qu’un seul rêve : Rejoindre l’équipe de trading de volatilité de la banque B. Je les voyais avec de gros yeux et j’étais fasciné par ce métier impressionnant qui jonglait entre des équations mathématiques super complexes et une vérité financière tenue secrète. C’étaient les meilleurs et forcément les mieux payés.
Du 26 au 30 mars une rencontre internationale aura lieu à Tunis : le Forum Social Mondial (FSM). Discussions, débats, ateliers… des rencontres entre des citoyens actifs du monde entier.
Au jour d’aujourd’hui, Ennahdha est prête à réviser toutes ses options et faire marche arrière quant à ses sacro-saintes convictions idéologiques, prétentions politiques et même ses ambitions de transformer la société par le bas en vue d’instaurer le grand projet d’un pouvoir théocratique.
Cheikh Khamis Majeri, au prétexte de faire l’exégèse du rite de l’imam Malek, école en vigueur en Tunisie, vient de verser dans l’ignorance totale de sa religion en voulant faire montre de son savoir.
La danse Harlem Shake qui se propage en Tunisie est une mode qui a envahi le monde entier en quelques heures suite à la diffusion d’une vidéo sur internet. Et depuis, chacun présente sa version de la danse et aujourd’hui,elle fait ravage dans les écoles non comme moyen de distraction mais d’expression.
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
Dans cette spirale infernale de la dette, où nous contractons une dette pour en payer une autre avec des taux d’intérêt de plus en plus élevés – compte tenu de la dégradation de la note par les agence de notations comme Moody’s, Standard and Poor’s and Fitch rating – il est important de se poser les questions suivantes : Jusqu’où allons-nous avec l’endettement et où va l’argent ? Les cessions que le gouvernement est en train de faire ne sont-elles pas suffisantes ?
Nous sommes le 3 mars 2013 et le remaniement ministériel n’a toujours pas eu lieu. Mais même sans gouvernement, la semaine politique fut chargée en Tunisie. En vrac, le Harlem Shake a été décrété « haram » par les cheikhs, l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd avance de manière substantielle, et les habitants de Ksar Hellal ont cru observer une apparition d’Habib Bourguiba.
Mise à jour : Le père de Mohamed Amine Hamdi a démenti ce matin 4 mars sur radio Shems FM […]
Un rapport réalisé par La Cellule Economique de la Coalition Parlementaire pour une Economie Juste :
Depuis mercredi soir une trentaine de réfugiés d’origine erythréenne, dont six femmes et un enfants observent un sit-in devant le local du Haut Commissariat aux Réfugiés à Zarzis.
La 3ème et la dernière partie du bilan de la justice transitionnelle. La réussite du choix de recourir à la justice transitionnelle dépend de plusieurs facteurs basés sur une approche mure et réfléchie des droits de l’Homme et loin de la politique, cette idée est loin d’être garantie dans la société tunisienne actuelle tiraillée antre les attentes légitimes des victimes et les pressions politiques accentuées et hésitantes.
TUNIS (AFP) – Le président tunisien Moncef Marzouki a été entendu jeudi comme témoin dans l’affaire du meurtre du leader de gauche, Chokri Belaïd, les proches de la victime estimant qu’il dispose d’informations sur le commanditaire de cet assassinat à l’origine d’une grave crise politique.
Le juge d’instruction chargé de l’assassinat de Chokri Belaïd a démenti les déclarations du ministre de l’Intérieur Ali Larayadh et son porte-parole Khaled Tarrouch sur une quelconque coordination lors de la conférence de presse du Ministère le 26 février.
Lundi soir, dans un théâtre parisien s’est tenue une soirée relativement passée inaperçue en Tunisie. De grands noms des deux rives de la Méditerranée étaient pourtant réunis pour lancer la campagne internationale de soutien au Pacte de Tunisie des droits et des libertés.
Le parti Ennahda a annoncé aujourd’hui céder les ministères régaliens à des indépendants, acceptant une revendication clé de la classe politique et ouvrant la voie à la mise en place d’un nouveau gouvernement pour sortir le pays d’une profonde crise.