Chokri Belaid 128

Weekly Political Review: New Tunisian government approved, Young man dies after self-immolation

“White smoke” appeared at the Bardo Palace with Tunisia’s new government winning a vote of confidence in the National Constituent Assembly (ANC) this past Wednesday. The creation of a new government came after the assassination of the Leftist opposition leader Chokri Belaid and the resignation of former Prime Minister Hamadi Jebali. The late PM promised to place “country first” by forming a government of technocrats, only to fail and cede his position to his Interior Minister.

لكم حكومتكم ولنا ثورتنا

كتب الكثير في شأن أطول تحوير وزاري وأكثره إضجارا للنفوس وللشعب الموزور… يطول الحديث في تفاصيل هذه الأزمة المفتعلة والتي لا تعدو أن تكون حلقة من حلقات سياسة التحيل التي تنتهجها الترويكا، وما تزال، والتي كنت قد كتبت فيها في صوت الشعب بتاريخ 28 فيفري 2013 تحت عنوان : “النهضة، دروس في التحيل السياسي”.

La Polit-Revue: A gauche toute !

La scène politique tunisienne continue à se décanter lentement mais sûrement. Pour les principaux grands partis politiques du pays, se structurer passe aussi par prendre position les uns par rapport aux autres. C’est chose faite cette semaine pour le Front Populaire, alors que Chokri Belaïd, 40 jours après sa mort, continue d’être une figure qui cristallise autant la colère que l’espoir de la (vraie) opposition.

Et si on se référait à la volonté du peuple pour décider de la prétendue légitimité d’Ennahdha.

Une quasi unanimité règne chez les observateurs avertis au sujet de la journée historique du 8 février 2013, celle des funérailles de Chokri Belaid. Le magma humain qui a envahi Tunis à l’occasion des adieux au martyre témoignait d’un scrutin populaire mille fois plus expressif que celui du 23 octobre 2011. Un million quatre cent mille Tunisiennes et Tunisiens étaient là de leur plein gré pour dire qu’ils ont vomi Ennahdha et ses appendice

الطبقة السياسية في تونس الثورة : لا في العير و لا في النفير

لا نضيف جديدا بالقول أن الأزمة الثورية التي تكاد تصبح مزمنة تجلت أساسا في القضية الاجتماعية و في تعفن الوضع السياسي و الأمني الذي أصبح مفتوحا على كل الاحتمالات الخطيرة. ولئن بات العجز بينا من الطرف الذي يسيطر على مؤسسات الدولة والذي لا يرى حلولا خارج أنساقه التيوقراطية الاستبدادية فان المعارضة بسائر فصائلها لا تملك القدرة على القطع مع واقع التعفن الراهن والمراهنة على حالة الرفض الشعبي من أجل تحقيق قفزة جديدة تعيد المبادرة الثورية إلى الشعب صاحب الحل و العقد.

Tunisie : Manoeuvre de politicards

Au jour d’aujourd’hui, Ennahdha est prête à réviser toutes ses options et faire marche arrière quant à ses sacro-saintes convictions idéologiques, prétentions politiques et même ses ambitions de transformer la société par le bas en vue d’instaurer le grand projet d’un pouvoir théocratique.

La Polit-Revue : La fête en guise de deuil

Nous sommes le 3 mars 2013 et le remaniement ministériel n’a toujours pas eu lieu. Mais même sans gouvernement, la semaine politique fut chargée en Tunisie. En vrac, le Harlem Shake a été décrété « haram » par les cheikhs, l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd avance de manière substantielle, et les habitants de Ksar Hellal ont cru observer une apparition d’Habib Bourguiba.

Weekly Political Review: From Interior Vizier to Leader of the Pack

Less than a week after the resignation of Prime Minister Hamadi Jebali, Ennahda chose Ali Laarayedh to form a new mixed government of technocrats and politicians as the country deals with a major political crisis—the most crucial since the fall of the previous regime. A secret meeting of the Ennahda “Shura (Consultative) Council” convened on Thursday night to internally elect a new prime minister replacing Mr. Jebali who stepped down early last week after he failed to form an apolitical cabinet.