La Plateforme, produit par Netflix, raconte l’histoire de Goreng, détenu par choix, qui atterrit dans une tour-prison avec son exemplaire de Don Quichotte comme unique objet personnel.
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Un syndicaliste est par essence partial. Il pense ici et maintenant, lève la barre de ses exigences pour améliorer les conditions de négociation. Un politique s’active pour gouverner en promettant un projet de société. Un intellectuel, quant à lui, imagine, ouvre des horizons, défend un idéal. Gare au mélange des genres et à la confusion des rôles.
Le capitalisme à la tunisienne, rudement mis à l’épreuve par cette crise, est à bout de souffle. Bien loin de la concurrence pure et non-faussée, il est depuis des décennies basé sur le copinage et les bonnes relations avec le pouvoir en place. Le voici menacé d’effondrement, en dépit des envolées lyriques et de la virulence du président de l’UTICA.
Des pages Facebook ainsi que des sites d’information ont fait part de la supposée volonté du gouvernement tunisien de « lever progressivement le confinement à partir du 20 avril 2020 ». D’après eux, la reprise concernerait dans un premier temps la vente de produits alimentaires, les salons de coiffure, les librairies ainsi que les menuisiers et les mécaniciens. La nouvelle n’a été annoncée que par des sites et des pages Facebook guère réputés pour leur sérieux. Elle se répandra pourtant largement sur les réseaux sociaux.
La philosophie de Machiavel est fondée sur “l’intérêt” qui est un mot clé dans sa pensée politique quand il réfléchit sur le pouvoir et quand il décortique ses mécanismes. L’intérêt est parfois “auréolé” de religion, ce qui fait perdre au terme “morale” toute sa signification et, par conséquent, fait perdre à la religion tout crédit.
La question du modèle politique est centrale. Le modèle, ce n’est ni le régime, ni le système. Il s’agit d’une problématique « méta » qui, comme telle, se situe au-delà des considérations techniques qui accompagnent immanquablement les réflexions purement procédurales. C’est, plus fondamentalement, de tradition dont nous parlons ici. Et derechef, la question : sur quelle tradition politique voulons-nous bâtir notre après-Corona ?
Les temps sont durs pour le pouvoir local qui se trouve de plus en plus désorienté en raison notamment des lacunes observées au niveau du Code des Collectivités Locales inhérentes, du reste, à l’interférence des rôles entre les deux pouvoirs, local et central. Mais au-delà de ces lacunes et du retard accusé relatif à la publication des décrets d’application, les collectivités locales, ne sachant à quel saint se vouer, sont déstabilisées après la fameuse circulaire du chef du gouvernement publiée le 25 mars 2020 pour faire face à la crise pandémique du Covid-19.
Selon la ministre de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées Asma Shiri Laabidi, les agressions contre les femmes ont été multipliées par cinq par rapport à mars 2019. Depuis le début du confinement, plusieurs associations ont tiré la sonnette d’alarme contre la montée de ce phénomène. Ayant des centres d’écoute dans plusieurs régions, l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) met en garde contre la recrudescence de la violence physique mais également symbolique à l’égard des femmes. Yosra Frawes, la présidente de l’ATFD, nous en parle.
La crise du Covid-19 a permis l’éclosion d’une myriade d’initiatives que le système économique normal empêchait de germer. La pandémie a mis en évidence l’extrême fragilité de secteurs tels que le tourisme, la sous-traitance ou les services, qui ne peuvent jouer le rôle d’ossature de l’économie nationale. A situation exceptionnelle, réponses exceptionnelles. Voici quelques pistes de réflexion et d’action.
La Tunisie n’a pas été épargnée par l’expansion du Coronavirus. Le monde entier fait face à la pandémie, qui frappe aussi les grandes puissances, faisant resurgir des peurs anciennes. Et ce n’est pas la première fois qu’un fléau sanitaire frappe notre pays. Bien avant le corona, au 18ème siècle, on relevait les ravages de la peste et du choléra.
Le ministre de la Santé Abdellatif Mekki assure qu’une commande de 500 mille kits de dépistage est attendue dans moins d’une semaine. Mais l’utilisation de ces tests ne sera pas généralisée, déclare Nissaf Ben Alaya, la directrice de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), précisant que les kits cibleront la population à risque, en l’occurrence les personnes présentant des symptômes et leur entourage.
Le bilan des contaminés par le Coronavirus a augmenté de 455 à 495 cas confirmés après avoir enregistré 40 nouvelles contaminations. Le bilan des décès s’est élevé à son tour pour atteindre 18 cas confirmés. Dans ce contexte, le chef du gouvernement a annoncé une série de mesures supplémentaires pour faire face à la crise, dont l’augmentation du taux réservé aux aides sociales de 100 millions de dinars, l’octroi de 100 dinars supplémentaires en faveur des retraités à faible revenu et le renforcement du stock stratégique en produits alimentaires, énergétiques et en médicaments avec un coût de 500 millions de dinars.
Profiter de la crise autant que possible: Voici leur programme! Les vies humaines ne sont que des variables d’ajustement. Alors, que faire? La raison commande de ne pas céder à leur chantage. Et ne pas hésiter à mettre la main dans leurs poches.
Le conseil de la sécurité nationale a décidé hier mardi 31 mars 2020 de prolonger la période de confinement à deux semaine, à partir du 05 avril. Le bilan des infections par le Coronavirus a augmenté de 362 à 394 cas confirmés après avoir enregistré 32 nouvelles contaminations. Toujours mardi, dans certaines villes à l’instar de Mnihla et Kasserine, des citoyens ont bravé l’interdiction de circuler durant le confinement et se sont rassemblés protestant contre les difficultés d’approvisionnement en denrées alimentaires de base. Dans ce contexte, le président de la République a appelé à alourdir les sanctions contre les spéculateurs et à les considérer comme “criminels de guerre”.
L’Ariana, la ville des roses, autrefois connue pour sa verdure et ses jardins de l’époque hafside, n’est plus ce qu’elle était. Après la révision du Plan d’Aménagement Urbain (PAU) et l’actualisation de la carte agricole, les espaces verts aux alentours du parc Ennahli ont considérablement rétréci, aggravant les risques d’inondations. Et ce sont les promoteurs immobiliers qui en profitent.
L’expression « socialisme libéral » donne à voir, de prime abord, une sorte de concession réciproque. Tout se passe comme si la distinction faisait état d’une médiété qui serait validée aussi bien par la droite que par un « libéralisme de gauche » relativement tempéré.
Monsieur le président de la République,
Nous, les soussignés, scientifiques tunisiens de différentes disciplines, appelons par cette lettre à la constitution d’un conseil scientifique national susceptible de conseiller les autorités nationales en temps de crise.
Si elles épinglent souvent un quotidien pétri de contradictions, les images d’Aïcha Filali donnent aussi des verges pour se faire battre. Son recueil de photos, Captures (Contrastes éditions, Tunis, 2020), trahit parfois un dédain faussement amusé. En retenant du social son arbitraire et ses paradoxes, elle fait fi de sa détresse.