La terrible pandémie CoViD-19 ne devrait pas être l’occasion de propagation de fausses nouvelles, d’intox, ou de colportage des thèses complotistes de la part des vrais comme des supposés chercheurs.
La terrible pandémie CoViD-19 ne devrait pas être l’occasion de propagation de fausses nouvelles, d’intox, ou de colportage des thèses complotistes de la part des vrais comme des supposés chercheurs.
Nawaat vous présente en exclusivité cette vidéo d’un enregistrement de la performance live du nouveau morceau extrait du projet Erkez Hip Hop produit par le collectif Debo. Interprété par Vipa et Tiga Black’na, la version studio d’« El Khamsa elli la7gou bel jorra » a été mise en ligne sur Youtube et Spotify le 19 avril. Quant à l’enregistrement du live, il a été effectué en janvier 2020. Les deux artistes hip hop y sont accompagnés par Makrem Radhouani aux machines, Montassar au mezoued, Mohamed Ghazi Dhrayef à la darbouka et Akram Ghadhab au bendir. Le rappeur Massi les soutient au backing vocal. Et le VJing est assuré par Saif Rais alias Godzy.
On connaît bien le mythe de la caverne platonicien. Des prisonniers qui ne savent pas qu’ils le sont, prennent pour la réalité les reflets et les ombres qu’ils voient sur les parois de l’antre qui les héberge. Imaginons que l’un d’entre eux, raconte Platon, soit conduit de force vers la sortie. Il sera ébloui par la lumière du soleil et sa première réaction sera de vouloir retourner dans la caverne.
La dangerosité de cette dette ne réside pas dans sa valeur intrinsèque ou relative au PIB. Elle réside surtout dans sa nature. Le fait que la majorité de la dette tunisienne soit détenue par des partenaires étrangers met la Tunisie dans une situation de tutelle. Cette situation, au-delà de sa gravité réelle, représente un traumatisme dans la mémoire collective liée à l’instauration du protectorat français en 1881, à cause justement de l’endettement.
Dès l’annonce des premiers cas de Coronavirus le 2 mars 2020, le gouvernement a pris des mesures en vue de freiner l’épidémie. Ainsi, l’exécutif a imposé le couvre-feu, le confinement général, et le travail à distance dans certains secteurs. Cependant, malgré leur importance au niveau national, ces mesures ne remettent pas en cause la responsabilité des autorités locales dans la préservation de la santé des citoyens, conformément au principe de libre administration, tel que stipulé dans le Code des collectivités locales. Mais dans quelle mesure l’autorité locale a-t-elle joué son rôle dans la prévention de la propagation du virus? Des différends auraient-ils émergé concernant les prérogatives de l’autorité centrale et les compétences conférées aux municipalités?
L’association Shams pour la dépénalisation de l’homosexualité a annoncé sur sa page Facebook qu’un mariage entre un Français et un Tunisien contracté en France a été reconnu par l’Etat tunisien en le faisant inscrire dans l’extrait de naissance du ressortissant concerné.
La gravité de la situation, la vitesse de propagation du virus et la hausse du taux de mortalité dans plusieurs pays exigent, désormais, une « centralisation » de la gestion de crise au niveau international. L’ONU, avec toutes ses entités, est la mieux placée pour remplir cette mission.
Ils sont 4200 demandeurs d’asile en Tunisie et 7000 étudiants originaires d’Afrique subsaharienne, selon les chiffres officiels de l’Observatoire national de la migration. Depuis le début du confinement, beaucoup de ces migrants déclarés ou clandestins sont dans une situation d’extrême précarité. Plusieurs témoignages ont été relayés sur les réseaux sociaux pour alerter sur la vulnérabilité de ces personnes incapables de payer leur loyer et de subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.
Les enfants et les adolescents subissent le confinement ainsi que le climat anxiogène qui en découle. Mesures d’hygiène drastiques, isolement, anxiété des parents et parfois de la violence. Comment les enfants vivent cette période exceptionnelle ? Et comment mieux les protéger en cette période ? Le pédopsychiatre, Sami Othman nous éclaire sur le sujet. Interview.
Des dépassements policiers ont été relevés dès le début de l’imposition du confinement. Certains membres des forces de sécurité ont fait usage de violences verbales et physiques sans justification. Et même des activistes collectant des médicaments n’ont pas été épargnés.
Lors de son tout dernier entretien télévisé, le chef de gouvernement Elyes Fakhfakh, agacé par le propos de la journaliste mettant en avant les insuffisances de certains centres d’hébergement de quarantaine Covid-19, lui rétorqua qu’on devait réviser nos exigences en termes de confort et apprendre à « ouvrir une boîte de sardines avec les dents ». Etrange exemple qui dénote de l’improvisation du moment, tant il paraît pour le moins incongru de parvenir à ouvrir une boîte métallique avec ses dents, même avec toute la bonne volonté du monde et les efforts dictés par l’indigence la plus extrême.
Malgré l’ampleur de l’offre médiatique sur le nouveau Coronavirus, les connaissances scientifiques relatives à cette pandémie suscitent souvent des malentendus chez le grand public. Nombreuses sont les théories du complot et les rumeurs qui circulent, en ligne et hors ligne, sur le SARS-CoV-2. A l’origine de cela, l’illettrisme scientifique, une marginalisation des sciences humaines dans les formations scientifiques et l’absence d’un journalisme scientifique.
La disparition des gazelles dama (Figure 1) du parc de Bou Hedma (zone 3) a provoqué un émoi chez certains. Pourtant, leur disparition était prévisible depuis quelques années.
Ces derniers jours auront été sans nul doute marqués par « l’épisode de l’œuf ». Rappelons-en toute de même brièvement la teneur. Sorti durant le couvre-feu nocturne pour aider à la distribution des aides alimentaires dans la région de Kairouan, Kais Said, noyé dans la foule qui s’était agglutinée apprenant sa venue, est brusquement pris à parti par un homme désespéré qui lui tend un œuf avant de s’éclipser, non sans avoir expliqué que c’était là tout ce dont il disposait pour dîner.
Dans sa vidéo « De mythes et de choses », l’artiste Souad Mani joue de l’exploration sonore et visuelle d’un site interdit d’accès, où l’infiltration nocturne se teinte d’une part intrigante de fiction. L’œuvre est projetée dans le cadre de l’exposition El Kazma, la section Art vidéo de la deuxième édition du festival Gabès Cinéma Fen, qui s’est tenu en ligne du 3 à 11 avril 2020.
Le site Business News a publié une liste attribuée à la Fédération Tunisienne des Directeurs de Journaux (FTDJ), avec pour objectif affiché de lutter contre « la prolifération de sites internet douteux », « les articles de propagande, de diffamation et de dénigrement à l’encontre d’une ou de plusieurs parties politiques ».
Pourquoi les coupes d’arbres ont-elles pris cette ampleur ? S’il est certain que le chêne zeen a été utilisé pendant la période coloniale pour la confection des traverses des chemins de fer, cette pratique a cessé depuis. Or les artisans de la région travaillant le bois n’utilisent pas celui du chêne zeen.
A l’occasion du huitième anniversaire de l’association Beity, nous publions ce texte dont nous a fait part sa présidente Sana Ben Achour. Cette contribution interroge le lien entre les configurations de l’espace et les rapports sociaux de sexe dans la fabrique des laissé-e-s pour compte. L’espace urbain et l’habitat ne sont-ils qu’une simple scène sur laquelle se jouent les violences, les marginalités et les exclusions ou participent-ils de la déstructuration-restructuration des individus et des rapports sociaux ?