Plusieurs acteurs économiques dans des domaines divers et variés seraient tombés d’accord, le mois dernier, selon les médias espagnoles, pour la construction d’une usine de dessalement qui fournira aux 150 000 habitant de Djerba, environ 50 000 m3 d’eau potable par jour. Cependant, il est intéressant de constater qu’aucun média tunisien, ni le site de la SONEDE lui-même, n’en font mention
On the island of Djerba–where, «close to hotels, under the beautiful palms, on the beaches and surrounding the white houses, putrid piles of garbage pollute the air, the water, the land, and the lives of residents»–the local population may soon benefit from the construction of a new desalination plant that promises abundant, pure, sea-sourced desalinated drinking water.
Is the ‘Martyrs of the Revolution Affair’ that has inundated Tunisian media over the past week symbolic of an already-failing post-revolutionary justice system? Or does it instead reflect the reappearance of the same sort of political corruption that thrived under old regime? Either way, the gaping division between a recent decision announced by Tunisia’s military tribunal and public opinion has Tunisians up in arms or at least on edge about the political, legal, and moral integrity of the State.
Intitulée « All in the Family, State Capture in Tunisia », le rapport a été publié fin mars 2014, dans la série des documents de travail de la Banque mondiale consacrés à la recherche sur les politiques. Cette enquête sur la corruption économique en Tunisie, entre 1987 et 2010 sous le régime du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, a pour but d’ « identifier la relation entre les politiques d’investissement et les intérêts des hommes politiques Tunisiens dans le monde des affaires »
It is curious timing indeed that the report should be completed just before the Prime Minister’s official visit to Washington to entice American entrepreneurs to invest in Tunisia. In an interview with the Washington Post, Jomaa expressed intentions to pursue economic reforms that conceivably align with World Bank-propelled reforms: “The big trend for Tunisia is to encourage all private initiatives”.
That this report diffuses information which was previously inaccessible is a feature not to be overlooked or undervalued. In the wake of revolution and the unfolding democratic transition, the study’s objectives are relevant, its approach and resources transparent, its conclusions meticulously drawn and valuable to common knowledge and future research…However, a subtle but noteworthy contradiction associated with the confused designation of Tunisia as victim of state capture and as a role model for other countries reflects a greater, underlying discrepancy that exists at the institutional level.
للبحث عن حلول نوعية لتطوير العمل الثقافي في تونس وجعل وزارة الثقافة المسؤول الأول عن حضارة بلاد بأكملها اتصلت “نواة” بالسيد بشير بن سلامة الكاتب والوزير السابق للشؤون الثقافية في عهد الرئيس الحبيب بورقيبة والذي كان من النخبة التي أشرفت على بعث عديد المؤسسات الثقافية كبيت الحكمة والمعهد العالي للتنشيط الثقافي في تونس بعد الاستقلال.
خديجة الهمامي، 63 سنة، هي مهاجرة تونسية مقيمة منذ أربعة عقود في فرنسا، وجدت نفسها سجينة سياسية ومُلاحقة من قبل الميليشيات السرية للنظام السابق و مُعرّضة للتصفية الجسدية جرّاء تجرّئها على تنفيذ اعتصامات واضرابات جوع أمام القنصلية التونسية بفرنسا للمطالبة بحقها في قضاء مستقلّ يعيد لها منزلها
Deux ans de prison de ferme pour sa chanson « Boulicia Kleb », (les policiers sont des chiens), le rappeur Weld 15 est désormais en prison. La sévérité de sa peine a suscité une indignation parmi ses soutiens et des violences policières devant le tribunal ont clôturé la fin du procès.
Réflexions autour du livre « Le Syndrome de Siliana, pourquoi faut-il abolir la peine de mort en Tunisie », Editions Cérès, mai 2013, mission d’enquête ECPM de Samy Ghorbal (Dir.), Héla Ammar, Hayet Ouertani, Olfa Riahi
Dans un petit ouvrage, quatre Tunisiens ont réalisé une enquête inédite dans les couloirs de la mort en Tunisie. Si le livre plaide pour l’abolition de la peine de mort, il expose aussi les défaillances du système judiciaire et pénitentiaire depuis Bourguiba.
Alors que la constitution est presque achevée, les députés se sont également penchés sur une question sensible: l’examen du projet de loi de justice transitionnelle. Après une audition du ministre des droits de l’Homme et de la justice transitionnelle, la commission poursuit encore ses travaux cette semaine.
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
La justice européenne vient d’abandonner les sanctions pour détournement de fonds publics qui pesaient contre plusieurs membres du clan Ben Ali dont Mohamed Sakhr El Materi, Slim Chiboub et Belhassen Trabelsi. Trois arrêts ont ainsi été rendus aujourd’hui, mardi 28 mai 2013, par le Tribunal de l’Union européenne.
Qu’en est-il de l’argent de l’Etat ? le prêt du FMI tout comme la question de la corruption et des biens de la famille Ben Ali ont été au centre des discussions à l’Assemblée cette semaine. La deuxième séance de la séance plénière consacrée au prêt du FMI n’a pas permis de trouver le consensus au sein des élus sur l’accord.
Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.
Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.
Le 14 janvier 2011 se sont écoulés 23 ans de dictature, de mainmise d’une famille qui a exploité à satiété la richesse nationale. Un fasciste démesuré a su odieusement conduire le pays vers une faillite économique, sociale et culturelle. Il est fondamental donc qu’un bilan soit dressé pour mieux comprendre la conjoncture et mettre la lumière sur le CAS tunisien, déclencheur du « Printemps arabe » et précurseur d’une nouvelle ère de protestation sociale et politique mondiale.
بدْءًا بقضية محمد باجي بن مامي التي أُدين فيها بالسجن لخمس سنوات، في جانفي 2012، وهو العمدة السابق لمدينة تونس، كما سبق له وأن شغل منصب مدير المعهد الوطني للتراث، وتشمل القضية صخر الماطري صهر الرئيس السابق زين العابدين بن علي، المتورطِ بعشرات القضايا العالقة بالعدالة؛ وتمثلُ هذه القضايا واجهة صغيرة لشبكة كبيرة، ومنظمة تم تأسيسها، خلال عقدين من الزمن، بالتواطؤ مع مسؤولين كبار في السلطة السياسية للبلد، للسطو على التراث الوطني وتهريبه