Cannabis users in Tunisia are facing a wave of repression that the country “has not seen since the Ben Ali era,” as one activist puts it. And President Kais Saied’s war on drugs serves as pretext for the reemergence of a police state.
Cannabis users in Tunisia are facing a wave of repression that the country “has not seen since the Ben Ali era,” as one activist puts it. And President Kais Saied’s war on drugs serves as pretext for the reemergence of a police state.
Les consommateurs de cannabis en Tunisie font face à une répression « jamais vue depuis l’époque de Ben Ali », alerte un militant. La guerre contre les stupéfiants annoncée par Saied est le prétexte d’un retour en force de l’Etat policier.
Kais Saied is particularly generous when it comes to spouting off vague accusations. Ever loyal to his habitual fallback, conspiracy theories, the Tunisian president is quick to point a finger at certain “parties” without naming them, to throw verbal jabs and employ sarcasm as captured in videos diffused on social media. With all this verbal jousting, who has time to respect the rule of law anyway?
Le président tunisien paraît particulièrement prodigue en accusations brumeuses. Fidèle à son récit complotiste, le chef de l’Etat pointe du doigt des «parties» sans les nommer, décochant piques et sarcasmes à longueur de vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Et qu’importe si la primauté du droit est malmenée.
« Cette vie n’est même pas digne d’un chien », lance l’un de ces milliers de Soudanais ayant débarqué en Tunisie ces derniers mois. Un camp est érigé au Lac 1. Des tentes de fortune faites de tôles, de bâches et de couvertures usées jonchent le sol. Le contraste avec les bâtiments clinquants des alentours, est criant.
Every year, Nawaat—one of Tunisia’s rare independent media outlets, which publishes both a webzine and paper magazine—hosts its festival in the capital. The original theme chosen for this year’s edition was feminism, however, current events in Palestine pushed Nawaat’s editing team to expand the scope of the event in tribute to the spirit of resistance.
Le Fonds qatari pour le développement n’en finit pas de susciter la polémique en Tunisie. La convention relative à l’ouverture de son bureau dans notre pays avait déjà été l’objet de deux recours d’inconstitutionnalité sous l’ancien Parlement. Et voici que la controverse rebondit alors que le rôle des députés actuels est des plus restreints.
Dès 2011, la parole s’est libérée dans le monde arabe, et le soutien à la cause palestinienne en a été le principal bénéficiaire. En Tunisie, il s’est transformé en un enjeu électoral majeur. L’ordre nouveau mis en place par Kais Saied représente-t-il réellement une amélioration par rapport à la période antérieure pour la cause palestinienne ?
Mutation forcée, octroi de privilèges injustifiés, magistrats rétrogradés, des postes vacants, le pouvoir judiciaire vit « le pire moment de son histoire », dénonce un organe représentatif des magistrats. Le projet “tyrannique” de Saied se précise davantage.
« Je regrette le jour où j’ai lancé une pierre sur un policier », lance un habitant de Mellassine. 13 ans après la révolution, les ressentiments envers les policiers ne faiblissent pas pour autant. Plaque tournante du trafic de drogues, la cité s’enfonce dans la délinquance et la misère. L’étranger semble la seule porte de sortie.
Déjà confrontés à de nombreux obstacles, les étrangers en France devront faire face à de nouvelles difficultés avec le projet de loi immigration. L’initiative risque d’affecter les milliers de Tunisiens non-boursiers qui espèrent, un jour, étudier en France. Reportage.
Nécessaire, l’audit des recrutements et des opérations d’intégration réalisées au cours des douze dernières années n’est pas en train d’être mené tel qu’il aurait dû l’être, puisqu’il exclut de cette opération ceux effectués après le 25 juillet 2021. C’est-à-dire sous la présidence de Kais Saied. Ce qui constitue à tout le moins une violation du sacro-saint principe de l’égalité des Tunisiens devant la loi.