Pour les journalistes qui ont couvert les affrontements de Douar Hicher ayant marqué le début de semaine et le congrès d’al Joumhouri le weekend, le slogan scandé dans la salle du Colisée à Tunis peut faire sourire, tant le chaos et le sifflements des balles dans les quartiers chauds contraste avec l’ambiance policée d’une réunion de jeunes centristes.
La bipolarité en Tunisie n’est pas que politique
Un an après les premières élections démocratiques, la situation en Tunisie reste assez mitigée mais l’échiquier politique commence à s’éclaircir petit à petit. Nidaa Tounes est en phase de devenir la principale alternative au parti islamiste Ennahdha. Le front populaire, une union de partis d’extrême gauche, quant à lui veut s’imposer en tant que troisième alternative.
Tunisie démocratique, an 1 : Retour sur une transition douloureuse
Le bilan du gouvernement est indissociable de celui de l’Assemblée constituante dont il émane. Pendant les deux mois de tractations du partage du pouvoir à huis clos, puis 10 mois d’un mandat gouvernemental qui court encore, les électeurs auront assisté au spectacle d’une ANC procédant telle une assemblée nationale…
Une pensée pour Soumaya Ghannoushi…Démocratiquement vôtre
Chère Soumaya Ghannoushi, Je vous admire pour votre note si courte mais pourtant si expressive, offrant aux lecteurs un concentré d’insultes et de médisances que votre frêle visage ne laisse soupçonner.
La Polit-Revue : La violence politique tue
La violence politique a ceci de commun avec une addiction mortelle que l’on admet qu’elle tue toujours trop tard, au moment où cela nous arrive. Alors que l’on en parle depuis des mois, beaucoup feignent d’être surpris ou sont abasourdis par la mort de Lotfi Naguedh, première victime d’une forme de violence qui n’a fait que s’amplifier après une révolution à moindre coût humain.
GhannouchiLeaks, vraiment ? Des révélations qui n’en sont pas
Par Mohamed Séjir Ben Messaoud. Nous ne nous étonnerons jamais de la stupéfiante inculture des élites bourgeoises de ce pays. Voilà qu’aujourd’hui, à l’issue de la publication sur Youtube d’une vidéo soit disant “exclusive”, la Tunisie moderniste, démocratique et laïque…
Klem Net: “Innocence des musulmans”, au-delà du film
Réactions, photos, déclarations des internautes et des politiciens sur le net au sujet de l’attaque de l’ambassade américaine et de l’affaire Charlie Hebdo !
De la déliquescence de l’Etat Tunisien
Le parti islamiste Ennahdha (« renaissance ») et ses supplétifs dits de gauche, confortablement installés au pouvoir, ont précipité en quelques mois la Tunisie dans un statut d’Etat défaillant. Voyons pourquoi le pays remplit désormais les critères d’un Etat défaillant.
La Polit-Revue : Troïka, le début de la fin
Il y a désormais un avant et un après 14 septembre 2012. Une date à marquer d’une pierre blanche comme étant celle du faux-pas de trop pour le gouvernement Jebali. La débâcle sécuritaire du vendredi noir est le tournant qui coûte à la troïka au pouvoir la perte ce qui lui restait de légitimité sur le plan national, et accessoirement la confiance de ses alliés internationaux.
La Polit-Revue : Razzia sur les libertés
Après un « vendredi millionnaire » plutôt raté, catastrophique en termes d’image, c’était au tour du « vendredi décisif ». A défaut d’être efficaces, les organisateurs de la campagne Ekbess ont au moins le sens de la formule et l’art de l’emphase.
La Polit-Revue : Une semaine « dirty politics »
Folle semaine politique en Tunisie. Une revue de presse extrêmement chargée où l’on a eu droit, en vrac, au retour des méthodes de barbouzes mettant aux prises Ennahdha à ses adversaires, à un débat bâclé sur l’abolition de la peine de mort, et au congrès de l’union des extrêmes.
Opinion : Ennahdha, tu empestes la perfidie et le mensonge !
La question qui se pose aujourd’hui, c’est de savoir s’il y’ aura une deuxième révolution, l’ultime cette fois, qui après la mafia Trabelsienne, nous libèrera de la dictature religieuse, en d’autres termes, Ennahdha, riche de ses énigmatiques milices et bientôt police des mœurs, est t’elle en train de causer sa propre perte ?
Klem Net : “#Ekbes”, Soyez plus ferme, ou encore serrez la vis !
La compagne #Ekbes est une compagne qui fait le buzz sur la toile depuis quelques jours . Lancée par des jeunes nahdhaouis, la compagne vise à faire pression sur le gouvernement pour le pousser à mieux travailler sur les dossiers de réforme, ainsi que pour l’obliger à assumer ses responsabilités…
Liberté d’expression ? Ce n’est pas pour demain…
Ben Ali est parti le 14 Janvier et les tunisiens ont pensé qu’ils avaient tourné la page de la répression et qu’ils pourraient maintenant critiquer et demander des comptes à leurs gouvernants et politiciens. Mais depuis l’arrivée de la troïka au pouvoir, la liberté d’expression est bafouée, le nombre de procès augmente de jour en jour…
Troïka: Fuite en avant, mensonges et manipulation
Manipulation, calomnie, mensonges à répétition, telle semble être la seule devise de ceux qui nous gouvernent. Le gouvernement et la troïka avec cette attitude sont entrain de creuser leur propre tombe. Croient-ils réellement pouvoir tromper les gens avec ces petites manigances et ficelles bien connues?
Assemblée tunisienne : un monde d’homme… mais les femmes peuvent aider!
Le 1 août dernier a eu lieu, au sein de la commission des droits et libertés de l’ANC, un vote sur des la protection des droits de la femme. Une protection édictée en des termes ambigues puisque la femme y est décrite comme « la partenaire de l’homme ».
klém Net: Affaire Banque centrale de Tunisie “Trop loin à l’est, c’est l’ouest!”
Tout a commencé par un bras de fer inhabituellement habituel entre les deux présidences, celle de la république et celle du gouvernement. Le limogeage de Mostapha Kamel Nebli, gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, a causé une hausse de tension entre les deux institutions, dirigées par Moncef Marzouki et Hammadi Jebali.
Tunisie : L’Etat et Ennahdha cible des manifestants à Sidi Bouzid
Des dizaines de manifestants ont attaqué, jeudi 26 juillet, le siège du gouvernorat de Sidi Bouzid. La police a procédé à des tirs de sommation et de gaz lacrymogènes pour les disperser.