Ennahdha 349
Cette rubrique est préparée en collaboration avec Marsad.tn, l’observatoire de l’Assemblée Nationale Constituante

Le marathon de la création de la nouvelle ISIE marqué par les évènements de Siliana et l’attaque de l’UGTT

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le projet de loi devant permettre la mise en place de la nouvelle ISIE n’a pas profité d’un calendrier favorable. Ce texte, qui est sur le métier depuis plusieurs semaines, a en effet pâti des nombreux évènements, qui lui ont volé la primeur au sein de l’Assemblée nationale constituante.

La Polit-Revue: Faucons, colombes et pigeons

Avons-nous assisté à une nouvelle domestication en règle de l’UGTT durant l’intense semaine politique qui vient de s’écouler ? L’Histoire dira si la semaine du 10 au 15 décembre fut celle d’un « apaisement responsable » où plutôt d’une réconciliation forcée, entre deux belligérants ayant agité précipitamment leurs dissuasions nucléaires respectives.

Bas les voiles ! Bas les masques, Arrière toute !

« Nous risquons d’être le pays des occasions perdues » déclarait il y a six mois Rached Ghannouchi sur les écrans de la télévision nationale. Il semble avoir décidé d’auto-réaliser sa propre prophétie ! Il semble résolument déterminé, coûte que coûte, à débarquer au panthéon des destructeurs d’espérance. Libre à lui ! Mais sans nous.

Pourquoi chercher à contrôler les Tunisiens, en détruisant leurs institutions ?

Si certains prennent une arme pour tuer leurs soi-disant ennemis, croyant répondre à un ordre divin, d’autres s’acharnent à détruire, au nom de Dieu, tout ce qui se trouve sur leur chemin pour arriver à leur fin, et se maintenir au pouvoir. Pourtant, en aucune manière Dieu ne peut cautionner cette destruction systématique d’une société et de ses acquis, au nom de l’islam

La Polit-Revue: « Les mal-aimés »

La semaine politique qui vient de s’écouler pourrait être celle des indésirables. Tandis que la crise des grèves de la faim parmi les détenus salafistes reposait avec insistance la question du vivre ensemble, Ennahdha passait à l’offensive contre les ex RCDistes, près de 22 mois après la révolution, et le nom de Slim Chiboub, interdit d’antenne, se trouvait associé à la liberté d’expression

Bilan d’un an de “légitimité” : La culture, un secteur porté par ses acteurs et non par ses gouverneurs

Au moment des élections du 23 Octobre 2011, les attentes étaient grandissantes. Politiques, sociales, économiques, culturels, professionnelles. Légitimes. Au bout d’une année de « constituante », constitutive et symptomatique, dans tous les cas, essentielle, fondamentale et caractéristique d’un pays en (re)construction, qu’en est-il de notre « Culture »?