islamisme 72

La troisième voie

C’est la voie de ceux et celles qui veulent vivre dans une société ouverte et tolérante où chacun aurait sa place. C’est la voie de l’avenir sur et un passé obsolète. C’est la voie de la lumière sur l’obscurité. Et elle triomphera.

À la croisée des chemins

Le pays a été soudain rattrapé par l’actualité régionale, guidée par une nouvelle orientation géopolitique; ainsi, si l’oncle Ben décide que cet élan révolutionnaire qu’a constitué le printemps arabe doit s’éteindre, et bien ainsi soit-il !

Un processus de révolution en permanence

Dans notre « Inter-nation » arabe, la révolution entamée durant l’hiver 2010-2011 continue de se développer sous le double effet, d’une crise sociale multiforme dû au fait que l’effondrement de l’ancien système de domination ne s’est qu’en parti réalisé ; cela a permis de laisser un jeu ouvert à toutes les prévarications, les arnaques

Ghannouchi et sa « démocratie islamique » : Analyse sous l’angle des implications pour la future constitution de la Tunisie

Dans ses différents écrits, que ce soit livres ou articles, Rached Ghannouchi adjure, comme solution ultimative contre tous les maux de la civilisation moderne, une démocratie islamique dont les lois auraient pour seule et unique source légitime la charia. La laïcité ou le sécularisme, moins catégorique dans la séparation du religieux et du politique, sont rejetés avec insistance et rendus responsables pour toutes les injustices infligées aux musulmans depuis la conquête de l’Orient par l’Occident.

La Tunisie et l’ombre portée d’Égypte

Bien que consécutive à la nôtre, la Révolution d’Égypte reste une référence et l’ombre portée du grand pays du Nil est considérable sur le nôtre, sa destinée. On y voit le fiasco en cours de l’acquis majeur de la Révolution, le premier président civil démocratiquement élu de l’histoire du pays étant invité à démissionner un an à peine après son élection.

Visite d’Erdogan en Tunisie : Le mythe du « modèle turc »

En six jours, les manifestations qui secouent la Turquie ont fait deux morts et près de 2 000 blessés. Attisée par une répression policière féroce, la contestation, qui a débuté le 31 mai par des manifestations à Istanbul contre la transformation du parc Gezi – l’un des derniers espaces verts de la ville – en complexe commercial, a gagné tout le pays. Des milliers de Turcs sont descendus dans la rue, dans des dizaines de villes du pays.

Gangrène tunisienne

Aujourd’hui, ce n’est plus contre Ennahda que j’ai la haine – ils ont dépassés les bornes et ils savent qu’ils jouent aux cons et qu’ils le paieront un jour, tant pis pour eux. Par contre, ceux à qui j’ai envie d’explorer le cerveau pour voir ce qu’il y a dedans, ce sont les 40% de personnes qui n’auraient pas du se déplacer ce jour-là et que j’accuse d’avoir trahi la Tunisie et ces acquis et de l’avoir plongé dans le chaos en élisant ces héros de pacotille.

Le dilemme d’Ennahdha

Le mouvement islamique est né en Tunisie à l’initiative de jeunes de la Médina. Très vite, ils se rassemblèrent autour de Abdelfattah Mourou. Leur objectif était de réformer les mœurs et de ramener les jeunes à la pratique religieuse à une époque où les mosquées étaient devenues le refuge de vieux retraités.