They demand better public transport, medicine for the neighborhood clinic and real solutions for unemployment. The state has turned a deaf ear. Residents of Douar Hicher have issued a warning: “the spark that will ignite the revolution of the hungry is here.”
في حي التضامن، ما بدأه الفقر يكمله قمع البوليس
وسط قاعة المحكمة الابتدائية بأريانة، جلس عبد الرحمان المثلوثي، وهو تلميذ يبلغ من العمر 17 عاما، بين قدميه كيس به بعض الوثائق، أخرج من بينها بطاقة إعاقة باسمه، وهي إحدى إثباتات براءته بعد أن تمّ إيقافه على خلفيّة الاحتجاجات الليلية التي شهدها حي التضامن في الأسبوع الثاني من شهر أكتوبر، ثمّ أُطلق سراحه ومثل أمام وكيل الجمهورية في حالة تقديم.
Sub-Saharan migrants in Tunisia: Marginalization of a replacement workforce
Some 57 thousand sub-Saharan migrants are currently living in Tunisia, according to the United Nations Department of Economic and Social Affairs (UNDESA). To make ends meet, many of them take on precarious, underpaid jobs as builders, servers and agricultural workers. This demographic of foreign workers has replaced a Tunisian workforce that has shown itself reluctant to such economic activities. In the meantime, Tunisian legislation has failed to address what is becoming a dire socio-economic dilemma, as the absence of clear policy leaves free rein to all sorts of abuses against migrant workers.
في دوار هيشر، الدولة تصم آذانها عن صوت البطون الجائعة
يوم الأحد 26 سبتمبر الماضي، احتشد قرابة ألف شخص من سكان حي دوار هيشر قرب مدخل الحي مساء وأحاطوا بمنسقي حملة ”المفروزين اجتماعيا“ وطرحوا مطالبهم البسيطة: دفاتر علاج لذوي الدخل المحدود، إعانة مالية، الحصول على عمل، تجهيز الوحدة الصحية وتزويدها بالأدوية. بعد يوم من ذلك، حط ركب وزير الشؤون الاجتماعية مالك الزاهي بالحي. يقول أحد المتساكنين إن بعض منسقي حملة المفروزين اجتماعيا طالبوا الوزير بتوفير خمسمائة حقيبة مدرسية لتلاميذ ينتمون لعائلات محدودة الدخل، فردّ باستنكار ”خمسمائة محفظة“؟
Access to health care: It’s sink or swim for migrants in Tunisia
Tunisia is home to an ever-growing migrant population. And yet many migrants remain in an irregular situation. In the absence of a complete legal framework for refugees and asylum seekers, access to health services for this heterogeneous community is not only inadequate, but in some cases even non-existent. For certain migrants, their inability to seek proper treatment is a disadvantage with potentially fatal consequences.
نواة في دقيقة : نظام تعليمي لا يستحق الاحترام
ككل سنة منذ عقود طويلة، تكشف أرقام مناظرة الباكالوريا الهوة الشاسعة بين التعليم في المدن الساحلية والمناطق الداخلية. فوارق لم تنجح الوعود في معالجتها بل غذت الشعور بالتمييز والغبن بين مدارس الواجهة ومايخفيه الديكور الجميل.
Cinéma: « Streams » de Mehdi Hmili, côté face côté pire
En cinéaste de la fracture, Mehdi Hmili met en scène dans « Streams » la trajectoire d’une mère aux abois à la recherche de son fils en chute libre. S’il fait un pas en avant par rapport à « Thala mon amour » (2016), il bute en revanche sur les graisses d’un naturalisme qui ramène sa peinture sociale à un cadre plus ou moins rond. Actuellement en salles.
Kasserine : Le volontariat pour combattre le désespoir
Malgré la marginalisation et la radicalisation, les jeunes de Kasserine ne désespèrent pas. L’association Jeunes actifs travaille à l’insertion des jeunes dans la vie publique et active, pendant que d’autres volontaires tentent d’égayer la vie des plus jeunes, et de soutenir les entrepreneurs et les artistes locaux.
*Cette vidéo vous propose un de 10 reportages de la série “Et toi, que veux-tu changer ?” produite par les Haut-Parleurs, réseau de jeunes reporters francophones lancé par Fablabchannel.
سيدي حسين: إثر مقتل أحمد بن عمارة، ”من التالي؟“ يتساءل مواطنون
أدّى مصرع أحمد عمارة (32 سنة)، بتاريخ 8 جوان الجاري، أثناء إيقافه داخل مركز للشرطة، بحسب ادعاءات، إلى قيام موجة من الاحتجاجات والاشتباكات مع قوات البوليس امتدت على عدة أيام، في الحي الشعبي سيدي حسين. العديد من الأشخاص تعرضوا لإصابات، بمن فيهم طفل يبلغ من العمر15سنة تم تجريده من ملابسه والاعتداء عليه بالعنف الشديد في مقطع فيدو انتشر على نطاق واسع، مما أنتج موجة غضب عارمة. سيدي حسين هو كذلك الحي الذي قتل فيه الشاب أحمد عثماني (19 سنة) برصاص أعوان الديوانة سنة 2018.
Sidi Hassine: After Another Man Dies in Police Encounter, “Who’s Next?” Citizens Ask
The death of 32-year-old Ahmed Ben Moncef Ben Ammar on June 8, allegedly while in police custody, has prompted several days of protests and clashes with police forces in the working class neighborhood of Sidi Hassine. Several people have been wounded, including a 15-year-old who was stripped naked and beaten in a widely-shared video that has prompted outrage. Sidi Hassine is also the neighborhood where 19-year-old Aymen Othman was killed when customs officials opened fire in 2018.
JCC 2020 : «Le Disqualifié» de H. Ouni, déplacer la rampe
Sans doute un des meilleurs documentaires tunisiens depuis 2011, « Le disqualifié » de Hamza Ouni recentre après « El Gort » la scène de la marge en signant une passation du regard sans tourner le dos aux effets de la représentation. Ce film a été projeté dans le cadre des Journées Cinématographiques de Carthage 2020.
Hay Hlel : La construction de la marginalité au cœur de la capitale
Hay Hlel, ce quartier à un jet de pierre du centre de Tunis, représente au regard des clichés, un repère de délinquants quasi-interdit d’accès. Sauf que la cité en question, dont l’histoire remonte aux années 1930, a pâti d’une politique délibérée qui l’a au fil des années marginalisée. Et l’image négative colle à la peau de ses habitants stigmatisés. Plongée dans l’histoire d’un quartier abandonné à son sort.
Hay Hlel, ses stigmates et ses alternatives
En dépit de la proximité de Hay Hlel des centres de prise de décisions, en l’occurrence le palais du gouvernement et le parlement, les conditions de vie dans ce quartier sont précaires. L’Etat est quasiment absent et l’intervention de l’autorité locale est limitée.
A Hay Hlel, le vaste chantier de l’association Moussenda
Avec sa mauvaise réputation, le quartier Hay Hlel suscite des peurs « exagérées », selon Dorsaf Yakoubi, la présidente de Moussenda. Œuvrant dans l’action sociale, elle connait bien la cité. Dans ce qu’elle appelle « une zone considérée comme hors du territoire tunisien », les besoins des habitants sont multiples. Son association milite contre l’abandon scolaire et pour une meilleure inclusion sociale des jeunes du quartier.
تاريخ حي هلال: كيف صنع الهامش في تونس العاصمة
لا نعرف عن حي هلال عموماً سوى أنه حي شعبي في وسط العاصمة يمثل بؤرة للجريمة وجب تجنب الدخول إليها متناسين أن العنف والانحراف هي نتيجة لسيرورة طويلة و مركبة من العوامل السياسية، الاجتماعية والتاريخية. يعود تاريخ حي هلال، هذا الحي الهامشي، إلى ثلاثينيات القرن العشرين. و منذ ذلك التاريخ وهو يعيش تهميشاً ممنهجاً أوصله إلى الصورة التي هو عليها اليوم، صورة الحي الخطير و الذي يعاني أبناؤه الوصم أينما ذهبوا.
Reportage au quartier Kandahar à Hay Hlel : Tout y est, sauf l’Etat
L’accès à Kandahar n’est pas facile. Empruntant son nom à la rude ville afghane, connue lors de la guerre américaine contre les Talibans, ce quartier de Hay Hlel est à 4km du centre-ville de Tunis. Pourtant, pour y parvenir, il faut parcourir des sentiers impraticables. Le quartier est dépourvu de tous les services de base : Ni eau potable, ni électricité, ni réseau d’assainissement.
Territoire Marginal #2 : Djebel Jelloud, vivoter dans une zone industrielle ruinée
A peine 3 kilomètres séparent la région de Djebel Jelloud du centre de Tunis. Il s’agit de l’une des plus anciennes zones industrielles, avec une histoire qui remonte aux années 1940. Son emplacement stratégique en a fait une zone attractive pour la main-d’œuvre tunisienne. Mais de nos jours, c’est plutôt le marasme économique et le chômage, ainsi que le spectre de la drogue qui s’étendent sur le quartier. « L’Etat se contente de siphonner l’argent des usines. Il n’y a ni développement ni emploi ici », déplorent les habitants. Dans la cité, la situation environnementale ne cesse de se détériorer. Les constructions anarchiques se multiplient. Et les zones vertes sont délaissées, voire détournées de leur vocation originale. L’accès à l’éducation, le droit à une vie sûre à la santé, censés être garantis par le Code de protection de l’enfance, paraissent hors de portée à Djebel Jelloud. Et la colère reste vive dans ce quartier qui a vu naître le martyr de la gauche tunisienne, Chokri Belaid, en 1964.
Reportage à Sidi Hassine : Comment gagner sa vie à la marge ?
Dans un quartier à une dizaine de kilomètres de Tunis, de nombreux habitants luttent pour leur survie en gagnant leur pain en marge du circuit officiel. Plongée dans l’univers des barbachas, des vendeurs à la sauvette et autres petits métiers de Sidi Hassine.