Prisonnier d’opinion 106
Affef Bennaceur et son épous Fahem Boukaddous

Tunisie : Le 13 août d’Afef Bennaceur

Il y a aujourd’hui deux femmes incarcérées pour des raisons politiques en Tunisie, quand les prisons comptent des milliers d’hommes. Il n’en a pas toujours été ainsi. Dans les années quatre vingt dix, des dizaines de femmes ont connu l’emprisonnement pour leurs idées. Afef Bennaceur, connue aujourd’hui comme militante contre le chômage, revient sur la décennie passée et sur ses combats actuels.

فيديو: والدة خالد العيوني تشرح وقائع تعذيب إبنها في السجن

أكدت والدة خالد العيوني لبرلمان تونس الافتراضي أنّ ابنها تعرّض للتعذيب من طرف مدير سجن صوّاف وذلك على إثر انتقاله من سجن صفاقس إلى السجن المذكور بعد أن رفض العيوني الإقامة في غرفة ضيّقة وتنقصها التهوئة وأبسط ظروف الاقامة الطبيعيّة والعاديّة للمساجين ويكثر فيها المدخّنون

المواطنة في مواجهة السجن.. تونس نموذجاً

تحدثت دراسة قائمة على تجربة ميدانية من السجون التونسية عن وجود نقائص جوهرية لدى المواطن السجين تعيقه عن المساهمة في إنجاح النموذج المواطني للاجتماع، مما يجعل المواطنة مهددة لدى من ينزلون ذات يوم في السجن. وقالت الدراسة التي كتبها الباحث الجامعي في الفكر السياسي سمير ساسي، مستندا إلى تجربة عقد من الزمن قضاه داخل السجون، إن نزيل الحق العام يعاني الاستلاب تجاه سلطة السجن، وهو بالتالي لا يحاول أن يقاوم.
Fahem Boukaddous lors de ses nombreuses hospitalisation.

Quand le monde tourne à l’envers et la justice tunisienne avec

Le 15 juillet 2010, le journaliste Fahem Boukadous a été arrêté vers 9h30 (heure locale) dans la cour de l’hôpital Ferhat Hached de Sousse, alors qu’il était en compagnie de sa femme. Il a été transféré dans un lieu encore inconnu. Cette interpellation fait suite à la confirmation en appel, le 6 juillet 2010, de la condamnation du journaliste à une peine de quatre ans de prison ferme. Le tribunal d’appel de Gafsa avait rendu sa décision alors même que le journaliste était hospitalisé depuis le 3 juillet dernier pour des problèmes respiratoires.

La soif d’étudier : Mohammed Zyed Abid

[…] Alors que Mohammed Zyed terminait à l’université de Bizerte sa seconde année de mathématiques-informatique et qu’il aurait souhaité reprendre ses études en prison, lui-même et sa famille se sont heurtés au refus de l’administration pénitentiaire de le laisser étudier. Deux demandes ont pourtant été déposées, l’une à la direction générale des prisons, l’autre auprès de la prison de Mornaguia, où il est incarcéré actuellement. […]