Hélas, Beji Caid Essebsi, le ministre à triple vies politiques (plusieurs fois ministre sous Bourguiba, Président de l’assemblée nationale sous Ben Ali et Premier Ministre sous Foued Mbazaa), soutient l’opposition dans ses démarches et veut retourner coûte que coûte au pouvoir, sans même patienter jusqu’à la prochaine échéance électorale. Il s’imagine, de surcroit, comme un parrain de la Tunisie, un sauveur de la nation. Ça ne lui a pas suffit de contribuer, dans une certaine mesure, à l’échec de la première République ; il veut interrompre le processus démocratique bien lancé et très promoteur en Tunisie.