“Quoi de neuf ?” “Ya-t-il du nouveau ?” “De nouvelles informations ?” C’est ce que chuchotent quotidiennement les partisans. Et le plus souvent la réponse est aussi étrange que la question : “pas assez pour être rassuré“.

“Quoi de neuf ?” “Ya-t-il du nouveau ?” “De nouvelles informations ?” C’est ce que chuchotent quotidiennement les partisans. Et le plus souvent la réponse est aussi étrange que la question : “pas assez pour être rassuré“.
En votant le 23 octobre 2011, beaucoup aspiraient à un changement radical qui rendrait la dignité, les droits et la pleine citoyenneté aux Tunisiens, à travers une politique éthique en rupture définitive avec les pratiques mafieuses du régime déchu.
La FIDH est partie d’un constat simple : les femmes ont participé tout autant que les hommes à la contestation, pourquoi alors ne participent-elles pas de manière égale à la vie politique du pays ? Khadija Chérif, Secrétaire générale de la FIDH, revient sur les 20 recommandations
Un groupe d’habitants de Sidi Bouzid viennent d’entamer une marche à pied vers Tunis. Sans hésitation, on a voulu les rencontrer car cela rappelle les débuts de la Révolution tunisienne et sa Casbah 1 où des milliers de Tunisiens sont venus des entrailles de la Tunisie
C’est une histoire de chiffres : 62 femmes députées sur une Assemblée de 217 membres, 3 femmes Ministres dans un gouvernement qui en compte 41… Quand on sait que les femmes représentent plus de 51% de la population tunisienne on se dit qu’il y a erreur dans la donne.
Le tunisien moyen qui croule sous ses problèmes quotidiens, se trouve dans l’obligation de faire un choix décisif pour l’avenir du pays. Sauf qu’il est face à un jeu politique truqué, où la sentence de la dictature est donnée. Le condamné aura seulement le droit de choisir son bourreau: Ennahdha ou le RCD.
Heureusement, parmi ce qui nous caractérise comme tunisiens est un certain sens de l’humour … très tunisien. Nos blagues sont souvent un indicateur de l’humeur collective et une traduction de notre état d’esprit. Avant la chute de Ben Ali, la créativité humoristique en Tunisie était à son comble.
La définition du mot élite est universellement connue pour désigner un groupe de personnes qui se distingue par des qualités supérieures au reste de la société. En Tunisie, l’histoire l’écrira certainement, depuis le 17 Décembre 2010, la distinction est à mettre au crédit du peuple.
Dans ce roman graphique de 126 pages en couleurs, découvrez Mohamed, mais aussi ses copains Foued Amami, Lotfi et sa copine Anissa, Houssine, et bien d’autres confrontés à la réaction d’un pouvoir usé et suivez heure par heure cette révolution spontanée. […]
Jamais la contre- révolution n’a été autant d’actualité qu’elle ne l’est aujourd’hui. Les deux dernières semaines du mois de février et le début du mois de mars semblent marquer un tournant dans cette guerre qui ne dit pas son nom. Dans cet article, je vais essayer de mettre en focus tous les contours d’un puzzle d’apparence sans queue ni tête […]
Depuis le 14 janvier 2011, le discours politique des uns et des autres vénère le « peuple » Tunisien et maudit le président Ben Ali et les trabelsi. Le « peuple » tunisien serait donc un « grand peuple » et personne n’oserait dire le contraire. Au risque de choquer certains, osons quelques remarques à ce propos : Ben Ali a gouverné 23 ans avec les tunisiens. Il n’a donc, pas importé un peuple. Combien de personnes parmi les 11 millions, que nous sommes, n’ont pas composé avec le système Ben Ali ? Combien ont remit actuellement en cause leur comportement ?
D’une certaine manière, là ou fini « Jiha », commence « Thawra ghir draj ». « Jiha » est un film sur une culture qui disparait, « Thawra ghir draj » est un film sur un art qui naît. Nous sommes quelques semaines après la révolution, un collectif de street-artistes commence à sévir dans les rues de Tunis et d’ailleurs.
Si l’on devait revenir sur cette année de transition démocratique, quel en serait le bilan, surtout qu’on vient de “fêter” […]
La nuit du 6 au 7 novembre 1987 : une mauvaise adaptation tunisienne d’ « Hamlet » commence. Le général Ben Ali joue le rôle de Claudius, celui qui tue son grand frère pour être roi à sa place, qui n’a pour but que rester le plus longtemps possible au pouvoir et qui ne fait que propager la corruption, la décadence et la pourriture au sein de son royaume. La population est Hamlet, qui s’atermoie longtemps avant de passer à l’acte et destituer Claudius. Or, à cause de sa procrastination, de ses incertitudes et de son tiraillement, il succombe aussi à son plan et le royaume est pris par un Fortinbras, un prince ennemi, un emir du Qatar : les intérêts géopolitiques et géostratégies exogènes.
Voici maintenant ces dix points complémentaires s’ajoutant aux dix autres, en développant certains d’entre eux, mais ne revenant, pour l’essentiel, sur aucun. Est-il besoin de rappeler ici qu’en ce domaine hautement sensible où les mots ont non seulement une importante charge émotionnelle mais pouvant se transformer en munitions de guerre, des propos sincères, objectifs, relevant de la raison froide, même si elle reste sensible selon la tradition de la sociologie compréhensive, peuvent laisser à penser que l’auteur penche vers un camp ou opte pour une option quelconque. […]
Le mardi 03 janvier 2012 des officiers et agents de prison ont manifesté devant le ministère de la justice dans la capitale réclamant des requetes s’axant sur la traduction devant la justice des hauts officiers impliqués dans des crimes de torture en prison, comme première étape d’un processus effectif de réformes.
Par Habib Kaltoum. A la date du 09-11-2011, un article intitulé ‘’On nous a volés une fois… pas deux !’’ […]
par Monia Jaafar A quelques jours du premier anniversaire de l’insurrection du peuple tunisien (17 décembre 2011) et 24 heures […]