Révolution 311

La révolution des fourchettes : an 2 …

Heureusement, parmi ce qui nous caractérise comme tunisiens est un certain sens de l’humour … très tunisien. Nos blagues sont souvent un indicateur de l’humeur collective et une traduction de notre état d’esprit. Avant la chute de Ben Ali, la créativité humoristique en Tunisie était à son comble.

Tunisie : La révolution reste à faire

Depuis le 14 janvier 2011, le discours politique des uns et des autres vénère le « peuple » Tunisien et maudit le président Ben Ali et les trabelsi. Le « peuple » tunisien serait donc un « grand peuple » et personne n’oserait dire le contraire. Au risque de choquer certains, osons quelques remarques à ce propos : Ben Ali a gouverné 23 ans avec les tunisiens. Il n’a donc, pas importé un peuple. Combien de personnes parmi les 11 millions, que nous sommes, n’ont pas composé avec le système Ben Ali ? Combien ont remit actuellement en cause leur comportement ?

Shakespeare et 14 janvier : Relecture politique d’Hamlet suite aux Journées Théâtrales de Carthage

La nuit du 6 au 7 novembre 1987 : une mauvaise adaptation tunisienne d’ « Hamlet » commence. Le général Ben Ali joue le rôle de Claudius, celui qui tue son grand frère pour être roi à sa place, qui n’a pour but que rester le plus longtemps possible au pouvoir et qui ne fait que propager la corruption, la décadence et la pourriture au sein de son royaume. La population est Hamlet, qui s’atermoie longtemps avant de passer à l’acte et destituer Claudius. Or, à cause de sa procrastination, de ses incertitudes et de son tiraillement, il succombe aussi à son plan et le royaume est pris par un Fortinbras, un prince ennemi, un emir du Qatar : les intérêts géopolitiques et géostratégies exogènes.

Retour sur les vérités de la révolution tunisienne en dix points de plus : De quelques considérations et projections de bon sens

Voici maintenant ces dix points complémentaires s’ajoutant aux dix autres, en développant certains d’entre eux, mais ne revenant, pour l’essentiel, sur aucun. Est-il besoin de rappeler ici qu’en ce domaine hautement sensible où les mots ont non seulement une importante charge émotionnelle mais pouvant se transformer en munitions de guerre, des propos sincères, objectifs, relevant de la raison froide, même si elle reste sensible selon la tradition de la sociologie compréhensive, peuvent laisser à penser que l’auteur penche vers un camp ou opte pour une option quelconque. […]