La distinction entre la liberté individuelle et collective est devenue, sur le plan intellectuel et juridique, un terrain de réflexion surchargé de sens dans la Tunisie postrévolutionnaire.

La distinction entre la liberté individuelle et collective est devenue, sur le plan intellectuel et juridique, un terrain de réflexion surchargé de sens dans la Tunisie postrévolutionnaire.
Quand on observe le champ religieux dans la Tunisie postrévolutionnaire ont est frappé par l’essor de ce qui peut apparaître comme un paradoxe en ce début de notre démarche révolutionnaire : la montée de toutes sortes de forme de « religiosité intégristes » au sein ou en marge des institutions religieuses qui veillent sur l’orthodoxie sunnite est devenue une réalité vécue.
Etre ou ne pas être ? Telle est la question que se pose la Tunisie depuis Hamilcar Barca, c’est-à-dire depuis 2300 ans. Après les multiples et diverses invasions et occupations plus ou moins longues qui jalonnent son histoire bien riche en enseignements, notre pays a accédé à l’indépendance…
Les crises culturelles et identitaires auxquelles on assiste depuis la révolution tunisienne ont favorisé la montée de l’extrémisme de tous genres idéologiques. À cet effet, on a souvent avancé les facteurs économiques liés à la politique du développement, à la pauvreté frappante de certaines familles, au taux élevé du chômage chez les jeunes et à la grande densité urbaine dans certaines villes.
Après les élections, le premier test économique de la Troika au pouvoir était la loi de finances, et le fait de proposer une première version préparée par le gouvernement Essebsi, faisait un peu brouillon et mettait au grand jour l’incompétence, ou du moins la non-préparation…
Un an après les premières élections démocratiques, la situation en Tunisie reste assez mitigée mais l’échiquier politique commence à s’éclaircir petit à petit. Nidaa Tounes est en phase de devenir la principale alternative au parti islamiste Ennahdha. Le front populaire, une union de partis d’extrême gauche, quant à lui veut s’imposer en tant que troisième alternative.
Le bilan du gouvernement est indissociable de celui de l’Assemblée constituante dont il émane. Pendant les deux mois de tractations du partage du pouvoir à huis clos, puis 10 mois d’un mandat gouvernemental qui court encore, les électeurs auront assisté au spectacle d’une ANC procédant telle une assemblée nationale…
En vous souhaitant la bienvenue dans vos nouvelles fonctions en Tunisie à la tête de la délégation de l’Union européenne, je note avec satisfaction que, venant d’horizons ouverts à cette diversité de plus en plus dans l’air du temps, vous êtes particulièrement sensible aux défis du moment présent…
M.Ahmed Jdey est un éminent historien tunisien qui nous a quitté le 20 juillet dernier. On a eu l’honneur de le rencontrer au mois de mars lors d’une visite à Berlin organisée par l’association Le Labo Démocratique et le mémorial Hohenschönhausen.
La compagne #Ekbes est une compagne qui fait le buzz sur la toile depuis quelques jours . Lancée par des jeunes nahdhaouis, la compagne vise à faire pression sur le gouvernement pour le pousser à mieux travailler sur les dossiers de réforme, ainsi que pour l’obliger à assumer ses responsabilités…
Lorsque la révolte éclata en Tunisie, on peut courir le risque de penser que les américains avaient été surpris. Aussi pour les évènements en Égypte, la réponse des américains tarda semble t-il à venir. Mais lorsque les protestations commencèrent en Syrie, les américains étaient certainement prêts à sauter sur l’occasion.
Un projet européen de 400 milliards d’euro, DESERTEC, vise à faire de l’Afrique du nord et du moyen orient, la réserve énergétique de l’Europe. Parmi les pays concernés : l’Irak, la Tunisie, le Libye, l’Egypte, la Syrie, la zone tampon entre le Koweït et l’Iran…
Les insultes visant « le sacré » des Musulmans en Tunisie se font de plus en plus dangereuses et menacent désormais la paix et l’unité même de la société Tunisienne et les acquis révolutionnaires. On se rappelle tous, la violence, les émeutes et clashes que les fameux tableaux de l’Ebdelléa. La sensitivité populaire aigu visa vis des œuvres « blasphèmes » et le potentiel du dérapages en Tunisie est donc un fait clair à tous.
Que manque t-il au fascisme? pourrait-on protester à la vue de la description qui vient d’être faite. Il manque la compromission des meilleurs d’entre nous. Un pays tombe dans le fascisme lorsque ces élites abdiquent en croyant faire le roseau de la fable.
Il faut l’avouer, face à cette actualité dense et tous ces chantiers économiques, sociaux et sociétaux menés de front en Tunisie depuis le 14 janvier 2011, l’écologie ne parvient pas à trouver sa place dans l’agenda et le discours des organisations politiques.
Pres de 18 mois après le déclenchement des événements un certain 17 décembre à Sidi Bouzid, force est de constater que la Révolution Tunisienne passe aujourd’hui par une zone de turbulences qui va être déterminante pour son devenir.
Maman, maman, dis, c’est vrai que papa et toi vous avez fait la révolution quand vous étiez petits ? Et même qu’il y a eu plein de morts ?! Oui ma chérie, mais il n’y a pas eu de morts….juste quelques bléssés, des accidents. ET même que ton papa et moi, on a chassé Ben Ali !
En 1895 Gustave Le Bon publia un livre intitulé “Psychologie des foules” qui allait avoir une grande importance dans l’histoire des sciences sociales et dans celle des mouvements politiques. Cette oeuvre que l’on dit inclassable annonçait l’avènement de l’ère des foules et proposait une analyse de la psychologie de ces dernières.