Plus de 7 mille personnes vivent avec le VIH en Tunisie. Seules 26% d’entre elles connaissent leur état sérologique et sont prises en charge. Le poids des tabous pèse sur le processus de prévention et de dépistage du VIH. Et la stigmatisation des séropositifs par le personnel de santé complique davantage leur prise en charge.
Ce que révèle l’abstention électorale de la santé mentale du Tunisien
Le 17 décembre 2022 était censé marquer l’histoire nationale du seul fait que les Tunisiens ont été appelés aux urnes afin d’élire leurs députés, ce que ces urnes ont délivré l’a pimentée d’avantage. Une nouvelle affreuse nous accompagne depuis : plus de 91% des tunisiens inscrits sur les listes électorales se sont abstenus de voter.
Accès aux soins en Tunisie: Les migrants marchent ou crèvent
La Tunisie est devenue une terre d’accueil pour des migrants de plus en plus nombreux. Cependant, beaucoup parmi eux sont en situation irrégulière. En l’absence d’un cadre législatif complet, ils rencontrent des difficultés pour se soigner. Certains peuvent même y laisser la vie tant l’accès à la santé demeure lacunaire ou parfois même inexistant.
Responsabilité médicale en Tunisie : le corporatisme bloque la loi
Soumis depuis la première mandature parlementaire 2014-2019, le projet de loi sur la responsabilité médicale traîne encore à l’Assemblée des Représentants du Peuple. Les réticences des médecins et des sociétés d’assurance bloquent son adoption.
Coronavirus en Algérie et en Italie : Quelles mesures prises par la Tunisie ?
Apparu en Chine en décembre 2019, le virus corona s’est rapidement propagé dans le monde. Plus de 80 mille cas ont été recensés faisant plus de 2800 morts. En Italie, le premier décès d’un atteint par le corona a été annoncé le 22 février. Depuis, 655 cas y ont été déclarés. Toujours à nos frontières, en Algérie, le premier cas a été recensé le 25 février. Qu’a fait la Tunisie pour s’en prémunir ? Quelles mesures préventives ont-elles été prises ?
Reportage à Sidi Hassine : Dispensaires bondés, soins inaccessibles
La chaleur est étouffante. Une jeune mère épuisée tient dans ses bras son bébé, au carrefour, à l’entrée de Sidi Hassine, dans l’attente d’un hypothétique moyen de transport. Objectif : emmener son fils malade au centre de santé. Le salut viendra d’un taxi clandestin. Dans le silence, par crainte d’une patrouille policière.
Burn-out : quand les salariés touchent le fond
Le burn-out, un anglicisme pour le syndrome d’épuisement professionnel, désigne l’épuisement total du corps associé à un état d’effondrement émotionnel lié au contexte professionnel. En dépit des recherches et de la récurrence du syndrome qui touche le secteur de la santé, de l’éducation et de la sécurité, le sujet reste encore tabou. Certificats médicaux, arrêts maladie, congés longue durée et dépendance aux antidépresseurs dessinent une spirale du silence.
Kasserine : radioscopie d’un hôpital malade
Plusieurs corps calcinés, des dizaines de blessés, une ministre de la Santé embarrassée et un chef du gouvernement perplexe ont fait revenir l’hôpital régional de Kasserine sur le devant de la scène médiatique. Aussitôt les cendres et la poussière de l’accident tragique de Khmouda, survenu le 31 aout, sont retombés, les médias dominants et des réseaux sociaux se sont tournés vers d’autres buzz. La grogne des Kasserinois, elle, couve encore dans les couloirs de l’hôpital mais aussi dans la rue. Radioscopie d’un hôpital malade.
Stigmatisées et harcelées, les personnes atteintes du VIH appellent à l’aide
Y.N, enfant de 5 ans, atteint du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), a été interné à l’hôpital Taher Maamouri (Nabeul), le 27 juillet, suite à un accident de la route. Durant son séjour, l’enfant subit un mauvais traitement de la part du personnel de l’hôpital. On lui refuse des soins. On le jette dans les couloirs après son opération. On le pousse carrément à quitter l’établissement. Le staff médical, pourtant averti, rejette Y.N parce qu’il est atteint du VIH. Lumières sur une discrimination cachée par les tabous et la négligence.
La 3ème Université de Santé Publique du Maghreb
La 3ème Université de Santé Publique du Maghreb, organisée avec le concours de la Faculté de Médecine de Sousse, se […]
Droit de réponse : Non aux circoncisions précipitées et dans des conditions risquées
Par le Dr Adel Chokki – En réponse à l’article publié sur Nawaat concernant la circoncision des enfants démunis en date du 12 août 2013. Je tiens à éclaircir aux lecteurs certains points. J’ai été étonné de lire votre interview avec le Dr Moez Cherif où j’ai noté des faits erronés et du non dit.
Tunisie : Pas de circoncision pour les enfants démunis
Toujours en première ligne pour défendre les droits des mineurs l’association tunisienne de défense des droits de l’enfant a mené, pour la deuxième année, une campagne de circoncision gratuite à l’adresse d’enfants de famille nécessiteuse. Mais comme l’année dernière les chefs de service de chirurgie ne se sont pas montrés très coopératifs
Lettre ouverte : À votre santé Messieurs les présidents et ministres médecins…
Par le Dr. Ramzi Bouzidi – Le secteur de la santé est un domaine où l’art et le plaisir de servir les autres se manifeste dans toute sa splendeur. La politique n’a pas de place dans la santé; Quand on tombe malade on ne choisit pas son médecin en fonction de ses tendances politiques.
Journée mondiale de la population, pour que chacune compte
Comme chaque année, le 11 juillet marque la célébration de la Journée Mondiale de la Population. C’est l’occasion de rappeler que les questions de population sont au coeur de la lutte contre la pauvreté, la promotion du développement durable et des droits humains.
CNAM : Changeons de paradigme
En dépit de certaines différences contextuelles, les systèmes d’assurances maladie des différents pays, se ressemblent par leur architecture et par leur vocation.
L’assurance maladie en péril.
Le système d’assurance maladie un acquis social à préserver La mise en place en 2007 du régime d’assurance maladie concrétisé […]
Hépatite C : La bataille des chiffres mènera-t-elle vers une prise en charge générale ?
A Thala le taux de prévalence de l’hépatite C serait de 8,23% selon un dépistage organisé par une association. Le ministère de la Santé s’est empressé de démentir. Et les médias ont tour à tour publié des articles sans que personne ne réussisse à démêler le vrai du faux.
Quand le travail forcé devient institutionnalisé … Grève des internes et résidents en médecine
Face à l’autisme du ministère de la santé publique, les internes et résidents en médecine de Tunis, Zaghouan, Nabeul, Bizerte, Menzel Temime, Menzel Bourguiba et Jendouba entrent en grève à partir du 13 novembre et ce, pendant une semaine. Le motif de la grève est le non-respect par le ministère de la santé publique des accords précédemment signés le 24 juillet 2012 et qui suspendait le service.