Subsahariens 82

Nawaat Debates : Migrants subsahariens en Tunisie, transit ou terminus ?

Pour des milliers de migrants subsahariens aspirant à rejoindre l’Europe, la Tunisie est devenue l’un des principaux pays de transit. Près de 57 mille migrants subsahariens vivent actuellement dans notre pays, selon les estimations du département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (UNDESA). Et on compte désormais 4200 demandeurs d’asile et 7000 étudiants originaires d’Afrique subsaharienne, d’après les chiffres officiels de l’Observatoire national de la migration. L’Europe étant devenue une forteresse inexpugnable, avec des restrictions d’accès toujours plus draconiennes, la station Tunis a pris peu à peu des allures de terminus.

Migrants ivoiriens en Tunisie : Interview avec Ferdinand Tohbi

Avec des effectifs estimés à 8 mille selon les chiffres officiels et plus de 20 mille selon les ONG, les Ivoiriens constituent la communauté subsaharienne la plus importante en Tunisie. Quels sont leurs principaux problèmes ? Comment l’Etat et les ONG peuvent-ils contribuer à leur intégration économique et sociale ? Pour apporter des éléments de réponse, Nawaat a rencontré Ferdinand Tohbi, secrétaire général de l’Union des Ivoiriens en Tunisie.

Sub-Saharan migrants in Tunisia: Marginalization of a replacement workforce

Some 57 thousand sub-Saharan migrants are currently living in Tunisia, according to the United Nations Department of Economic and Social Affairs (UNDESA). To make ends meet, many of them take on precarious, underpaid jobs as builders, servers and agricultural workers. This demographic of foreign workers has replaced a Tunisian workforce that has shown itself reluctant to such economic activities. In the meantime, Tunisian legislation has failed to address what is becoming a dire socio-economic dilemma, as the absence of clear policy leaves free rein to all sorts of abuses against migrant workers.

Migrants subsahariens en Tunisie: Marginalité d’une main d’œuvre de substitution

Environ 57 mille migrants subsahariens résident en Tunisie, d’après les estimations du département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (UNDESA). Pour subvenir à leurs besoins, ils se livrent à des travaux peu rémunérés et précaires. Ils sont maçons, serveurs, ouvriers agricoles. Ils se substituent à une main d’œuvre tunisienne qui boude ces emplois. Cependant, la législation tunisienne fait fi de cet enjeu socio-économique de plus en plus pressant, laissant libre cours à toutes sortes d’abus, faute d’une politique claire.

Crise des réfugiés : Le calvaire tunisien et l’impuissance de l’UNHCR

Pendant des semaines, des réfugiés et demandeurs d’asile ont manifesté devant le siège de l’UNHCR à Tunis. Des jeunes hommes mêlés à des femmes et des enfants campaient sur place. Ils criaient leur colère, réclamant dignité et évacuation de la Tunisie. Cette crise n’est que la face émergée de l’iceberg dans la gestion épineuse des flux des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile en Tunisie.

Access to health care: It’s sink or swim for migrants in Tunisia

Tunisia is home to an ever-growing migrant population. And yet many migrants remain in an irregular situation. In the absence of a complete legal framework for refugees and asylum seekers, access to health services for this heterogeneous community is not only inadequate, but in some cases even non-existent. For certain migrants, their inability to seek proper treatment is a disadvantage with potentially fatal consequences.

Nawaat 360° – Episode #15 – Ezer, le migrant congolais

Ezer 24 ans, originaire de la République Démocratique du Congo, est venu en Tunisie il y a deux ans pour poursuivre ses études supérieures. Il a été bien accueilli, dit-il, soulignant que le racisme dans notre pays est moins grave qu’ailleurs. Footballeur à ses heures, le voici recyclé dans l’artisanat tunisien, rêvant de métisser ces deux cultures du bout de ses doigts. Portrait.

Economie: La Tunisie au Comesa, un mariage de raison plutôt mal engagé

Trois ans et demi après l’adhésion de la Tunisie au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), les retombées ne sont pas à la hauteur des espoirs. Et le tort est partagé entre notre pays et ses opérateurs, d’un côté, et d’autres membres de cet ensemble économique régional -le plus important d’Afrique subsaharienne de par sa population- pas encore prêts à s’ouvrir aux produits tunisiens.

Nawaat 360° – Episode #2 – Maelle Alicia

Maelle Alicia a 6 ans. Née de parents ivoiriens peu après leur migration en Tunisie, elle parle l’Arabe dialectal tunisien alors que ses parents ne le comprennent même pas. Après une décennie d’affluence subsaharienne en Tunisie dans le but de migrer vers l’Italie, de nombreux ressortissants des pays de l’Afrique de l’Ouest, surtout de la Côté d’Ivoire, ont fini par s’installer parmi nous. Un choix difficile aux conséquences importantes. Immersion dans le quotidien de cette famille.

نواة في دقيقة: الحجر الصحي يعمق معاناة الأفارقة في تونس

تضرر المهاجرون الافارقة من دول جنوب الصحراء في تونس كثيرا جراء اجراءات الحجر الصحي الشامل الهادفة الى محاصرة تفشي فيروس كورونا، مثلهم مثل عديد الفئات الاخرى في تونس سواءا من المواطنين او المقيمين او الغير نظاميين. حيث فقد العديد منهم عملهم وبات آخرون في العراء بسبب عدم قدرتهم على خلاص ايجار السكن، بالإضافة الى صعوبة التعامل مع فئة من الافارقة جنوب الصحراء والذين لا يملكون اوراقا ثبوتية او ممن ينتظرون اجراءات اللجوء الى أوروبا. رغم مبادرات الحكومة والمجتمع المدني لفائدة هؤلاء المهاجرين الا أن وضعيتهم لا تزال صعبة خاصة بالنسبة للفئة الأكثر هشاشة.

Confinement: In Tunisia, Sub-Saharan migrants in distress

Sub-Saharan Africans in Tunisia number 4,200 asylum seekers and 7,000 students, according to the National Observatory of Migration. Since the beginning of the confinement period, many of these migrants, both declared and irregular, are living in extreme precarity. Some of their stories have circulated on social media alerting the public to the vulnerability of those unable to afford rent and meet their most basic needs.

Confinement : La détresse des migrants subsahariens en Tunisie

Ils sont 4200 demandeurs d’asile en Tunisie et 7000 étudiants originaires d’Afrique subsaharienne, selon les chiffres officiels de l’Observatoire national de la migration. Depuis le début du confinement, beaucoup de ces migrants déclarés ou clandestins sont dans une situation d’extrême précarité. Plusieurs témoignages ont été relayés sur les réseaux sociaux pour alerter sur la vulnérabilité de ces personnes incapables de payer leur loyer et de subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.