Transition démocratique 366

La Voie Tunisienne

« La Tunisie est le pays où tout a commencé », analyse Robert Malley, le directeur du programme Moyen-Orient/Afrique du Nord de Crisis Group. « C’est également le pays où la transition démocratique présente aujourd’hui les plus fortes chances de réussite. Pour la région et le reste du monde, c’est là une raison suffisante de continuer à prêter attention à la Tunisie et de l’aider à poursuivre son chemin ».

3- Un projet de société = un Etat de droit, et non un droit d’entrée pour certains…

Où est le libre arbitre ? Est-on obligé de penser comme d’autres veulent nous l’imposer ? Est-on dans un nouvel Islam clérical où des Imams et des Cheikhs prétendent prêcher le vrai du faux, le juste du partial, le bon du mauvais, le musulman du non musulman…? Prendraient-ils leurs concitoyennes et concitoyens pour des objets téléguidés ? Se mettraient-ils à la place de leur divinité pour dicter la marche à suivre ? L’attitude à prendre ? Ne serait-ce pas blasphématoire ?

Mobilisons-nous autour des valeurs de la révolution : Liberté, dignité, justice sociale

Par Zeineb Turki – Ce qui s’est passé depuis l’immolation de Mohamed Bouazizi jusqu’à la fuite indigne de l’ex président a prouvé au monde entier que rien n’est joué d’avance et que la fatalité n’existe pas. J’appelle mes concitoyens à se mobiliser autour des vraies valeurs qui ont accompagné notre révolution : Liberté, dignité, justice sociale.

2- Un projet de société = un Etat de droit, et non un droit d’entrée pour certains…

Interdiction des images : voici les dernières revendications de certaines personnes extrémistes, ou plutôt orthodoxes de l’Islam. Même si ces commandements sont encore timides ils demeurent foncièrement à visées intimidatrices. Cela nous pousse sérieusement à réfléchir à l’attitude que nous devrions prendre face à ces amalgames et incompréhensions des un(e)s et des autres.

Tunisie : fin de période de grâce pour Essebsi

On dit de M. Rajhi qu’il a su faire montre de courage et de détermination en purgeant une partie du système sécuritaire Benalien malgré les menaces et les hostilités auxquelles il a dû faire face. Il vient pourtant d’être démis de ses fonctions par le premier ministre pour présider le « Comité Supérieur des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales ». Une belle planque ou un lot de consolation pour un ministre populaire qui a su apaiser les esprits…pour un bref moment du moins.

1- Un projet de société = un Etat de droit, et non un droit d’entrée pour certains…

Par Dorra Ismaïl, Wafa Khlif & Mehdi Dellagi – L’échéance du 24 juillet est de plus en plus proche. Notre maturité politique présuppose une conscience de ce qui fait notre être en tant qu’entité ayant une histoire, une culture et une durée géopolitique. Or les discours des un(e)s et des autres sur les termes tels que Laïcité, Islam, État, Modernité, Démocratie…mettent en exergue les amalgames et les confusions de tous bords.

A propos du prêche de monsieur Abdelfattah Mourou : le masque est tombé

Par Mehdi Ayadi – Un théocrate qui se voulait modéré a tenu un discours appelant à la haine et à la violence : il ne faut pas voter aux ennemis de la religion. Ennemi de la religion pour Mourou veut certainement dire les laïcs. Est ce que nous avons besoin d’un tel discours ? Est ce qu’il a la légitimité de définir ainsi les gens qui n’épousent pas les mêmes thèses que lui ?