C’est désormais officiel, le gouvernement vient de donner son aval à la Banque Centrale de Tunisie (BCT) l’autorisant à conclure le prêt du Fonds Monétaire International (FMI) et cela sans passer par un vote à l’Assemblée Nationale Constituante (ANC).
L’Eco-Revue: 50 000 cas de corruption, bouchers en colère et seigneurs satisfaits
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
La polit-revue: Et la montagne accoucha d’une crise
La « bataille de Châambi » a continué de dominer l’actualité nationale de la semaine du 6 au 12 mai, tout en revêtant une dimension éminemment politique, à mesure que l’armée s’enlise sur le théâtre des opérations.
« L’invention d’une démocratie »… la recette miracle de Marzouki ?
Alors qu’une campagne de boycott a été lancé contre son nouveau livre « L’invention d’une démocratie, les leçons de l’expérience tunisienne» par des éditeurs tunisiens*, Marzouki rencontre pour l’occasion des journalistes du Parisien et de France Culture pour deux entretiens, le 2 et 8 avril, où il livre son expérience de président provisoire ; sans cravate mais néanmoins dans le décorum de l’ancien bureau de Ben Ali, transformé en salon présidentiel.
Infographie : Composition du gouvernement de Ali Laarayedh
Sans surprise, la nouvelle composition gouvernementale de M. Arayedh a été approuvée aujourd’hui par l’Assemblée constituante qui a accordé sa confiance au nouveau Premier ministre avec 139 voix pour, 13 abstentions et 45 défavorables.
Gouvernement Laarayadh : un contrat politique entre Ennahdha, Ettakatol et CPR
Contrairement au discours de M. Ali Laarayadh sur programme de son gouvernement jugé “tiède” voire insatisfaisante, la Troïka a signé cette semaine un pacte politique où on retrouve les engagements du nouveau gouvernement.
La Polit-Revue : « Troïka 2 » ou Perestroïka ?
C’est un Premier ministre visiblement exténué qui a annoncé vendredi la composition de son gouvernement. A mi-chemin entre un accouchement aux forceps et une césarienne, l’annonce d’une liste en grande partie recyclée ouvre la boite de Pandore aux critiques les plus légitimes.
Tunisie: Ennahdha renonce aux ministères régaliens
Le parti Ennahda a annoncé aujourd’hui céder les ministères régaliens à des indépendants, acceptant une revendication clé de la classe politique et ouvrant la voie à la mise en place d’un nouveau gouvernement pour sortir le pays d’une profonde crise.
Gangrène tunisienne
Aujourd’hui, ce n’est plus contre Ennahda que j’ai la haine – ils ont dépassés les bornes et ils savent qu’ils jouent aux cons et qu’ils le paieront un jour, tant pis pour eux. Par contre, ceux à qui j’ai envie d’explorer le cerveau pour voir ce qu’il y a dedans, ce sont les 40% de personnes qui n’auraient pas du se déplacer ce jour-là et que j’accuse d’avoir trahi la Tunisie et ces acquis et de l’avoir plongé dans le chaos en élisant ces héros de pacotille.
Crise politique ou crise du sens ?
Au lendemain de la Révolution Tunisienne de 2011, l’ensemble de la nouvelle classe politique s’est empressée d’adopter un régime qu’on peut appeler une démocratie libérale. Depuis, plus aucun pas concret n’a été fait, aucun problème résolu, aucune revendication satisfaite
Hamadi Jebali ou le triomphe de l’échec
Les plus éminents stylisticiens ne peuvent que s’incliner face à la beauté de l’oxymore que vient de nous tricoter le chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali…de quoi faire mourir de jalousie un fin prestidigitateur de l’envergure de Silvio Berlusconi.
Tunisie : Le gouvernement n’a réalisé que 5 800 créations d’emplois en 2012 (hors secteur public et SIVP)
L’emploi est incontestablement la principale revendication des jeunes de la révolution. Il devrait constituer la première priorité du gouvernement provisoire issu d’élections démocratiques. Ce qui ne semble pas être le cas. Lors de multiples déclarations publiques, les différents ministres du gouvernement Jebali – et particulièrement Abdelwaheb Maater, Mohamed Ben Salem et Slim Besbès – nous ont submergé de données contradictoires et parfois farfelues concernant l’emploi.
La polit-Revue : Technocrates : « Ni pour ni contre, bien au contraire ! »
On le savait déjà, notre classe politique affectionne les reports et les atermoiements. Sauf qu’au lendemain d’un assassinat politique de la pire espèce, chaque report d’une remise à plat gouvernementale est perçu comme un report de trop, à juste titre
La polit-Revue : Chokri Belaïd au panthéon de la gloire
En ces temps d’affliction et de deuil national, une chronique politique parait presque indécente. Mais Chokri Belaïd, qui disait préférer mourir pour ses idées plutôt que de lassitude et de vieillesse, préfèrerait aussi sans doute que continue à s’exprimer une parole libre pour évoquer, à défaut de comprendre, l’ignominie qui l’a fauché en pleine ascension.
Tunisie : Jebali annonce la constitution d’un gouvernement de technocrates sans couleur politique
Suite à l’assassinat du leader politique Chokri Belaid, le chef du gouvernement Hamadi Jebali vient de faire une allocution pour annoncer qu’il va mettre en place un gouvernement de technocrates sans aucun membre de partis politiques.
Ennahdha : Le grand bluff
Ce qui se passe au pays démontre de la plus belle façon que nous avons affaire à une conception surannée et toute classique de la politique; où le politicien est assoiffé de pouvoir, s’y accrochant bec et ongles, quitte à violer ses propres principes; où la langue de bois est reine et la politique balance entre cynisme et double langage.
L’Eco Revue: Le Qatar, 1er investisseur étranger…
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir,assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
La Tunisie An II de la Révolution Sous le signe de la Troïka
Une situation devenue quasiment inextricable du fait de la multitude des acteurs aux rôles souvent équivoques, au discours politique aussi creux que grincheux, voire colérique et, par voie de conséquence, de l’accumulation de problèmes restés irrésolus, sans même un début de solution.